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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La politique de démolition des maisons anarchiques dévoile le mensonge du Cndd- Fdd.

La population de différentes localités du pays dénoncent le régime CNDD-FDD d’appliquer le deux poids deux mesures dans la démolition des constructions anarchiques. En province de Ngozi les bâtiments du parti au pouvoir construits anarchiquement ne sont pas démolis au moment où ceux appartenant aux habitants ont déjà été détruits.     

Dans sa descente en province Ruyigi, Gélase Ndabirabe, le président de l’assemblée nationale est revenu sur les démolitions en cours des constructions anarchiques. Des sanctions ont été énumérées par cette autorité, il s’est beaucoup penché sur le paiement par la population des moyens utilisés par l’Etat en démolissant leurs constructions anarchiques. « Le président de la République n’a pas prêté serment pour développer des gens qui ont construit anarchiquement dans des voiries, en aucun cas. Il y a des gens qui ont construit anarchiquement tout en pensant qu’ils n’auront pas de soucis. Si tu n’as jamais pensé à démolir de ton propre gré, gare à toi. L’Etat viendra démolir mais tu payeras des indemnités de dédommagements à l’Etat. Tu vendras même ton autre parcelle pour payer à l’Etat et là tu auras raisonné dans quel sens vraiment ? », s’est révolté Gélase Ndabirabe 

 

Après ces propos du président de l’assemblée nationale, la RPA a fait le tour de différentes localités de la province Ngozi pour se rendre compte de l’état d’avancement de ces démolitions. Force est de constater que certaines constructions anarchiques n’ont pas été touchées. Un constat qui laisse des doutes chez les habitants de la dite province. On citera par exemple des permanences du parti CNDD-FDD qui n’ont pas encore été démolis. C’est le cas de la permanence de ce parti situé dans la localité appelée Mu Giswahili, en bas du marché central de Ngozi, plus précisément au quartier Shikiro. Une autre permanence de ce parti construite anarchiquement est située sur la colline Kinyana sur la route Kayanza-Ngozi. Sur cette même colline de Kinyana se trouve également le bureau du chef collinaire qui avait même été marqué comme maison à démolir il y a un mois mais qui ne l’est toujours pas, nous ont indiqué certains militants du CNDD-FDD. L’autre permanence du CNDD-FDD construite anarchiquement se trouve en bas du centre CDFS Ngozi située en bas du palais présidentiel de Ngozi. La RPA a pu également constatée qu’une autre permanence du parti au pouvoir situé tout près du stade Muremera sur la route menant à la radio Umuco FM, dans les environs de l’université de Ngozi, n’a pas encore été démolie. Ainsi, la population continue de demander si cette mesure de démolition sera oui ou non appliquée à tout le monde sans exception comme les autorités ne cessent de clamer haut et fort.

La colère gronde chez les jeunes chômeurs n’appartenant pas au parti au pouvoir

Grognes et lamentations chez les jeunes diplômés de différents coins du Burundi suite au manque de travail. Certains de ces chômeurs disent regretter que les seules places disponibles au sein des services publics aient été raflées par les partisans du parti au pouvoir vu que le militantisme l’emporte ces derniers temps sur la connaissance. 

Certains jeunes diplômés de différents coins du Burundi qui sont en situation de chômage affirment qu’ils ont maintes fois déposé leurs dossiers dans les services publics et privés pour une demande d’emplois mais qu’ils ont eu une réponse de non-recevoir.

Certains de ces jeunes chômeurs se lamentent en disant que les seuls qui ont été embauché ont usé de leur influence au sein du parti au pouvoir dans l’illégalité totale. « La question de recrutement chez les jeunes  est devenue un casse-tête. Nous observons des jeunes diplômés qui ont été embauchés dans les services publics.  Mais malheureusement, ces jeunes ont été recrutés via le parti au pouvoir et sans regarder leurs compétences. Ils ne font pas les tests de recrutement et certains parmi eux sont recrutés sans appel d’offre », affirme un de ces jeunes chômeurs.

Pour masquer ce clientélisme, révèlent nos sources, certaines entreprises font des appels d’offre alors qu’en réalité les occupants des postes dits vacants ont déjà signé des contrats. « Les membres influents au sein du cndd - fdd possèdent déjà les listes de personnes à recruter pour les déposer dans différents services et au moment opportun. Les appels d’offre d’emplois sont lancés pour montrer que le recrutement s’est déroulé dans la transparence alors que les nouvelles recrues sont déjà connues ».

Au moment où les jeunes sont appelés à monter leurs projets pour obtenir un financement afin de démarrer ne fut-ce qu’un petit business, ceux qui se sont entretenus avec la RPA disent se heurter à un problème majeur à savoir l’hypothèque leur exigée par les banques. Affaire à suivre.

Les directeurs de l’école fondamentale et du lycée communal de Buhayira sont accusés de mauvaise gestion du patrimoine de ces écoles

Les parents des élèves de l’école fondamentale et du Lycée communal Buhayira en province Cibitoke accusent les directeurs de ces deux écoles de malversation et de mauvaise gestion du patrimoine de ces établissements. Ces parents accusent reprochent à ces responsables de s’être arrogé le droit d’abattre les arbres de ces écoles sans en avoir la permission.

