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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La population de Rumonge réclame de l’argent à la régie communale de l’eau.

Certains habitants de la commune de Rumonge se plaignent d’avoir donné de l’argent pour avoir de l’eau mais en vain. Ils demandent à l’administration communale de résoudre cette question qui dure plus d’une année.

Au mois de septembre 2021, le ministre de l’intérieur, Gervais Ndirakobuca, a ordonné à l’administration communale de Rumonge de ne plus faire payer les factures d’eau aux habitants. La raison qu’il a avancée est que la commune perçoit des fonds suffisants de la part du ministère et qu’elle était capable de distribuer l’eau aux habitants.

S’en est suivi le manque d’eau dans certaines zones de la commune de Rumonge. En zone de Minago, certains habitants avaient déjà fait des commandes des compteurs d’eau. Mais, ils ne les ont jamais obtenus jusqu’à l’heure actuelle. « La régie communale de l’eau demandait 170000 frans burundais à chaque ménage afin que ce dernier obtienne un compteur. Depuis que le ministre de l’intérieur a ordonné à l’administration de plus exiger le paiement de l’eau ou toute autre activité en rapport avec la distribution de l’eau, les compteurs déjà commandés n’ont pas été délivrés et notre argent n’a pas été remboursé », se plaint un habitant de Minago.

En zone de Kizuka, certains habitants se plaignent d’être victimes d’une arnaque de la part de l’église pentecôte. « L’église pentecôte de Mugara a essayé de faire une adduction de l’eau avec l’aide de l’association de ces églises se trouvent en Suède, Les habitants devraient donner leurs contributions pour avoir de l’eau chez eux. Il s’en est suivi  le problème de canalisation qui empêchait l’eau de nous parvenir. Mais, la collecte des contributions a continué. Chaque ménage donnait une contribution de 150 000 franc burundais. Nous trouvons que notre argent a été volé et certains d’entre nous ne comprennent pas ce qui s’est passé », déplore un habitant de Kizuka.

Ces habitants demandent à l’administration communale de trouver une solution à tous ces problèmes.

A ce propos, la RPA n’a pas pu joindre l’administrateur communal de Rumonge pour recueillir sa réaction.

Vers la fin de la lune de miel entre Interpetrol et le Cndd- Fdd.

Le mariage entre la société Interpetrol et l'administration du CNDD-FDD semble de plus en plus toucher à sa fin. Les relations entre la société Interpetrol et les autorités sont depuis des années caractérisées par des pratiques de corruption et de détournement hostiles à l'intérêt général. Avec l'arrivée de la nouvelle société PRESTIGE, Interpetrol risque de se retrouver hors- jeu.

« La Société Interpetrol avait presque le dernier mot dans la fixation des prix du carburant ». Un haut gradé dans l'administration Ndayishimiye s’est exprimé ainsi pour expliquer l'influence et le diktat de la société Interpetrol dans le secteur pétrolier burundais.

Toutefois, cette influence est intimement liée aux pots de vin que la société distribue régulièrement à différents dirigeants et à d'énormes contributions versées au parti au pouvoir. Des sommes que la société Interpetrol récupérerait dans la fixation des prix et paiement des taxes dans les caisses de l'état, selon le cadre de l'état. Pour son monopole dans le secteur du carburant, la société Interpetrol verserait régulièrement des sommes colossales aux dirigeants.

Actuellement, l'arrivée de la société PRESTIGE aurait réduit la marge de manœuvre de la société Interpetrol et utiliserait les dépôts de la société Interpetrol en plus de la vente sur le marché congolais des produits pétroliers achetés chez Interpetrol. Par ailleurs, révèle notre source, la société PRESTIGE serait sur le point de s'approprier certains dépôts de la société Interpetrol.

N'ayant plus la capacité de continuer à verser la même enveloppe des pots de vin, Interpetrol aurait demandé aux dirigeants d'envisager une autre hausse des prix du carburant. Une série de chicaneries a éclaté et serait à la base de la crise du carburant au Burundi, a révélé notre source.

