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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Don d’n million de dollars américains pour lutter contre la fièvre de la Vallée du Rift au Burundi

Le  Fonds central d’intervention d’urgence, CER, alloue 1 million de dollars à la lutte contre la fièvre de la Vallée du Rift au Burundi. Cette somme débloquée par  CERF va aider   dans les zones déjà touchées par la fièvre.

Près de 340 000 personnes dans les zones touchées par la fièvre de la Vallée du   Rift au Burundi bénéficieront sur cette somme d’un million de dollars. Selon un communiqué de presse  sortie à Bujumbura le 20 juillet 2022  par le Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires,  Ocha, c’est le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Martin Griffiths qui a débloqué cette somme.

 

 Selon ce  communiqué,  Damien Mama, Coordonnateur résident des Nations Unies a indiqué qu’actuellement 50 % des personnes les plus vulnérables du pays ciblées par le Plan de réponse humanitaire, HRP pour le Burundi, vivent dans les provinces où la fièvre de la Vallée du Rift, FVR, est la plus présente. Selon ce communiqué d’Ocha du 19 juillet, le HRP avait reçu 5,1 % des 182 millions de dollars requis. Ce niveau de financement extrêmement bas entrave l’aide humanitaire.

Damien Mama  a déclaré, indique le communiqué,  qu’il était  très reconnaissant au CERF pour sa réponse rapide dans l’allocation des fonds pour lutter contre la FVR. Cela permet à l’OMS et à la FAO d’amplifier l’assistance dans les provinces touchées.

Pour ce communiqué signé OCHA, la  FVR touche principalement le bétail, notamment les bovins, et les petits ruminants. L’élevage est l’un des secteurs clés de l’économie du Burundi. Elle représente selon le communiqué  14 % du PIB. Ocha estime que  la perte de bétail pour les agriculteurs a des conséquences considérables sur les moyens de subsistance des habitants. Des conséquences qui  représentent  des pertes à la fois d’actifs et de sources de revenus, poussant potentiellement des familles entières dans la pauvreté, l’insécurité alimentaire et une malnutrition plus profonde du moins selon le communiqué de presse de Ocha.

Cette organisation onusienne précise qu’aucune infection humaine n’a été rapportée au Burundi bien que cela reste une possibilité notamment par les moustiques ou par contact direct avec des animaux infectés.

Détournement de trois millions de francs burundais dans ce centre de santé de Gitara

Le personnel et le comité de santé du centre de santé de Gitara en commune Gisozi de la province Mwaro dénoncent le détournement de trois millions de francs burundais dans ce centre de santé. Ils pointent du doigt l’ancien titulaire de ce centre et son gestionnaire d’être responsables de ce vol en complicité avec le médecin chef du district sanitaire de Fota.

Après avoir entendu parler des cas de détournements des fonds au centre de santé de Gitara en commune de Gisozi, le comité de santé chargé du suivi des activités de ce centre a mené une enquête et a pu constater qu’un montant de trois millions de francs burundais a été détourné. Les responsables seraient l’ancien titulaire dudit centre de santé et son gestionnaire selon le comité de santé. Ce dernier accuse également le médecin chef du district sanitaire de Fota d’être complice pour n’avoir pas sanctionné les responsables de ce vol comme le témoigne un des membres de ce comité de santé.   « L’argent a été détourné par l’ancien titulaire de ce centre de santé du nom de Didace Niyongabo et son gestionnaire prénommée Jeanne en complicité avec le médecin chef du district sanitaire de Fota, Nazaire Ndereyimana. Au lieu d’être sanctionnés, les responsables du vol ont été simplement mutés ailleurs par le médecin chef de district. L’un des accusés a été muté à Gisozi et l’autre au centre de santé de Rwintare et le dossier a été ainsi bouclé ».

Pour les membres du comité de santé, les responsables de ce vol devraient être sanctionnés conformément a la loi car le fait d’être mutés ailleurs n’est pas une sanction surtout que l’un des présumés coupables a été muté dans un centre de santé situé tout près de son domicile. Pour le moment, les patients qui fréquentent ce centre de santé manquent de médicaments parce qu’il  n’y a pas d’argent pour s’approvisionner. Le personnel et le comité de santé du centre de santé de Gitara demandent au ministère de la santé publique d’effectuer une descente sur terrain pour s’enquérir de la situation. « Le centre de santé manque déjà  certains médicaments parce qu’il n’a pas d’argent pour s’en approvisionner. Nous demandons au ministère de la santé publique d’intervenir pour éviter qu’il y ait des victimes au sein de la population qui fréquente ce centre de santé », a- t – il poursuivi.  

Contacté à ce propos, le Dr Nazaire Ndereyimana, médecin chef du district sanitaire de Fota, a indiqué qu’il n’est pas au courant de ce cas de vol.

