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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le commissaire provincial de Cibitoke soupçonné de vouloir détourner l’argent des motards de Rugombo

Les taxis motards de la commune Rugombo en province Cibitoke  s’insurgent contre la décision du  commissaire provincial de la police. Ce dernier leur exige chacun une somme de 20 milles francs pour peindre les motos d’une couleur spécifique aux taxi- motos de ladite commune. Une somme jugée trop élevée par ces conducteurs de motos qui suspectent que l’autorité policière veut  détourner une partie de cet argent.

Chaque conducteur de taxi moto de la commune Rugombo doit payer une somme de vingt mille francs burundais pour que sa moto soit peinte d’une couleur spécifique  aux motos taxi de ladite  commune. Selon ces conducteurs, c’est Bizumuremyi Jean Baptiste alias Mpagaze, le commissaire provincial qui a donné cet ordre. Mais, les concernés trouvent la somme trop élevée et injustifiée. L’un d’eux explique : « Ici à Rugombo, nous avons un sérieux problème. Le commissaire provincial de la police veut nous prendre de l’argent. Actuellement,  chaque moto de la commune Rugombo doit être peinte sur son garde boue de devant et derrière. Cela se fait au bureau communal. Avant, on a d’abord obligé cela aux taxis motards de Buganda et maintenant c’est notre tour. Mais, nous nous demandons à quoi sert tout cet argent qui va jusqu’à vingt mille francs alors que nous payons chaque jour  les frais de stationnement ».

Le poids des multiples collectes d’argent   pour diverses raisons commencent à peser lourd sur ces taxis motards de la commune Rugombo.  Ces derniers ont tenté d’obtenir des explications mais le commissaire  les a insultés, dénoncent-ils. « Récemment, on nous a fait payer dix mille francs pour chaque moto  en nous disant que c’est pour la construction des routes. Et voilà, nous sommes encore une fois de plus obligés de payer une somme de vingt mille francs juste pour une petite quantité de peinture qu’on met sur nos motos. Où allons-nous nous plaindre vraiment. Nous avons même essayé de lui demander l’objectif de cet argent et il nous a répondu que nous avons un problème mental et que ce n’est pas nous qui vont payer mais plutôt nos patrons. Est-ce que cela veut dire que nos patrons  donc méritent  de travailler à  perte ? », s’interroge notre source.

Ces motards interpellent  le président de la république et l’autorité hiérarchique du commissaire qu’est le ministre de l’intérieur pour suspendre cette décision.

Aujourd’hui, aucune moto n’a le droit de travailler sans avoir déjà payé cette somme de vingt mille francs. « Nous demandons au président de la république, s’il nous entend, d’arrêter ce comportement de ce commissaire. La moto paie l’assurance, elle paie le stationnement, les taxes annuelles et autres. Aucune moto n’a le droit de travailler sans être peinte donc sans  payer ces vingt milles. Nous n’avons plus du travail. Qu’ils nous disent s’ils veulent que nous soyons tous des voleurs. Que le ministre de l’intérieur demande la destination de cet argent et ce que l’on va faire avec » se plaint un des motards. 

Nos sources en commune Rugombo font savoir que les associations de ces taxis motards qui les obligeaient  dans le passé de payer beaucoup d’argent ont été suspendues.  Raison pour laquelle ils ne comprennent pas pourquoi cette situation se  reproduise.

A ce propos, la rédaction de la RPA a contacté le commissaire provincial de Cibitoke, Jean Baptiste Bizumuremyi alias Mpagaze mais sans le joindre sur son téléphone portable.

Les responsables sanitaires de Muyinga indexés d’avoir détourné les insecticides contre les moustiques.

Les habitants de la province Muyinga accusent leurs responsables sanitaires d’avoir détournés les insecticides destinés à la campagne de pulvérisation en cours  pour lutter contre les moustiques dans les ménages.  Presque  10 jours après le début de la campagne, ces habitants disent ne pas remarquer d’effet de cette pulvérisation. Ils affirment qu’ils ont utilisé des produits trop dilués  pour arriver à pulvériser dans tous les ménages avec la quantité restante.

Les habitants de la province Muyinga qui se sont confiés à  la RPA affirment que, depuis le début de la campagne de pulvérisation  d'insecticides le 06 novembre cette année, ils ne remarquent aucun effet de ces insecticides. Ils ont encore  beaucoup de moustiques dans leurs maisons. Celui-ci reproche aux responsables du secteur de la santé en province Muyinga d’avoir utilisé les produits  trop dilués. « Nous pensons que l’inefficacité des insecticides est dû au fait que le produit a été trop dilué. Nous avons beaucoup de moustiques partout dans nos ménages.  Malgré la pulvérisation  d’insecticide dans nos maisons, les moustiques sont nombreux », affirme- t- il.

