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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Rendement faible avec la campagne « zéro nid de poule » à Bujumbura

La campagne dénommée zéro nid de poule dont l’objectif était de boucher tous les nids de poule semble ne pas avancer comme promis. Quatre mois après son lancement officiel, les nids de poule sont toujours visibles sur les principales routes de la capitale économique Bujumbura. Les conducteurs de véhicules désespèrent.

 Certains conducteurs de véhicules dénoncent le fait que rien n’a encore changé 4 mois  après le début des activités de la campagne zéro nid de poule. Lors du lancement de cette campagne en date du 12 juillet 2022, le directeur général de l’agence routière du Burundi, ARB en sigle,  avait indiqué que la campagne va coûter 2 milliards et 400 millions francs burundais et que le budget était disponible.

En mairie de Bujumbura, seule la route dite de Musaga et le boulevard du peuple Murundi ont été réhabilités. Les autres sont toujours comme elles étaient avant le début de cette campagne.  Pire, certaines se dégradent du jour le jour. Ici, l’on notera le boulevard du 01 novembre qui passe devant la Brarudi, le boulevard Patrice Lumumba menant à la cathédrale Regina Mundi, l’avenue Nkondo qui va vers le Mont Sion, l’avenue des Etats-Unis qui est en très mauvais état, pour ne citer que ces quelques exemples. 

Le ministre des infrastructures lors de la présentation des réalisations du trimestre dernier, a indiqué qu’actuellement, ils sont concentrés à  réhabiliter la route nationale numéro 1. Les habitants de Bujumbura demandent la réhabilitation de toutes les routes de Bujumbura,  la capitale économique.

Détournement d’intrants chimiques démasqué à Bubanza

Des altercations se sont observées au bureau de la commune Bubanza, en province Bubanza, le matin de ce mardi 25 octobre 2022. Pour cause, le chargé de la distribution de l’engrais chimique voulait le détourner pour aller le cacher en zone Musenyi de la commune Mpanda mais, la population en colère a résisté.

 Tout a commencé ce lundi soir, quand un camion plein d’engrais chimique importé qui était destiné aux habitants de la commune Bubanza  est arrivé.

Selon notre source à Bubanza, un certain Nyabenda surnommé Kizage, le chargé de la distribution de l’engrais, a fait décharger ce camion contenant l’engrais  jusqu’à la moitié. Il a proposé au chauffeur du camion de lui transporter la moitié de la quantité d’engrais qui restait dans le camion  à Musenyi contre une somme de 300 000 francs burundais. Le chauffeur n’a pas accepté sa proposition. L’engrais est donc resté dans le camion.

Le matin de ce mardi, les habitants sont venus au bureau de la commune Bubanza pour  recevoir l’engrais comme d’habitude. Quand ils ont alors  su qu’il y avait un plan de détournement de leur engrais se trouvant toujours à bord de ce camion, elle a exigé que ce camion soit déchargé.

Selon toujours notre source, Nyabenda  a commencé à menacer ces habitants en jurant qu’il ne permettrait jamais que ce camion soit déchargé même si une personne y laissait sa vie. Des menaces qui ont irrité la population.

Par après, cet engrais a été déchargé et conservé dans un dépôt. Toutefois, poursuit notre source, ce dépôt a été fermé avec trois cadenas. Le premier appartenait  à l’administrateur, le deuxième à Nyabenda et le  troisième a été mis par la population.

Notre source affirme que Nyabenda le chargé de distribution de l’engrais a tenté de voler cet engrais importé pour pouvoir l’échanger avec l’engrais FOMI que la population de la commune Bubanza  juge inefficace pour leurs champs.

Les habitants de la commune Bubanza dénoncent que l’engrais qui leur est destiné est toujours détourné pour être vendu dans les communes Mpanda et Gihanga. Ils demandent ainsi aux autorités habilitées de sanctionner, de façon exemplaire, toutes les personnes coupables de ces cas de détournement et de vol, étant donné que leurs actions vont causer de la famine et un manque à gagner aux agriculteurs.

Les cultivateurs exigent à la FOMI de les régulariser

Des habitants de différentes localités du pays s’indignent du fait que jusqu’à présent ils n’ont pas encore été régularisés de leurs fertilisants FOMI, payés au cours de la saison culturale passée. Malgré qu’ils avaient eu la promesse d’obtenir leurs fertilisants, nos sources révèlent qu’ils ont été signifiés qu’il n’y aura aucune régularisation, car leurs jetons de paiement n’ont plus de garantie. 

