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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les agents de la Regideso de Rumonge exigent des pots de vin.

Grognes de certains habitants de la province Rumonge contre un mauvais service offert par les agents de la REGIDESO. Pour avoir un service, ces habitants indiquent que les agents de la REGIDESO exigent des pots-de-vin.

Ces habitants de la province de Rumonge qui s’indignent sont ceux qui sollicitent des compteurs pour l’électricité ou l’eau et ceux qui demandent la réparation des pannes des compteurs. Ceux qui demandent de nouveaux compteurs révèlent qu’ils déposent des dossiers de demande et tout le nécessaire mais qu’aucune suite favorable n’est réservée à leurs demandes. Cet habitant affirme qu’il vient de passer plusieurs jours sans électricité alors qu’il a payé tout le nécessaire à la REGIDESO. Pour lui, c’est un manque de considération envers un client. « Je suis allé demander un compteur pour électricité à la REGIDESO. Je me suis également acquitté de tout le nécessaire pour que je l’obtienne mais en vain. Je viens de passer des mois et des mois sans électricité et j’ai opté de laisser tomber. Si tu vas demander un service à la REGIDESO, c’est comme si tu vas solliciter une aide alors que c’est un service payant. En principe, si tu demandes un compteur à la REGIDESO c’est synonyme que tu deviens un client qui donne son argent et de son côté un fournisseur qui enregistre des bénéfices. Mais, le constat est qu’ils semblent ne pas se souvenir qu’un client soit traité comme un roi ou comme un gendre. Qu’il doit donc être bien traité ».

Ces habitants accusent également les agents de la REGIDESO de commettre des vols au moment de l’achat d’un compteur. Ici, ils expliquent que les factures sont arrondies aux achats d’équipements normalement offerts par la REGIDESO. Ces équipements ne sont pas inscrits sur les factures données, témoignent nos sources. Celui qui ose demander la cause de cette surfacturation se voit signifier que ce sont les affaires qui ne lui concernent pas.

Pour avoir un service des agents de la REGIDESO, les clients affirment qu’ils sont obligés de donner des pots-de-vin, révèlent nos sources. « Il n’y a aucun agent de la REGIDESO qui te rend un service sans lui donner de l’argent. S’il y a par exemple une panne sur un transformateur, il ne peut même pas monter sur un poteau sans avoir reçu un billet de 10 milles francs burundais. Pour chaque service petit ou grand, tu dois lui donner de l’argent. On se demande s’ils ne sont pas rémunérés mensuellement. Alors, quel est l’intérêt de cette compagnie pour le bien-être de la population ? Son travail consiste en quoi au juste ? »

Ces habitants de Rumonge demandent l’intervention du directeur général de la REGIDESO pour se rendre compte des pratiques qui se font dans cette province.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre le directeur général de la REGIDESO, Major Jean-Albert Manigomba, pour entendre sa réaction.

Révérien Ndikuriyo, la mafia de l’or noir à Makamba.

Le Secrétaire Général du parti CNDD-FDD est pointé du doigt par  les habitants de la province Makamba dans la pénurie du carburant dans cette province. Lorsqu’il y a du carburant dans cette province, ce sont les véhicules utilisés dans différentes activités de cette autorité qui s’approvisionnent en ce carburant. Ce qui handicape les activités des autres citoyens qui en ont besoin.

Les habitants de la province Makamba indiquent que la pénurie du carburant de type essence s’observe dans toute les communes de cette province. Mais, ils accusent le Secrétaire Général du parti CNDD-FDD au niveau national d’abuser  de son pouvoir lorsque le carburant est disponible dans cette province car il approvisionne en tout le carburant  et les autres citoyens rentrent bredouille. Cet habitant de Makamba raconte. « S’il arrive qu’on amène du carburant dans cette province, Révérien NDIKURIYO, Secrétaire Général du parti CNDD-FDD intime l’ordre que ses véhicules employés dans son usine qui purifie de l’eau  se trouvant dans la localité de Kirama tout près de la ville de Makamaba  et d’autres véhicules employés au stade de football  se trouvant dans la localité de Gisenyi soient servis les premiers . Une fois tous approvisionnés, les autres citoyens n’ont plus rien ».

Ainsi, ceux qui vivent des métiers qui nécessitent du carburant ne travaillent plus, selon toujours notre source. « Par exemple,  les motards qui vivaient de ce métier dans les communes de Mabanda et Kibago et d’autres qui utilisent les matériels qui nécessitent le carburant tous sont au chômage par manque de carburant. C’est très grave dans cette province ».