De plus, les habitants de Muyinga affirment que ces responsables provinciaux du secteur de la santé  ont vendu la grande partie de ces insecticides  destinés à la campagne  aux agriculteurs qui les utilisent à leur tour dans leurs champs. « Ils nous avaient prévenu qu’un sachet  d’insecticide sera utilisé dans  une seule maison. Mais ce que nous observons, c’est que deux sachets sont pulvérisés dans  4 maisons. Les responsables sanitaires vendent ces insecticides aux grands commerçants et les agriculteurs qui les utilisent  dans leurs plantations. On dit que ces insecticides sont très efficaces pour tuer les insectes dans les plantations », révèle une source.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables du secteur de la santé  en province Muyinga pour s’exprimer sur ces accusations de la population.

Des hautes autorités citées dans la violation de la loi sur la stabulation permanente à Cibitoke.

Des autorités continuent d’être citées parmi les personnes qui violent la loi sur la stabulation permanente.

Les habitants de Rukana II en commune Rugombo de la province de Cibitoke se plaignent que des vaches des  autorités de cette province  abiment leurs  plantations. Ils interpellent les organes habilités à faire respecter cette loi par  tous.

Depuis le début de la mise en application de la loi sur  la stabulation permanente le 4 octobre dernier, nombreux éleveurs se sont mis ensemble et ont mis leurs vaches dans un endroit dite Gatoki dans la localité de Rukana II. Selon notre source, les propriétaires de ces vaches sont des personnes puissantes dont des autorités de la province Cibitoke

Les agriculteurs ayant des champs près de cet endroit où  ont été mises ces vaches indiquent qu’elles ne cessent d’aller brouter dans leurs champs. Cet habitant nous informe sur le nombre et la provenance de ces vaches. « Environ 5000 vaches sont rassemblées à Gatoki. Certaines sont venues de Gatumba, d’autres de Gihanga en province de Bubanza ».

Les habitants de la localité déclarent qu’ils connaissent déjà certains propriétaires de ces vaches. « On peut citer un  prénommé Mushobe,  un certain Eric Muhanyi et Bakasi pour ne citer que ceux-là. Il y en a d’autres qui sont venus de Mugina mais on ne peut pas connaitre leurs identités car ils sont nombreux à envoyer leurs vaches à Gatoki », déclare une source.

Les éleveurs et agriculteurs de la province Cibitoke disent ne pas comprendre pourquoi la loi sur la stabulation permanente n’est pas appliquée pour tout le monde jusqu’à ce que leurs champs soient envahis par les vaches d’autrui  par abus de pouvoir.

Ils demandent aux organes habilités de faire respecter la loi. La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre par téléphone Carême Bizoza, gouverneur de la province Cibitoke.

Les dessous de l’exécution de la mesure de démolition des constructions anarchiques.

Les chefs de différents quartiers de la ville de Bujumbura avouent ne pas être à mesure de mettre en application la décision concernant la démolition de constructions anarchiques appartenant à certaines autorités. Des inquiétudes face auxquelles le Ministre de tutelle semble avoir balayé d’un revers de la main ce mercredi au cours d’une réunion avec l’administration municipale.

Cette réunion avait rassemblé ce mercredi les autorités administratives de la ville de Bujumbura, du maire aux Chefs de quartier, sur convocation du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et du Développement Communautaire. L’objectif était de mettre en garde pour la toute dernière fois les personnes qui n’ont pas exécuté la mesure de démolition des maisons anarchiquement construites. Au cours de cette réunion, les responsables des quartiers ont décrié le fait que certaines autorités se soient opposées à la destruction de leurs maisons. Hussein Munyonge, chef de quartier 6 Mutakura, avait participé à ladite réunion. « Il y a ceux qui ont démoli leurs maisons et d’autres ont catégoriquement refusé. Tenez,  Monsieur le Ministre ! Un commissaire de police est venu et nous a dit que nous n’avons aucune autorité sur lui. Les autres habitants ont à leur tour refusé de démolir si il n‘accepte pas de le faire lui aussi. Ce commissaire de police nous a dit qu’il allait saisir le maire de la ville ainsi que vous, Monsieur le Ministre, arguant qu’il est affecté dans votre bureau. Nous avions déjà marqué sa maison pour la détruire. Et maintenant quand nous croisons son chemin, il se moque de nous et nous traite d’incapables », a avoué Hussein Munyonge.

Cependant, ces inquiétudes semblent n’avoir rencontré aucune considération de la part du ministre  Gervais Ndirakobuca. Ce dernier a plutôt profité de l’occasion pour menacer de renvoyer les responsables des localités où la mesure ne sera pas respectée. « C’est comme si ils vous ont alors destitués. Si une autorité administrative ne peut pas faire observer la mesure qui a prise, elle doit alors immédiatement être substituée. Vous dites que vous avez besoin du soutien du ministre. Vous avez le plein pouvoir de le faire. Pourquoi cette mesure a été respectée à l’intérieur du pays et pas ici. C’est incompréhensible » a menacé Gervais Ndirakobuca.

Pourtant, le deux poids deux mesures souligné par ces autorités administratives avait été mis en exergue par plus d’un depuis le début de l’exécution de cette mesure. A la fin de cette réunion, les autorités municipales se sont quand même engagées à faire strictement respecter la décision ministérielle.

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