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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les administratifs de Mishiha démolissent des maisons en violation de la loi.

Les habitants de la commune Mishiha, province Cankuzo crient à l’injustice. Non seulement leurs administratifs leur ont fait démolir leurs maisons alors qu’ils ne sont pas concernés, mais en plus ils s’insurgent contre le favoritisme qui a caractérisé cette action.

Les habitants de la commune Mishiha disent qu’ils n’ont violé aucune loi lorsqu’ils ont construit leurs maisons. Raison pour laquelle ils trouvent injuste cette décision de démolir leurs maisons surtout qu’aucune route goudronnée ne passe dans les environs. « Nos maisons sont construites sur la route Cankuzo-Mishiha. Cette route n’est pas goudronnée mais on nous a intimé l’ordre de démolir nos maisons car construites en violation de la loi. Pourtant, le ministre de l’intérieur a indiqué que les maisons qui sont concernées par cette mesure sont des maisons qui sont construites à moins de 6 m d’une route goudronnée. Ce qui n’est pas le cas ici.  Nous sommes vraiment victimes d’une injustice », a indiqué un habitant.

Ces habitants dénoncent également le clientélisme observé dans cette action et demande à l’administration de considérer leurs gouvernés au même pied d’égalité. « Ce gouvernement ne considère pas la population de la même manière. Est-ce que ceux qui ne sont pas membres du parti au pouvoir n’ont aucun droit? C’est vraiment dommage qu’ils s’en prennent aux maisons des petites gens alors qu’elles sont construites à la même hauteur que celles de certains cadres ou militants du parti CNDD-FDD. Est-ce qu’ils sont plus burundais que nous ? », s’interroge un autre habitant.

A propos de ces lamentations, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Frédérick NZOYISABA, administrateur de la commune Mishiha pour de plus amples éclaircissements.

Le personnel de l’Onatel réclame des arriérés de salaires et cotisations.

Sit in du personnel de la société de télécommunication, Onatel, devant le bureau du directeur de cette société le matin de ce mercredi. Outre qu'ils viennent de passer 4 mois sans rémunération, ils réclament aussi la reprise des cotisations au sein de l'Institut national de sécurité sociale.

Ce personnel de l'Onatel a observé un sit in de 30 minutes devant le bureau du directeur général de cette société dans la matinée de ce mercredi. À part qu'ils viennent de passer 4 mois sans percevoir leurs salaires, ils dénoncent aussi la cessation depuis quelques mois des cotisations au sein des l'institut national de la sécurité sociale ainsi qu'au sein de la mutuelle de la fonction publique pour les bénéficiaires de la mutualité de santé. Pour ceux qui avaient déjà contracté des crédits auprès des institutions bancaires, ils déplorent déjà les saisies des garanties qu'ils avaient données. Le directeur général de l'Onatel reconnait plutôt 3 mois de salaire impayés. Privât Kabeba accuse ce personnel de ne pas être productif. Pour lui, ce personnel sera régularisé si, une fois, il se met à l'œuvre pour être plus productif, ce qui n'est pas tranquillisant pour eux.

Les habitants de Gitega dénoncent le favoritisme du travail des motos durant la nuit.

Les habitants de la ville de Gitega s’indignent de la mesure, qui dure bientôt deux mois, d’empêcher les conducteurs de motos de travailler la nuit. Ils dénoncent également que cette mesure  ne touche pas tous les  conducteurs de motos.  Le peu qui travaille la nuit  hausse comme ils veulent les tarifs  du soir.

Depuis l’insécurité qui s’est observée au mois de mai en Mairie de Bujumbura où des grenades ont été jetées dans les parkings de bus, une mesure qui empêche les conducteurs de motos de travailler au-delà de 18heures a été instaurée. Les motos qui ne respectent pas cette mesure sont arrêtées par des policiers et des imbonerakure qui sont chargés de la sécurité dans des associations de conducteurs de motos. Selon nos sources, cette mesure a été prise par les autorités qui évoquaient comme motif le renforcement de la sécurité dans la capitale politique du Burundi. Mais cette mesure est décriée par les habitants qui dénoncent les deux poids deux mesures qui la caractérisent. Selon ces habitants, certains conducteurs de motos continuent de travailler même au-delà des heures fixées par les autorités de la ville de Gitega. Un d’entre eux témoigne. « Par exemple, il y a 10 motos qui déplacent les employés de l’entreprise appartenant au Général Wakenya qui produisent  des produits à base de gingembres.  Même le commissaire n’ose pas les arrêter. Les motos qui appartiennent aux imbonerakure travaillent durant toute la nuit sans être inquiétés. Autre chose, il y a des policiers qui prennent les motos saisis et puis les utilisent pour chercher de l’argent ».

Ces conducteurs de motos qui travaillent au-delà des heures convenues haussent de manière excessive les prix de transport, indiquent toujours les habitants de la ville de Gitega. Un de ces habitants demande que cette mesure soit levée. « Tu peux quitter le quartier Magarama jusqu’en ville et on te fait payer 2000 francs brundais, ou bien quand tu te rends à Rutonde, tu payes soit 3000 ou 4000 francs burundais. En temps normal pour se déplacer en ville de Gitega à moto, on nous faisait payer 500 francs. C’est vraiment insupportable. Personnellement, comme les autorités aiment dire que la paix règne au pays, je pense que c’est incompréhensible ce qui se fait. En principe dans un pays où la sécurité est stable les gens travaillent 24h/24 ».

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre sur téléphone Venant Manirambona, le gouverneur de la province de Gitega pour entendre sa réaction aux sollicitations de cette population mais il a refusé de s’exprimer après brève présentation.

Des élèves victimes de la machination pour destituer le coordinateur du camp de Nduta.

Les mésententes entre Caritas et le coordinateur du camp de Nduta causent un disfonctionnement dans le secteur de l’éducation. Des examens commencent même à être ajournés  car ce coordinateur ne veut pas être corrompu 

Cette tension a pris naissance avec le retour au Burundi de l’ancien coordinateur des travaux de Caritas au camp des réfugiés de Nduta.  En effet, le nouveau coordinateur aurait refusé de se plier aux exigences des tanzaniens qui veulent le manipuler. Et ces derniers ont pris comme astuce la perturbation du secteur de l’éducation pour précipiter la destitution dudit coordinateur. Notre source à Nduta témoigne. « Les chefs tanzaniens ne s’entendent pas avec le nouveau coordinateur qui a remplacé l’ancien récemment rapatrié au Burundi. Pour ces derniers, si tu n’es pas prêt à les soutenir dans leurs magouilles, ils font tout pour créer le désordre et soulever les élèves afin que tu sois destitué ».

Les conséquences de ces perturbations se répercutent sur les élèves, selon toujours notre source. « Ce lundi jusqu’à 14 heures, l’examen n’était pas encore disponible et nous avons décidé de le faire ce mardi dans le temps réservé à l’alternance car mercredi il y a un autre examen. Ce report n’arrange pas les élèves qui se retrouvent contraints de passer les examens deux jours d’affilé, sans alternance ».

De leur côté, les réfugiés demandent que ces mésententes au sommet cessent afin que les élèves n’en soient pas victimes.

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