Cela a poussé les femmes issues des partis politiques, confessions religieuses, associations féminines et des corps de défense et sécurité à échanger ce mardi 1er Mars 2016 sur les actions à mener en vue de contribuer à la résolution de la crise.
Pour Consolate Baranyizigiye, issue du réseau femmes de foi, « les crimes politiques et l’impunité renforcent la récidive des violations des droits des femmes et compromettent les chances d’asseoir un état de droit, capable de protéger tous les citoyens ».
Ainsi, au cours de la réflexion des femmes des provinces de Bujumbura rural, de la ville de Bujumbura, Cibitoke et Bubanza, les femmes ont visualisé les problèmes du Burundi de la même façon, surtout ceux qui leur sont spécifiques et surtout la façon de transcender leurs différences.
Pour asseoir un Burundi paisible et prospère, « les femmes réunies au sein de la plateforme paix et sécurité comptent s’appuyer sur les 4 piliers de la Résolution 1325 de l’ONU que sont la prévention, la protection, la participation et le relèvement communautaire »nous ont-elles confiées.
La crise en cours a emporté des vies humaines estimées à plus de 500, des milliers d’autres personnes emprisonnées, et plus de 250.000 réfugiés. Cette plate-forme de femmes a été appuyée par la représentation de l’Union Africaine au Burundi et la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL).