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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Bujumbura s’attaque ouvertement à l’ONU et son nouveau Secrétaire Général

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Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement

Le gouvernement burundais a déclaré via son porte-parole qu’il ne se laissera pas « intimider » par l’organisation des Nations-Unies sur l’amendement de la constitution burundaise ou la limitation des mandats présidentiels ; car cela relève de la souveraineté du Burundi. De plus, le secrétaire-général de l’ONU est « trompé » par des rapports biaisés rédigés par un de ses fonctionnaires que le Burundi a récusé, affirme Bujumbura. 

 

« Le gouvernement burundais regrette que certaines lobby aux intérêts et positions avérés contre le Burundi semblent avoir la main haute sur certains organes des Nations-Unies jusqu’à influencer certains rapports », a en outre déclaré ce lundi le porte-parole du gouvernement burundais. 

 

Selon Philippe Nzobonariba, son gouvernement a appris par la voie des médias l’existence d’une lettre confidentielle du secrétaire-général des Nations-Unies, Antonio Guterres au conseil de sécurité de l’ONU. 

 

Assurant ne pas connaître le contenu de la lettre car n’étant pas encore parvenue au gouvernement burundais, Bujumbura catégorise d’ores et déjà les conspirateurs contre son pays notamment les médias : « le dernier rapport destiné au conseil de sécurité de l’ONU et rendu public par les médias français bien avant sa publication en constitue l’exemple le plus parlant », évoque Nzobonariba. 

 

Jamal Benomar, conseiller spécial du secrétaire-général de l’ONU sur la résolution des conflits notamment le Burundi est la bête noire du gouvernement burundais qui l’accuse de tous les maux depuis fin 2016. « Le gouvernement du Burundi rappelle au secrétaire-général de l’ONU que l’auteur du rapport, Jamal Benomar, a été officiellement désavoué par Bujumbura. Le rapport évoque des faits non avérés et prête des intentions aux plus hautes autorités de la République. En faisant référence au 4ème mandat, Jamal Benomar a clarifié ses réelles motivations », ajoute le porte-parole du gouvernement.

 

Bujumbura conseille ironiquement à l’ONU de mettre en place une loi fondamentale à laquelle tous les chefs d’Etat devraient se référer. « La question de la constitution évoquée dans le rapport relève de la souveraineté du Burundi. A moins qu’il existe une résolution du conseil de sécurité de l’ONU qui déterminerait à la fois le nombre de mandat présidentiel que tous les dirigeants doivent faire à la tête de leur pays, ainsi que le texte type de constitution que tous les Etats du monde doivent suivre et respecter », poursuit Philippe Nzobonariba dans sa déclaration.

 

Dans cette déclaration du gouvernement burundais communiquée par son porte-parole, Bujumbura semble dénigrer l’ONU en rappelant que le Burundi n’a eu aucune obstruction ni conséquences en s’opposant à l’envoi de 228 policiers sur le sol burundais. « Le Burundi a rejeté la résolution 2303 suite au manque flagrant de consultation préalable. L’ONU devrait considérer le Burundi comme un Etat souverain et le traiter en tant que tel », conclut Nzobonariba.        

 

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