Certains cultivateurs de différentes provinces du Burundi indiquent que jusqu’à l’heure actuelle, ils ont toujours des jetons qui devraient leur permettre de récupérer les fertilisants commandés. Au moment où la validité de ces jetons se limitait au mois de juillet dernier, ces cultivateurs avaient été tranquillisés que cela n’empêchera pas qu’ils soient régularisés même après ce délais.

Mais certains indiquent avoir été surpris lorsqu’on leur a fait savoir que cela ne sera pas désormais possible. C’est le cas de ces habitants de la commune Rusaka en province Mwaro. « Nous sommes allés à maintes reprises demander quand on pourra recevoir ces intrants, mais on n’a jamais eu de réponse. Actuellement, si on va demander où se trouvent nos quantités commandés, on nous explique que nos jetons n’ont plus de garantie, qu’il faut plutôt les jeter ou les brûler car ils ne nous serviront plus à rien », se plaignent-ils. 

Ainsi, ces cultivateurs demandent à la FOMI de les régulariser et au gouvernement de les soutenir pour qu’ils puissent récupérer les intrants qui leur reviennent de droit, étant donné qu’ils les ont payés avec leur  propre argent.

A Karusi, la situation est identique à part que là-bas, les cultivateurs qui osent aller réclamer les intrants de la saison culturale C, sont malmenés ou jetés en prison. « Certains cultivateurs ont déchiré leurs jetons par désespoir,  envoyant que ceux se sont présentés lors de la distribution en cours des engrais destinés à la saison culturale A, munis des jetons non encore servis, ont été malmenés avant d’être emprisonnés. Moi j’en connais deux qui ont été récemment arrêtés et conduits au cachot », témoigne avec colère notre source.

Vous saurez que cela se présente ainsi au moment où le premier ministre Gervais Ndirakobuca avait ordonné la régularisation de toutes les personnes qui n’avaient pas obtenu leurs fertilisants au cours de la saison culturale passée, et ce dans une période ne dépassant pas 10 jours.  C’était le 17 octobre dernier, lors d’une réunion qu’il avait tenue en province Gitega avec les différentes autorités des ministères ayant l’intérieur et l’agriculture dans leurs attributions.

Frustrés, ces cultivateurs demandent au gouvernement de joindre la parole aux actions, afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits.

Des sanctions pécuniaires illégales imposées aux conducteurs de motos-taxis à Rumonge

Grognes chez les propriétaires de motos-taxis dans la ville de Rumonge et dans les localités environnantes. Ils s’insurgent contre le paiement d’amendes illégales, exigées même à l’endroit des motards qui n’ont commis aucune infraction. Une attitude qualifiée de vol organisé par les services de l’Etat.

 Les propriétaires et les conducteurs de motos-taxis dans la ville de Rumonge et dans ses environs indiquent qu’ils sont dans la désolation depuis un mois. C’est suite à une opération de rafle de motos-taxis menée par des policiers sous les ordres du commissaire provincial de la police à Rumonge.  

Ils précisent que plus d’une centaine de motos-taxis ont été saisies dans moins de deux semaines. Leurs propriétaires ont été recommandés de les récupérer après dix jours  moyennant une quittance de 160 mille francs burundais versés sur les comptes de l’Office Burundais des Recettes, OBR. 

Ces citoyens indiquent avoir été surpris d’apprendre qu’ils ont été accusés de mauvais chargement au moment où la plus part de ces motos-taxis ont été saisies sur les parkings. De plus, l’amende qu’ils ont été contraints de payer ne correspond pas à l’infraction à laquelle ils sont reprochés.

« Nous avons essayé de savoir le mobile de cette rafle mais, le commissaire a refusé de nous recevoir. Il a tout simplement fait savoir qu’on doit payer une amende de 160 mille francs. C’est une amende injuste imposée en violation de la loi en vigueur. Ceux qui ont pu payer cette amande ont constaté sur les quittances qu’ils sont reprochés de mauvais chargement. Pourtant, le mauvais chargement est sanctionné d’une amande de 50.000francs. En plus, plusieurs motos-taxis ont été saisis sur les parkings. Cela pour dire que cette accusation est sans fondement », témoigne un des conducteurs de motos-taxis.

Les propriétaires de ces motos-taxis et leurs conducteurs demandent au gouverneur de la province de Rumonge et au ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire de prendre en main ce dossier afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits. Ils demandent aussi au Président de la République Evariste Ndayishimiye d’entendre leurs requêtes et d’agir étant donné que la majorité des propriétaires de ces motos-taxis ont contracté des crédits bancaires pour démarrer cette activité.

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