Bubanza et Cibitoke : deux provinces qui souffrent moins de la pénurie du carburant.

La pénurie du carburant est moins ressentie dans les provinces de Cibitoke et Bubanza par rapport aux autres provinces du pays. Pour cause, les propriétaires des stations- service dans les deux provinces  se recrutent parmi les hautes autorités du pays.

Ces derniers jours, le carburant était disponible en province de Bubanza. La seule station-service du chef-lieu de la province est celle qui sert le plus souvent du carburant. Par conséquent, les prix du ticket de transport ne sont pas trop exorbitants. En temps normal, le ticket pour le trajet Bubanza –Bujumbura est de 4000 francs. Mais, il oscille entre 4000 et 5000 francs ces derniers jours.

Selon une source,  le prix d’un litre d’essence au marché noir varie entre 8000 et 10000 francs si le carburant n’est pas disponible à cette station- service appartenant à Gabriel NTISEZERANA . Une fois le carburant disponible, il faut soudoyer le pompiste de la station-service à hauteur de 10 mille francs pour faire le plein du véhicule, précise la même source.

C’est le même scenario en province de Cibitoke. La commune de Rugombo compte 6 stations-service dont 4 du chef-lieu de la province. mais qu’à ces stations-services il n’y a pas de carburant

Parmi ces stations du chef-lieu de la province, l’une appartient au ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais NDIRAKOBUCA tandis que l’autre est celle de Gabriel NTISEZERANA. Ces deux stations- service ne peuvent pas passer deux jours sans servir du carburant tandis que les autres stations- service de la province sont presque toujours à sec.

Le prix du ticket de transport sur le trajet Bujumbura- Cibitoke varie de 6000 à 10000 francs au moment où le prix officiel est de 5000francs.

Les habitants des provinces Bubanza et Cibitoke affirment que personne ne serait capable de voyager n’eût été les stations de ces hautes autorités.

Les dessous de l’affaire Kira Hospital.

Le dossier Kira Hospital prend d’autres tournures. Suite aux violations du droit dans la gestion de cet hôpital et l’emprisonnement du Dr Christophe Sahabo, certains actionnaires menacent de porter plainte contre la SOCABU qui fait partie des actionnaires publiques de l’hôpital Kira. Ces actionnaires demandent la démission de Charles Ndagijimana qui a été choisi par le régime pour être le président du Conseil d’administration. Entretemps, le développement de Kira Hospital reste paralysé tandis que certains hauts gradés tirent sur les ficelles pour garder Christophe Sahabo en prison.

Les avocats de la société Suissmed International Limited possédant 47 % des actions et ceux du groupe des actionnaires divers ayant 18 % des actions au sein de la société KIRA HOSPITAL SA SWISS CLINIC viennent d’adresser une correspondance au président du Conseil d’administration de la société SOCABU SM dans laquelle ils accusent l’Administrateur Directeur Général de ladite société, en la personne de Charles NDAGIJIMANA,  de violation des dispositions légales et statutaires de la société Kira Hospital Suiss Clinic dont il assure aujourd’hui la présidence pour le compte de SOCABU. 

Parmi les torts imputés à Charles NDAGIJIMANA figurent les accusations mensongères portées à l’endroit du directeur général dudit hôpital, le docteur Christophe SAHABO, des accusations qui, une fois arrivées aux oreilles du numéro un burundais, ont abouti à la destitution du docteur Christophe SAHABO sous prétexte que le gouvernement, en tant qu’actionnaire, n’avait plus confiance en lui.

Les avocats des actionnaires ci-hauts mentionnés accusent également Charles NDAGIJIMANA d’être à l’origine de l’arrestation du docteur Christophe SAHABO et du retrait du passeport du Président du Conseil d’Administration de Kira Hospital, le Dr Jean David Pillot, lequel a par après été contraint de démissionner et de quitter le pays.