Par ailleurs, ce manque de carburant a causé la flambés des prix des denrées nécessaires et la situation a été aggravée par l’interdiction des denrées alimentaires en provenance de la Tanzanie. Une interdiction faite par la police et les imbonerakure sur la frontière burundo- tanzanienne.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter Révérien NDIKURIYO, Secrétaire Général du parti NCDD-FDD, ainsi que Françoise NGOZIRAZANA, gouverneur de la province Makamba, mais sans succès.

A Rumonge, le carburant est un casse- tête.

La carence du carburant en province Rumonge est alarmante. Un litre s’essence s’achète à 7000 francs burundais  moyennant paiement d’un pot de vin pour être servi. En conséquence, les prix de transport sont passés du simple au doubl, tandis que ceux de certaines denrées alimentaires ont sensiblement été revus à la hausse surtout dans la ville de Rumonge.

Trouver du carburant dans la ville de Rumonge est devenu un casse-tête.  Selon les informations que nous détenons de notre source à Rumonge, un litre d’essence s’achète à 7000 francs burundais. Et même là, il faut graisser la patte aux pompistes comme en témoigne cet habitant de Rumonge. «Pour être servi sur la station-service samedi dernier, on devrait faire la queue depuis 4 heures du matin jusqu’à au moins 10 heures. Mais là aussi, un pot-de-vin était requis pour être servi. Pour faire le  plein,  on devrait soudoyer un pompiste avec une somme de 15 000 francs tandis que pour ceux qui avaient des bidons, ils lui donnaient en secret une somme comprise entre 5 et 10 mille ».

Selon toujours nos sources, les conséquences de cette pénurie du carburant se manifestent déjà. Les prix de déplacement ainsi que ceux des denrées alimentaires ont été revu à la hausse. Les commerçants indiquent qu’ils ont été contraints de revoir à la hausse les prix des produits alimentaires car ils dépensent énormément pour déplacer leurs marchandises. « Par exemple pour joindre Rumonge et Kigwena, on paie 3000 francs alors qu’avant on payait 1 500. De Rumonge à Gatete, le prix du ticket est passé de 1 000 à 2 000 francs burundais. Cela a donc causé la hausse des prix des denrées alimentaires. Le kilo de la farine de manioc qui s’achetait à 1 000 francs se vend aujourd’hui à 120, tandis que le prix du kilo des grains de maïs  est passé de 1 000 à 1 300 francs burundais. Les commerçants parlent de nombreuses dépenses en cours de route », a- t- il ajouté.

Les habitants de Rumonge signalent que si jamais rien n’est fait pour résoudre cette question de carence du carburant, nombreux sont ceux qui vont mourir de faim car ils ne peuvent même plus aller dans les champs faute de moyens.

Le ministre Gervais Ndirakobuca viole la loi sur la stabulation du bétail.

Les habitants de la commune Rugombo de la province Cibitoke  dénoncent le deux poids deux mesures de leur administration quand il faut appliquer la loi sur la stabulation.  Ils donnent l’exemple du bétail appartenant au ministre de l’intérieur Gervais Ndirakobuca qui pâture dans les champs d’autrui situés près du lac Dogodogo.  Aucun administratif n’ose lever le doigt pour respecter la loi et les propriétaires de ces champs ne peuvent pas non plus être rétablis dans leurs droits.

Dans la matinée de ce lundi, les vaches appartenant au ministre de l’intérieur, Gervais Ndirakobuca  broutaient  librement dans les terrains de la population situés tout près du lac Dogodogo. Les habitants de Rugombo qui ne peuvent plus sortir leur bétail de l’étable se demandent si la loi exigeant la stabulation  concerne une partie de la population. « Le gouvernement a ordonné la stabulation et moi aussi j’ai respecté la mesure. Mais malheureusement, on dirait que la loi n’a été prise que pour nous le bas peuple. Cette mesure ne touche pas les hauts cadres. Les vaches de Rukerereza appartenant aux intouchables Nankwa et le ministre de l’intérieur, elles pâturent ici depuis le matin », a indiqué un habitant.

Ces bovins appartenant au ministre de l’intérieur endommagent les plantations de la population sans que leurs bergers ne soient inquiétés, dénoncent toujours les habitants de Rugombo. « Ca fait très mal de voir que c’est nous seulement  le bas peuple  qui  respectons  les mesures gouvernementales et que les intouchables,  membres du gouvernement  eux, les violent sans être inquiétés. Leurs vaches endommagent nos plantations et nous  n’avons pas le droit de réclamation. C’est vraiment dommage ».

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre l’administration de la commune Rugombo chargée de veiller au respect de cette nouvelle loi sur l’élevage.

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