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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le torchon brûle au sein du conseil d'administration de la société Pona Pharmaceutical

La Société Pona Pharmaceutical est fermée depuis bientôt deux semaines après un mois de chômage technique imposé à tout le personnel. D'après une source interne, des conflits de gestion au sommet de la société sont à l'origine de la crise qui secoue l'entreprise. Un des actionnaires, Prosper HAKIZIMANA dit Gisiga, déjà impliqué dans un commerce des stupéfiants serait au centre de la crise.

Depuis le 18 juillet, les portes de Pona Pharmaceutical sont fermées. À l'origine, un bras de fer entre les actionnaires et la direction générale.

Selon une source interne au sein de l'entreprise, le Directeur général de la société, Emmanuel BAMENYEKANYE a décidé, fin juin, un chômage technique en attendant l'arrivée des matières premières. Une décision contestée par un groupe d'actionnaires représentés par l'homme d'affaires controversé, Prosper HAKIZIMANA alias Gisiga.

Selon toujours notre source, le bloc contestataire a ordonné au vice- président du conseil d'administration de Pona Pharmaceutical, Martin MAJAMBERE, de tenir une réunion du conseil d'administration pour destituer l'actuel directeur général, Emmanuel Bamenyekanye. Une décision immédiatement annulée par le président du conseil d'administration, Elie NTIHAGOWUMWE, comme le stipule un document consulté par la RPA.

D'après un cadre de la société, cette situation prend en otage le personnel d'une soixantaine de personnes qui, depuis le chômage technique intervenu fin juin, n'a plus droit à aucune allocation. L'entreprise semble paralysée car la société semble avoir désormais deux directeurs généraux.

A propos de ce bras de fer, la rédaction a essayé de joindre le président du conseil d'administration, Elie NTIHAGOWUMWE, mais sans succès.

Il y a une année, cette société avait été secouée par un scandale de fabrication et commercialisation des stupéfiants à base d'éphédrine. L'actionnaire, Prosper HAKIZIMANA alias Gisiga, et l'ancien directeur général Joseph Nyamuthe avaient été temporairement arrêtés et emprisonnés à la prison Centrale de Rumonge avant que leurs parrains au sommet de l'état n’étouffent cette affaire dans des circonstances mystérieuses.

Suspension de deux administrateurs communaux de leurs fonctions

Les administrateurs des communes de Kiremba en province Ngozi et de Mutambu de la province Bujumbura ont été suspendus de leurs fonctions ce jeudi 28 juillet 2022. Ils sont accusés de la mauvaise gestion du patrimoine communal et de l’insubordination.

L’ordonnance ministérielle portant suspension de l’administrateur de Kiremba Pascal SEBIGO porte le numéro 530/1131 du 28 juillet 2022. Selon cette correspondance, cet administratif est accusé d’insubordination, d’abus de pouvoir, de non-respect des règles de procédure en matière de passation des marchés publics, sans parler de malversations et de mauvaise gestion des biens publics. Il a par conséquent été ordonné à ce que le gouverneur de la province Ngozi mette en exécution cette décision dès le jour de sa signature. Le ministère public a également été saisi pour enquêtes.

Ce jeudi même, une autre ordonnance ministérielle du genre a été sortie à l’endroit de l’ancien administrateur de la commune de Mutambu en province de Bujumbura. Jean Pierre NIYONGABO est, lui aussi, accusé de mauvaise gestion du patrimoine communal ainsi que de détournement des fonds destinés à l’appui des coopératives collinaires.

Selon nos sources, le montant pour lequel ce dernier serait poursuivi s’élève à 80 millions de francs burundais. Les mêmes sources font savoir que l’ex-administrateur, Jean Pierre NIYONGABO, est détenu dans un des cachots du service national des renseignements depuis mercredi le 27 courant.

  La population de Kiremba jubile et demande….

Après avoir appris la suspension et l’arrestation de l’administrateur de la commune de Kiremba, Pascal Sebigo, la population de Kiremba a poussé un ouf de soulagement. Par ailleurs, elle demande la libération des victimes de cet administratif qui croupissent injustement en prison. «D’abord, nous remercions le gouvernement pour cette décision si noble qui vient redorer son image. Au fait, cet administratif faisait ce que bon lui semble comme si il était au- dessus de la loi. Mais, nous regrettons que cet administrateur laisse derrière lui beaucoup de victimes. En effet, certains ont été contraints à l’exil, d’autres vivent dans la clandestinité tandis que d’autres croupissent en prison. Tout ce monde est victime de l’avidité de cet administratif car il les a sacrifié pour continuer ses magouilles sans être inquiété. Il a élaboré un plan diabolique et les a accusés sans preuves. Malheureusement, la justice est tombée dans son piège. Cette autorité a fait emprisonner injustement les gens depuis 2020. Ici, je donnerais l’exemple des habitants de Ruyumpu qui ont été arrêtés et détenus à la prison centrale de Ngozi sur l’ordre de cet administrateur.  Alors, nous demandons que la justice se ressaisisse afin de réhabiliter ces gens car ils sont innocents. La deuxième chose que nous demandons est que le président du conseil communal soit rétabli dans ses fonctions. L’excuse de sa maladie ne tient pas. S’il le faut, qu’on lui fasse faire des examens pour voir si réellement il est malade. Sinon, ce serait une honte pour tout le pays car ce n’est pas normal qu’une personne soit harcelé et malmené pour avoir dénoncé des fraudes et détournements de biens publics », s’est ainsi exprimé un habitant de Kiremba.

Des contributions forcées décriées à Mpanda.