Dans leurs casernes, les militaires et policiers sont mal nourris.

Les militaires et policiers résidant dans les camps reçoivent des rations de mauvaise qualité suite aux  vols commis par les chargés de stock. De plus, ils ne reçoivent plus certains aliments comme avant.

Certains militaires et policiers burundais révèlent qu’ils sont nourris de certains aliments d’une mauvaise qualité.  Ce militaire dit qu’ils sont nourris de haricots de mauvaise qualité suite aux magouilles faites par les chargés de la logistique. « On est nourri de haricots de mauvaise qualité. Les militaires soupçonnent le chargé de la logistique de détourner les haricots se trouvant dans le stock pour les échanger avec ceux des commerçants en mauvais état suite au manque de clients. Ces commerçants donnent de l’argent par la suite à ce chargé de la logistique. Vous comprenez qu’il n’agit pas tout seul. Il est clair qu’il a la complicité du commandant du camp ».

Même son de cloche au niveau de la police burundaise. Un des policiers qui s’est entretenu avec la RPA parle de deux stratégies utilisées par les chargés de la logistique pour voler. « Les chargés de la logistique reçoivent un budget destiné à l’achat de la nourriture. Puis, ils s’entendent avec les commerçants qui fournissent soit des haricots de mauvaise qualité à bas prix, soit ils échangent les stocks de haricots de bonne qualité avec ceux de haricots de mauvaise qualité moyennant un versement d’argent de la part des commerçants ».

En plus de ces haricots de mauvaise qualité, certaines sortes d’aliments comme les légumes, les pommes de terre et les cornes bœufs ne sont plus servis comme avant. Ces militaires et policiers demandent aux hautes autorités de l’armée et de la police de mener des enquêtes sur ces cas de vol afin de les bannir. 

A ce sujet, la rédaction de la RPA a téléphoné les deux portes paroles de l’armée et de la police. Désiré Nduwimana, porte-parole de la police burundaise, a dit que les propos des policiers sont mensongers et que s’il existe un cas avéré ces policiers devraient s’adresser à l’autorité hiérarchique tandis que Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée a préféré raccrocher après une brève présentation.

Obligés de respecter le prix officiels, certains bistrots de Gitega commencent à fermer.

Certains bistrots de la ville de Gitega sont en train de fermer suite à la récente mesure du gouverneur de la province de Gitega pour le strict respect des prix officiels des boissons Brarudi. Les tenanciers de ces boissons trouvent  que le gouverneur s’est précipité de prendre une telle mesure en ignorant les vrais problèmes liés à la pénurie de ces boissons et du carburant dans le pays.

A la fin de la semaine dernière, le gouverneur de la province de Gitega, Venant Manirambona, a organisé une réunion dans laquelle ont participé toutes les personnes concernées par la commercialisation des boissons de la Brarudi. Ces personnes provenaient de toutes les communes de cette province.

Une des mesures qui ont été prises au cours de cette réunion est que les prix officiels de ces boissons soient respectés. A titre illustratif, il a été convenu que la grande Amstel sera vendu à 2000 francs alors qu’elle se vendait entre 2.300 et 2.500 francs. Le prix de la grande bouteille de Primus sera désormais à 1500 francs alors qu’elle s’achetait entre 1700 et 2000 francs. L’Amstel Bock de 33 Cl sera vendu à son prix officiel de 1400 francs alors que son prix variait actuellement entre 1800 et 2000 francs par bouteille.

Suite à cette mesure, plusieurs bistros sont sur le point de fermer depuis dimanche dernier. Leurs propriétaires expliquent qu’ils sont obligés de vendre la boisson d’Amstel Royal seulement alors que cette boisson n’a pas une grande clientèle. Ce qui cause une grande perte pour eux.

Les bistrots qui continuent à fonctionner sont ceux dont les propriétaires ont refusé de suivre les prix officiels. Ces vendeurs des boissons de la Brarudi déplorent que le gouverneur ait pris cette mesure à la hâte tout en oubliant que la hausse des prix de ces produits de la Brarudi est consécutive à plusieurs facteurs.

Premièrement, ils disent que la Brarudi distribue une quantité insuffisante de ces boissons et demandent à la Brarudi de produire une quantité suffisante de boissons pour tout le pays.

 La deuxième raison qu’ils avancent est la pénurie du carburant qui entraine la hausse des prix de transport de ces boissons. Ils demandent au gouvernement de résoudre ce problème.

De leur côté, les consommateurs des produits de la Brarudi demandent au gouvernement, à la Brarudi et aux vendeurs de ces boissons de trouver ensemble des solutions pour que les prix de ces boissons soient revus à la baisse. En l’absence de ces produits de la Brarudi, certains d’entre eux sont obligés de consommer d’autres boissons très alcoolisées contenues dans des bouteilles en plastique et très mauvaises pour la santé.

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