Le mandataire de la SOCABU est également reproché de s’être autoproclamé Président du Conseil d’administration de l’hôpital Kira sans parler du fait qu’il a continué à tenir des réunions du conseil d’administration sans que le quorum exigé soit atteint.

Un autre fait reproché à Charles NDAGIJIMANA concerne le fait qu’il a commandité  un audit en ignorant les actionnaires privés qui totalisent pourtant 65 % du capital social dudit hôpital. Ici, la partie lésée fait savoir que cet actuel président du conseil d’administration a violé les articles 355, 356, 359, 361 et 365 du code des sociétés privées et à participations publiques ainsi que les articles 9 et 11 des statuts régissant l’hôpital Kira.

Se basant toujours sur le code des sociétés privées et à participations publiques, ces actionnaires accusent également Charles NDAGIJIMANA d’avoir violé les articles 399 et 400 en osant demander le 19 juillet aux autres actionnaires de justifier leurs apports au capital social du Kira Hospital au lieu de les consulter dans les archives du rapport remis 4 mois plus tôt, c’est-à-dire le 31 mars de cette année.

Pour conclure, les avocats de la société Suissmed International Limited et ceux du groupe des actionnaires divers qui possèdent 65 % des actions au sein de la société KIRA HOSPITAL SA SWISS CLINIC demandent la démission de Charles NDAGIJIMANA au poste de président du conseil d’administration de l’hôpital Kira. Ils soulignent également qu’ils comptent intenter une action en justice contre cet administrateur et/ou contre la SOCABU en prouvant que ce dernier, dans l’exercice de ses fonctions, a commis des fautes qui ont causé un dommage grave à la société Kira Hospital.

Magouilles à l’origine de la crise.

Cela va faire plus de 4 mois que la crise au sein de Kira a été déclenchée par le service national des renseignements burundais et Charles Ndagijimana qui est l’actuel ADG de la SOCABU et président du conseil d’administration de l’hôpital Kira. Outre les accusations contre l’ancien directeur Christophe Sahabo de mauvaise gestion ou de gestion opaque de l’actionnariat, des informations qui filtrent indiquent  plutôt qu’un investissement de 10 millions de dollars américains est l’élément central à l’ origine de cette crise. Ce montant constituait un financement destiné au développement et à la croissance de l’hôpital Kira et allait être donné par un investisseur suisse pour son développement et sa croissance.

D’après nos sources, certains hauts dignitaires burundais qui ont téléguidé Charles Ndagijimana visaient de détourner cette cagnotte dès lors que l’argent allait être transféré à la banque centrale. Gabriel Nizigama alias Tibia,  l’actuel chef de cabinet civil du président de la république, parenté et parrain de mariagede Charles Ndagijimana, est cité comme étant derrière ce plan macabre.

Nos sources révèlent également que l’arrestation de Christophe Sahabo a engendré l’arrêt du transfert des 10 millions de dollars financés par un investisseur suisse alors que les discussions y relatives étaient avancées.

A ce jour,  le dossier est devenu compliqué. Non seulement les raisons derrière l’arrestation du Dr Sahabo ont causé la paralysie de certaines activités de l’hôpital mais aussi son dossier judiciaire n’avance pas.

Nos sources en justice au niveau de la Cour d’Appel révèlent que visiblement le dossier est vide sur le plan judiciaire mais plutôt que les raisons politiques pèsent toujours pour le garder en détention. Selon les mêmes sources, il existe une main politique qui ordonne son maintien en détention. Pour le moment, la défense du Dr Christophe plaide toujours  sur la forme et après la fin des vacances judiciaires, il sera probablement temps d’entrer dans le fond du dossier.

Là aussi, nos sources indiquent que les choses sont toujours compliquées. En plus de ce dossier vide, une partie des actionnaires possédant 65 % des actions au sein de Kira Hopsital menacent actuellement de poursuites contre l’Etat burundais sur le plan administratif suite aux violations graves des règles dans la gestion de l’hôpital Kira.

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