Les habitants de la colline Kanenga de la commune de Mpanda en province de Bubanza s’insurgent contre les contributions forcées destinées à la construction d’une permanence du parti CNDD-FDD. Collectées par les responsables de ce parti au niveau collinaire ainsi que les jeunes imbonerakure dudit parti, les habitants de la place demandent à l’administration de mettre fin à cette persécution vu que ce genre de contributions ne devrait concerner que les seuls membres du parti au pouvoir.

Un groupe de personnes issues du comité exécutif du parti CNDD-FDD sur la colline Kanenga a été mis en place pour s’occuper de la collecte forcée de ces contributions. A la tête de ce groupe se trouve le responsable collinaire dudit parti. Selon nos sources, ils font  de la porte à porte de jour comme de nuit comme en témoigne cet habitant de la place. « Ce groupe est constitué de 5 personnes. Il s’agit de Jean-Luc NIZIGAMA, responsable du parti CNDD-FDD au niveau collinaire, le nommé Jean Paul, un certain Evariste BANGIRIMANA chargé du développement au sein du parti, le nommé Michel, responsable des jeunes imbonerakure ainsi que le secrétaire du parti nommé Ernest BIKORIMANA ».

A part ce forcing, ces habitants regrettent qu’au lieu de les mobiliser pour réhabiliter le bureau collinaire ainsi que les salles de classes qui n’ont plus de toitures, on les contraint à contribuer pour la permanence d’un parti dont ils ne sont même pas membres. « C’est incompréhensible qu’ils soient préoccupés par la construction de la permanence du parti alors que la colline vient de passer plus de 3 ans sans bureau. Et c’est sans parler de plusieurs salles de classes qui ont été complètement détruitestandisque d’autres ont vu leurs tôles emportés par les pluies. Plus grave encore, on ne nous a pas consultés avant de procéder à cette collecte. Si vous ne vous acquittez pas de cette contribution, on vous laisse une quittance qui porte le sceau du parti », ajoute- t- il.

Pour s’assurer que personne ne se désiste, des imbonerakure sont toujours présents lors de ces collectes afin d’ôter l’envie à quiconque aurait l’intention de s’y refuser. Des fois, soulignent nos sources, certains habitants se font même passés à tabac.  « S’il s’avère nécessaire, ils viennent accompagnés par des imbonerakure. Celui qui refuse de donner sa part de contribution est alors ligoté, puis tabassé par cette milice. Nous demandons alors que ces collectes cessent car non seulement cela ne devrait pas se faire pendant les heures de la nuit mais aussi ça devrait uniquement concerner les membres du parti au pouvoir », conclut- il.

A propos de ces lamentations de ces habitants de la commune de Mpanda, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les autorités administratives pour de plus amples éclaircissements.

Le Cndd- Fdd montre ses muscles pour garder le poste de chef de secteur de Mparambo II.

Le parti CNDD FDD est entrain de tout faire pour garder le poste du chef de secteur Mparambo II en commune de Rugombo de la province de Cibitoke. Les informations en provenance de  ladite commune font savoir que celui qui veut briguer ce poste l’avait occupé auparavant avant d’être limogé accusé du vol et d’autres magouilles.

 Le prénommé NYANDWI Jackson issu du parti CNDD- FDD mais aussi ancien chef de la colline Mparambo est celui qui veut être mis de force à la tête de cette colline par son parti. Selon nos sources en commune de Rugombo, celui qui devrait être à tête de cette colline cette fois est l’un des membres du parti CNL d’Agathon Rwasa qui est également parmi les membres du conseil communal de la commune de Rugombo.

Comme il a refusé d’intégrer le parti CNDD FDD, le poste lui a été refusé alors qu’il était en troisième position après celui qui avait remplacé Jackson Nyandwi. Ce dernier  a été caractérisé par des magouilles et la corruption durant son temps de règne à tête de cette colline. Ce qui lui avait conduit à la prison centrale de Mpimba comme le témoigne cet habitant. « Les crimes de ce Jackson sont multiples. Il a été chef de secteur dans le temps. A son époque, il a été emprisonné à la prison centrale de Mpimba à cause de la corruption. En effet, il avait saisi des pagnes de fraude. Par la suite, on lui a donné de l’argent pour qu’il libère les commerçants qui avaient ces pagnes. Il avait été emprisonné avec le chef de la position militaire de la rivière Rusizi.  Après sa libération, il a continué ces activités dans le parti CNDD- FDD. Voilà qu’il veut être de retour à la tête de cette colline. De plus, il n’est pas rentré chez lui depuis son retour de la prison. Il vit chez sa deuxième femme »

Les habitants de la commune de Rugombo indiquent que ce qui est en train d’être fait par le parti CNDD- FDD dans leur commune n’est qu’une démonstration de force. Selon eux, il est incompréhensible qu’ils soient dirigés par une personne qu’ils n’ont pas élue alors que celui qui le mérite est là. « Vous comprenez que les choses ne sont pas du tout bonnes surtout qu’il y a quelqu’un qui a été élu par la population selon la loi. Il est aussi accepté par la population. Mais voilà, ils sont en train de nous présenter des personnes que nous ne connaissons pas. Jusqu’à quand ce Jackson va continuer à nous diriger alors que même l’administration  ne le connais pas. Donc, ce qui est dit par le gouvernement est tout à fait le contraire de ce que fait le parti au pouvoir », se lamente un des habitants de la commune de Rugombo.   

Les sources de ladite colline continuent à affirmer que le parti CNDD- FDD ne fait que violer clairement la loi sans aucune crainte.

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