Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les agriculteurs demandent la régularisation avant de payer d’autres avances pour les fertilisants.

Les agriculteurs sont contre le communiqué  du ministre de l’agriculture leur appelant au paiement  des avances pour  l’achat des engrais chimiques produits par l’usine FOMI  pour la saison culturale  A de l’année 2023. Ils exigent d’abord la  régularisation sur les quantités d’engrais dont la totalité de la somme d’argent nécessaire a été payée depuis l’année 2021.

Le versement des avances  pour les agriculteurs qui sollicitent les engrais chimiques produits par l’usine FOMI se fait sur les comptes de la poste, de la COOPEC  et de la MUTEC.

Dans le communiqué sorti ce 10 août, le ministre de l’agriculture appellent également les responsables administratifs et  agricoles de sensibiliser les agriculteurs surtout ceux regroupés au sein des coopératives sur une meilleure préparation  de la saison culture A de l’année 2023.

Certains agriculteurs  qui se sont entretenus avec la RPA n’ont pas bien accueilli  ce communiqué dans la mesure où ils n’ont pas encore reçu toutes les quantités de fertilisants payées depuis l’année 2021. «Nous, riziculteurs de la localité de Mpanda,  sommes beaucoup  inquiets par cette situation. Il y a des quantités d’engrais chimiques que nous n’avons pas encore reçues alors que nous avons déjà payé  la totalité du montant exigé depuis 2021 pour les saisons culturales A et B. Nous ne savons pas  le problème qui serait entre le gouvernement et la société FOMI. Nous demandons que cette question soit résolue pour continuer le processus normalement et afin de ne pas encore une fois enregistrer des pertes», a indiqué un riziculteur de Mpanda.

 Même son de cloche pour les agriculteurs de la commune Rugombo en province de Cibitoke. Ces derniers  déplorent le fait que même le peu  d’engrais chimiques disponible est  distribué à certains commerçants qui, par après, le revendent à des prix exorbitants. « En ce moment  où je te parle,  on est en train de distribuer des engrais ici à la coopérative de Rugombo. Pourtant, ce sont les grands  commerçants qui en bénéficient  au détriment de nous les agriculteurs  et qui les revendent à 40 voire  45 mille francs le sac. Nous sommes toujours en possession des bordereaux car nous avons déjà remis les jetons. Ils veulent donc que nous continuions à payer de l’argent alors que nous travaillons à perte », se lamente un agriculteur de Rugombo.    

Le paiement des avances pour l’achat des  engrais chimiques de l’usine FOMI a débuté  le 8 pour se clôturer le 21 de ce mois d’août  tel que mentionné dans  le communiqué du ministre Déo Guide RUREMA.

L’administratrice de la commune de Kanyosha a été suspendue de ses fonctions.

Suspension de ses fonctions ce mardi de l’administratrice de la commune de Kanyosha en province de Bujumbura par le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.  Elle  est entre autre accusée de mauvaise gestion financière de cette commune et de détournement des cotisations du personnel à l’INSS et à la Mutuelle de la Fonction Publique.

Géneviève Ntahomvukiye est le nom de l’administratrice de la commune de Kanyosha en province de Bujumbura qui a été suspendue de ses fonctions ce mardi 9 août 2022. Comme indiqué dans l’ordonnance ministérielle portant sa suspension, l’administratrice, Géneviève Ntahomvukiye est accusée de plusieurs manquements graves: la violation du code des marchés publics dans l’attribution irrégulière du marché des cahiers de ménage, le détournement des cotisations du personnel à l’INSS et à la Mutuelle de la Fonction publique, la violation du manuel des procédures administratives et financières en procédant aux dépenses communales en dehors du circuit normal et la falsification des procès-verbaux du conseil communal.

Géneviève Ntahomvukiye est le 4ème  administrateur communal qui est suspen de ses fonctions au cours de cette année 2022. D’autres administrateurs communaux qui ont été récemment suspendus après avoir été accusés de détournement et de malversations de fonds publics des communes dont ils avaient la gestion sont entre autre Pascal Sébigo, ancien administrateur de la commune de Kiremba en province de Ngozi et Jean-Pierre Niyongabo, ancien administrateur de la commune de Mutambu en province de Bujumbura. Les deux ont été suspendus à la fin du mois de juillet 2022. A ceux-là s’ajoute Adrien Ntunzwenimana, ancien administrateur de la commune de Nyabihanga en province de Mwaro qui a été limogé de ses fonctions au début du mois de février 2022 accusé de la vente illégale de 2 tonnes de sucre de la SOSUMO.