Selon ces parents, les arbres déjà abattus sont au nombre de 10 et sont pour la plupart des eucalyptus. Certains d’entre eux ont été plantés par des élèves et d’autres datent de très longtemps.

Ces parents s’étonnent de voir que les deux directeurs pillent impunément les biens sous leur responsabilité et au grand jour. «Les arbres coupés à l’école fondamentale Buhayira sont nombreux. Ils sont plus de 10. Ils ont été coupés d’une manière surprenante car on entendait dire que chaque arbre coupé était pour tel et tel enseignant. Je pense qu’il n’y a pas d’enseignant qui n’a pas eu d’arbre. Et au Lycée communal Buhayira, deux arbres ont été abattus sous l’ordre du directeur. Quand nous le lui avons demandé, il nous a répondu qu’avec l’argent de ces deux arbres il allait payer les enseignants qui avaient surveillé le test de 9ème et de 13ème année. Nous avons essayé de connaître la vérité et nous avons su que tous les branches de ces deux arbres coupés ont été acheminées au domicile de ce directeur. Les deux directeurs n’avaient jamais eu l’autorisation de l’administrateur ou du directeur communal de l’enseignement », révèle un des parents. 

De plus, ces parents reprochent au directeur de l’école fondamentale Buhayira d’avoir détourné un ordinateur qui avait été octroyé à cette école par l’organisation War Child Holland. « Concernant le seul ordinateur qui avait été donné par l’organisation War Child Holland, le directeur de l’école fondamentale Buhayira, SIBOMANA Sylvestre, s’en est approprié. Selon les informations que nous avons reçues, il l’a amené chez lui à Cibitoke. L’ordinateur avait une valeur estimée entre un million et un million et demi de francs burundais. Mais quand nous essayons de demander cela lors des réunions de parents, ils font tout pour nous faire taire », s’indigne un autre parent.  

Les mêmes directeurs ont collecté une somme de plus de 24 millions de francs burundais destinée à la construction de nouvelles salles de classes. Mais, ces parents font savoir que, près d’une année après,  cela n’a pas été fait. D’où, ils demandent aux autorités en charge de l’éducation en province Cibitoke et au ministre de tutelle de s’enquérir de la situation et de redresser ces responsables à défaut de les punir conformément à la loi.

A propos de ces accusations, la rédaction a essayé de contacter Sylvestre SIBOMANA, directeur de l’école fondamentale Buhayira et François HABONIMANA, directeur du Lycée communal Buhayira, mais leurs téléphones sonnaient sans que personne ne décroche.

Le président de l’Assemblée Nationale se mêle dans la démolition des maisons construites anarchiquement

Les propriétaires des maisons construites anarchiquement et qui ne les ont pas encore démolies se verront obligés de payer tous les frais dépensés par l’Etat pour faire ce travail. Ces propos ont été tenus ce dimanche par le président de l’assemblée nationale du Burundi en province de Ruyigi. Des propos qui sidèrent plus d’un parmi les citoyens burundais qui dénoncent le deux poids deux mesures caractérisant ces démolitions en cours. 

Le président de l’assemblée nationale du Burundi Gélase Ndabirabe avait mis en garde ceux qui ont violé la distance de six mètres entre leurs constructions et la voirie qu'ils se verront infligés des sanctions. « Il y a des gens qui érigeaient des constructions en pensant qu’ils n’auront jamais de soucis. On les empêchait de continuer mais ils faisaient la sourde oreille. Toi qui n’as jamais démoli ce que tu as construit anarchiquement à moins de 6m, l’Etat viendra démolir mais tu seras obligé de payer le carburant et l’engin qui va démolir », avait déclaré Gélase Ndabirabe.

Certains habitants de la Mairie de Bujumbura indique que ces propos ne sont pas du numéro un des représentants du peuple parce que les activités de démolition sont caractérisées par le deux poids deux mesures. Ces habitants de Bujumbura font allusion aux monuments du parti CNDD-FDD qui n’ont pas été touchés malgré qu’ils aient été érigés anarchiquement. « Sur la route de Mutakura vers Bubanza le monument se trouve entre la 3ème  et la 4ème  avenue. Il y a un autre monument à Kigobe après l’hôpital militaire de Kamenge. Et en zone de Kamenge, il y a beaucoup de monuments. Même dans d’autres zones comme Bwiza, Buterere et Buyenzi, ces monuments ont été construits anarchiquement et ils n’ont pas été touchés », se plaint un habitant de la mairie 

Les habitants de la Mairie de Bujumbura indiquent ne pas comprendre pourquoi les monuments du CNDD-FDD construits anarchiquement sont intouchables. « Il m’est difficile de comprendre que tu peux déclarer ton amour envers la patrie et que tu décides de démolir des maisons de la population en ignorant ces monuments », se plaint un autre habitant 

Le 9 juillet dernier au cours d’un point de presse, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique, Pierre Nkurikiye, a réfuté toutes les accusations qui faisaient état de deux poids deux mesures. Il a déclaré qu’aucune construction anarchique n'échappe à l'application de la mesure.

La rédaction de la RPA a tenté de rejoindre Pierre Nkurikiye pour lui demander pourquoi les monuments du parti CNDD-FDD construits d'une manière anarchique dans différentes zones de la mairie de Bujumbura n’ont pas été touchés mais il n’a pas décroché son téléphone

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