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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Persistance de la pénurie des produits Brarudi à Ruyigi

La pénurie des produits Brarudi persiste dans la province de Ruyigi. Le peu de produits disponible est accaparé par les seuls administratifs. La population demande à ces administratifs de se ressaisir et de partager le peu avec les autres citoyens.

Les prix des produits Brarudi augmentent du jour au lendemain dans la province de Ruyigi. Un habitant de cette province qui s’est entretenu avec la RPA fait le point sur les prix pratiqués actuellement par rapport aux prix officiels. «La Primus qui s’achetait au prix officiel de 1500 s’achète pour le moment entre 2000 et 2500 francs. Le prix officiel de l’Amstel est de 1800 mais s’achète aujourd ‘hui  entre 2700 et 3000 francs. La Primus de 50 Cl communément appelée bajou s’achetait 1000 au prix officiel mais pour le moment s’achète entre 1400 et 1500 francs. L’Amstel de 33 Cl qui s’achetait officiellement à 1200 s’achète à 1500 francs».

En plus de la pénurie qui s’observe s’ajoutent certains administratifs qui s’accaparent de peu de boissons disponibles. La population pointe du doigt le chef de la zone de Rusengo. «Sur les dépôts de la Brarudi, ces boissons sont rares. Les propriétaires des bistrots se font inscrire et attendent longtemps pour en avoir. Une fois disponibles, ils les transportent pour  les revendre en Tanzanie. Par exemple, un certain Patrice IRAKOZE, chef de la zone de Rusengo vient chaque fois au depot pour s’en procurer. Et c’est sa femme qui s’y présente souvent. On lui donne chaque fois 20 caisses alors qu’il n’a pas de cabaret.», a- t- il ajouté

Pour le moment, les gens qui ont des fêtes de circonstances ont de la peine pour trouver ces produits Brarudi. La population demande aux administratifs de partager le peu de produits disponibles avec les autres citoyens.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Patrice IRAKOZE, chef de la zone de Rusengo, pour qu’il s’exprime sur ces allégations de la population.

Guéguerre au sein de Pona Pharmaceutical

Les responsables de la Société Pona Pharmaceutical sont dans une tourmente administrative après le scandale de fabrication et de commercialisation des stupéfiants. Actuellement, ils sont à couteaux tirés et bloquent le fonctionnement de la société.

La fabrication des produits douteux et la gestion mafieuse sont entre autre les défis auxquels est confrontée la société Pona Pharmaceutical. Depuis bientôt 1 mois, cette société est paralysée par non seulement des problèmes d'ordre financier mais aussi les responsables au plus haut niveau ne s'entendent plus sur les mécanismes de gestion.

En date du 18 juillet de cette année, le vice-président du conseil d'administration de Pona pharmaceutical, Martin Majambere a improvisé une réunion du conseil au cours de laquelle il a destitué l'actuel Directeur Général, Emmanuel Bamenyekanye et a procédé à son remplacement par un nouveau Directeur Général dont l'identité n'est pas encore claire. Dans la foulée, le président du conseil, Elie Ntihagowumwe a annulé les décisions de son adjoint qu'il a qualifiées d'irrégulières.

Actuellement, la société aurait deux directeurs généraux qui se disputent le droit de signature. Une situation qui paralyse la société et pénalise le personnel.

Des sources internes pointent du doigt Prosper HAKIZIMANA alias Gisiga, un des actionnaires qui a déjà été accusé d'exploiter la société à des fins mafieuses. Début 202, le nommé Gisiga avait entrainé la société dans la fabrication et la commercialisation des stupéfiants. Suite à des pressions internationales, lui et l'ancien Directeur Général, le Kenyan Nyamuthe, avaient séjourné temporairement en prison avant d'être mystérieusement sortis de prison.

Un cadre de Pona Pharmaceuticals craint la volonté de l'homme d'affaires, Gisiga, de vouloir impliquer à nouveau la société dans ses affaires mafieuses. A ce propos, une réunion urgente des actionnaires aurait été tenue ce mardi (à suivre).

Les dessous de la pénurie du carburant au Burundi.

Une nouvelle société importatrice du carburant aurait une part dans la pénurie du carburant au Burundi. Nommée PRESTIGE, la société exporte depuis quelques temps en R D Congo le carburant destiné au Burundi. Plus encore, la société perturberait beaucoup INTERPETROL qui était jusqu’ici le principal importateur et vendeur du carburant au Burundi.

La pénurie du carburant perdure au Burundi. Depuis, des secteurs de l'économie nationale sont presque tous paralysés et en particulier celui des transports. Parmi les raisons généralement avancées par les autorités parmi lesquelles le Président de la Républiquen Evariste Ndayishimiye, se trouvent la hausse du prix du carburant sur le marché international, le manque de devises et très récemment la guerre en Ukraine.

Pourtant, des raisons inavouées se trouvent être également derrière cette crise du carburant au Burundi. Les enquêtes de la RPA révèlent un nouveau venu dans le secteur pétrolier burundais. Une société dénommée PRESTIGE, dont l'identité des patrons reste un mystère, serait impliquée dans un commerce frauduleux du carburant. Cette société qui reçoit des devises de la banque centrale burundaise pour importer le carburant vend ses produits frauduleusement en République Démocratique du Congo via le lac Tanganyika et des postes frontaliers en dehors des heures de service. Parallèlement à cette vente mafieuse, la société PRESTIGE déstabilise, selon plusieurs sources, les activités de la société Interpetrol, principal importateur du carburant. Dans notre livraison de demain, vous découvrirez les responsables derrière cette magouille ainsi que les pratiques de la société PRESTIGE.

Les anciens combattants handicapés demandent une ordonnance d’application d’un décret présidentiel vieux de 8 mois.

Les anciens combattants handicapés demandent au ministre de la défense de sortir une ordonnance portant modalités pour bénéficier de l’aide auprès du gouvernement. Le décret présidentiel qui donne droit aux anciens combattants de bénéficier de cette aide totalise 8 mois depuis sa signature mais ne peut pas être appliqué sans une ordonnance ministérielle pour définir les modalités d’application.

Le décret présidentiel portant statut des anciens combattants date du 18  novembre 2021. Ce décret réserve à tout ancien combattant handicapé différents avantages.

Au chapitre 3 de ce décret en son article 11,  parmi ce que doit bénéficier un ancien combattant figure entre autre une formation professionnelle compatible à son handicap, une pension d’invalidité équivalente au salaire brut de son grade, des appareils orthopédiques telles que des prothèses ou orthèses,  des appareils de mobilités tels qu’une chaise roulante, des béquilles et autres. Dans le même article, un ancien combattant a droit à un logement adapté à son invalidité et dont il peut disposer de son vivant et qui devient la propriété de ses ayants droits en cas de décès, une prise en charge médicale et orthopédique dans les structures sanitaires publiques ou privées ou à son domicile, une subvention en eau et un appui juridique pour défendre ses droits en cas de besoin.

Toutefois, ces anciens combattants ne peuvent rien bénéficier avant la sortie d’une ordonnance ministérielle qui détermine les modalités d’application de ce décret.

Ces anciens combattants totalisent 8 mois à demander au ministre de la défense de sortir cette ordonnance mais en vain comme l’indique cet ancien combattant. « On nous a demandé d’attendre l’issu de la commission en place qui étudie les modalités d’application avant de sortir l’ordonnance ministérielle qui accompagne ce décret du président afin que ces avantages commencent avec le nouveau budget. Mais jusque-là, le mois de juillet a touché à sa fin. On ne sait pas où en est le processus ».

Les anciens combattants demandent au ministre de la défense de signer cette ordonnance afin qu’ils puissent bénéficier de tous ces avantages.

Les anciens combattants qui ne vivent pas sur les chefs-lieux ne bénéficient ni de la ration alimentaire  ni des soins de santé.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Floribert BIYEREKE, porte-parole du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, pour de plus amples éclaircissements.

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