Le chef du service technique de la Sosumo accusé de détourner les fonds de la société

Le personnel du service technique de la société sucrière de Moso, SOSUMO, dénonce le détournement des fonds de cette société par le responsable de ce service. Ce responsable s’arrange pour s’abotter les machines en bon état et ne permet pas aux mécaniciens de les réparer pour les faire réparer aux particuliers en dehors de la SOSUMO à des montants trop élevés pour détourner une somme importante de ces frais.

Le personnel du service technique de la SOSUMO n’exerce pas convenablement son travail. Il reproche au responsable de ce service, Arnaud Nikuze, de faire réparer les machines en panne aux particuliers en dehors de la SOSUMO à un montant trop élevé pour détourner une somme importante de ces frais. Il ferait cela en collaboration avec un certain Désiré Ndayiragije. « Il s’arrange pour saboter les machines en bon état pour demander les frais de réparation. Il fait cela en collaboration avec un imbonerakure du nom de Désiré Ndayiragije. Pour avoir cette somme auprès de la société, il contourne les mécaniciens engagés au sein de la SOSUMO et  fait réparer ces machines soi-disant en panne aux particuliers à Bujumbura. Il arrive des cas où ils demandent un million de francs burundais pour faire réparer une simple panne et partage cette somme avec ce Désiré Ndayiragije », révèle une source à la Sosumo.   

Les employés de la SOSUMO demandent à la direction générale de cette société de prendre des mesures contraignantes à l’endroit de ce responsable du service technique accusé de détournement des fonds.  « Nous avons dénoncé depuis longtemps ce phénomène.  Mais, rien n’a été fait jusqu’à présent pour le contraindre d’abandonner ce genre de vol. Nous demandons à la direction de la SOSUMO de prendre des mesures qui s’imposent à l’endroit de ce responsable car de telles pratiques contribuent à la faillite de la société », précise notre source. 

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre  le Directeur Général de la SOSUMO, Aloys  Ndayikengurukiye.

L’administrateur de la commune Rumonge accusé de détourner du carburant.

L’administrateur de la commune Rumonge est accusé d’être impliqué dans le détournement du peu de carburant disponible durant ces jours de pénurie de produits pétroliers. Le carburant détourné est ensuite revendu  au marché noir par les membres de famille de cette autorité et certains imbonerakure.

Jérémie Bizimana, administrateur de la commune de Rumonge, est accusé par la population de détourner le peu de carburant disponible dans cette commune. Selon notre source à Rumonge, l’exemple le plus récent est celui de mardi et mercredi de la semaine dernière. « En pleine journée, l’administrateur a envoyé son chauffeur pour embarquer trois fûts de 750 litres. La population a tenté de s’accaparer de ce carburant mais le chauffeur leur a indiqué qu’il pourrait les renverser tous parce qu’il est chauffeur de l’administrateur», révèle notre source.

Selon toujours notre source, la scène s’est passée le mardi à l’ endroit dit Kwiteba chez Tito et la même personne a récidivé le lendemain, mais cette fois-ci,  à la station située près du marché de la place. La même source précise que ce carburant est ensuite revendu au marché noir dans différents endroits, surtout à Buruhukiro par le petit-frère dudit administrateur, à Mutambara ainsi que dans la localité de Rukinga chez un certain Mbogo.

Certains imbonerakure proches de cet administratif ont également été confiés la tâche d’écouler ce carburant. La RPA a pu se procurer les noms de certains de ces imbonerakure. Il s’agit notamment du nommé Kabura, connu sous le sobriquet de Mwarabu. Celui-ci serait, selon toujours nos sources à Rumonge, le bras droit de l’administrateur communal de Rumonge. Il y a aussi les imbonerakure nommés Désiré et Aruna habitant à Birimba.

Selon certains habitants de la province de Rumonge qui se sont entretenus avec la RPA, les conséquences de ces pratiques se font de plus en plus sentir surtout dans le secteur du transport. En effet, le ticket de transport pour le trajet  Rumonge- Buyengero a triplé passant de 6 000 à 18 000 francs. Quant aux passagers qui vont de Rumonge à Kabumburi, ils paient aujourd ‘hui 10 000 francs alors qu’avant cette pénurie le ticket pour ce trajet ne dépassait pas 3 000 francs.

Pour le moment, les habitants de Rumonge se sentent abandonnés à leur propre sort surtout que même la correspondance envoyée au président de la république pour lui faire part de ces magouilles est restée sans réponse.

A propos de ces accusations, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Jérémie Bizimana, administrateur de la commune Rumonge, pour avoir sa version des faits.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 575 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech