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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les anciens combattants handicapés demandent une ordonnance d’application d’un décret présidentiel vieux de 8 mois.

Les anciens combattants handicapés demandent au ministre de la défense de sortir une ordonnance portant modalités pour bénéficier de l’aide auprès du gouvernement. Le décret présidentiel qui donne droit aux anciens combattants de bénéficier de cette aide totalise 8 mois depuis sa signature mais ne peut pas être appliqué sans une ordonnance ministérielle pour définir les modalités d’application.

Le décret présidentiel portant statut des anciens combattants date du 18  novembre 2021. Ce décret réserve à tout ancien combattant handicapé différents avantages.

Au chapitre 3 de ce décret en son article 11,  parmi ce que doit bénéficier un ancien combattant figure entre autre une formation professionnelle compatible à son handicap, une pension d’invalidité équivalente au salaire brut de son grade, des appareils orthopédiques telles que des prothèses ou orthèses,  des appareils de mobilités tels qu’une chaise roulante, des béquilles et autres. Dans le même article, un ancien combattant a droit à un logement adapté à son invalidité et dont il peut disposer de son vivant et qui devient la propriété de ses ayants droits en cas de décès, une prise en charge médicale et orthopédique dans les structures sanitaires publiques ou privées ou à son domicile, une subvention en eau et un appui juridique pour défendre ses droits en cas de besoin.

Toutefois, ces anciens combattants ne peuvent rien bénéficier avant la sortie d’une ordonnance ministérielle qui détermine les modalités d’application de ce décret.

Ces anciens combattants totalisent 8 mois à demander au ministre de la défense de sortir cette ordonnance mais en vain comme l’indique cet ancien combattant. « On nous a demandé d’attendre l’issu de la commission en place qui étudie les modalités d’application avant de sortir l’ordonnance ministérielle qui accompagne ce décret du président afin que ces avantages commencent avec le nouveau budget. Mais jusque-là, le mois de juillet a touché à sa fin. On ne sait pas où en est le processus ».

Les anciens combattants demandent au ministre de la défense de signer cette ordonnance afin qu’ils puissent bénéficier de tous ces avantages.

Les anciens combattants qui ne vivent pas sur les chefs-lieux ne bénéficient ni de la ration alimentaire  ni des soins de santé.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Floribert BIYEREKE, porte-parole du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, pour de plus amples éclaircissements.

Des contributions forcées décriées à Mpanda.

Les habitants de la colline Kanenga de la commune de Mpanda en province de Bubanza s’insurgent contre les contributions forcées destinées à la construction d’une permanence du parti CNDD-FDD. Collectées par les responsables de ce parti au niveau collinaire ainsi que les jeunes imbonerakure dudit parti, les habitants de la place demandent à l’administration de mettre fin à cette persécution vu que ce genre de contributions ne devrait concerner que les seuls membres du parti au pouvoir.

Un groupe de personnes issues du comité exécutif du parti CNDD-FDD sur la colline Kanenga a été mis en place pour s’occuper de la collecte forcée de ces contributions. A la tête de ce groupe se trouve le responsable collinaire dudit parti. Selon nos sources, ils font  de la porte à porte de jour comme de nuit comme en témoigne cet habitant de la place. « Ce groupe est constitué de 5 personnes. Il s’agit de Jean-Luc NIZIGAMA, responsable du parti CNDD-FDD au niveau collinaire, le nommé Jean Paul, un certain Evariste BANGIRIMANA chargé du développement au sein du parti, le nommé Michel, responsable des jeunes imbonerakure ainsi que le secrétaire du parti nommé Ernest BIKORIMANA ».

A part ce forcing, ces habitants regrettent qu’au lieu de les mobiliser pour réhabiliter le bureau collinaire ainsi que les salles de classes qui n’ont plus de toitures, on les contraint à contribuer pour la permanence d’un parti dont ils ne sont même pas membres. « C’est incompréhensible qu’ils soient préoccupés par la construction de la permanence du parti alors que la colline vient de passer plus de 3 ans sans bureau. Et c’est sans parler de plusieurs salles de classes qui ont été complètement détruitestandisque d’autres ont vu leurs tôles emportés par les pluies. Plus grave encore, on ne nous a pas consultés avant de procéder à cette collecte. Si vous ne vous acquittez pas de cette contribution, on vous laisse une quittance qui porte le sceau du parti », ajoute- t- il.

Pour s’assurer que personne ne se désiste, des imbonerakure sont toujours présents lors de ces collectes afin d’ôter l’envie à quiconque aurait l’intention de s’y refuser. Des fois, soulignent nos sources, certains habitants se font même passés à tabac.  « S’il s’avère nécessaire, ils viennent accompagnés par des imbonerakure. Celui qui refuse de donner sa part de contribution est alors ligoté, puis tabassé par cette milice. Nous demandons alors que ces collectes cessent car non seulement cela ne devrait pas se faire pendant les heures de la nuit mais aussi ça devrait uniquement concerner les membres du parti au pouvoir », conclut- il.

A propos de ces lamentations de ces habitants de la commune de Mpanda, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les autorités administratives pour de plus amples éclaircissements.

Le torchon brûle au sein du conseil d'administration de la société Pona Pharmaceutical

La Société Pona Pharmaceutical est fermée depuis bientôt deux semaines après un mois de chômage technique imposé à tout le personnel. D'après une source interne, des conflits de gestion au sommet de la société sont à l'origine de la crise qui secoue l'entreprise. Un des actionnaires, Prosper HAKIZIMANA dit Gisiga, déjà impliqué dans un commerce des stupéfiants serait au centre de la crise.

Depuis le 18 juillet, les portes de Pona Pharmaceutical sont fermées. À l'origine, un bras de fer entre les actionnaires et la direction générale.

Selon une source interne au sein de l'entreprise, le Directeur général de la société, Emmanuel BAMENYEKANYE a décidé, fin juin, un chômage technique en attendant l'arrivée des matières premières. Une décision contestée par un groupe d'actionnaires représentés par l'homme d'affaires controversé, Prosper HAKIZIMANA alias Gisiga.

Selon toujours notre source, le bloc contestataire a ordonné au vice- président du conseil d'administration de Pona Pharmaceutical, Martin MAJAMBERE, de tenir une réunion du conseil d'administration pour destituer l'actuel directeur général, Emmanuel Bamenyekanye. Une décision immédiatement annulée par le président du conseil d'administration, Elie NTIHAGOWUMWE, comme le stipule un document consulté par la RPA.

D'après un cadre de la société, cette situation prend en otage le personnel d'une soixantaine de personnes qui, depuis le chômage technique intervenu fin juin, n'a plus droit à aucune allocation. L'entreprise semble paralysée car la société semble avoir désormais deux directeurs généraux.

A propos de ce bras de fer, la rédaction a essayé de joindre le président du conseil d'administration, Elie NTIHAGOWUMWE, mais sans succès.

Il y a une année, cette société avait été secouée par un scandale de fabrication et commercialisation des stupéfiants à base d'éphédrine. L'actionnaire, Prosper HAKIZIMANA alias Gisiga, et l'ancien directeur général Joseph Nyamuthe avaient été temporairement arrêtés et emprisonnés à la prison Centrale de Rumonge avant que leurs parrains au sommet de l'état n’étouffent cette affaire dans des circonstances mystérieuses.

Suspension de deux administrateurs communaux de leurs fonctions

Les administrateurs des communes de Kiremba en province Ngozi et de Mutambu de la province Bujumbura ont été suspendus de leurs fonctions ce jeudi 28 juillet 2022. Ils sont accusés de la mauvaise gestion du patrimoine communal et de l’insubordination.

L’ordonnance ministérielle portant suspension de l’administrateur de Kiremba Pascal SEBIGO porte le numéro 530/1131 du 28 juillet 2022. Selon cette correspondance, cet administratif est accusé d’insubordination, d’abus de pouvoir, de non-respect des règles de procédure en matière de passation des marchés publics, sans parler de malversations et de mauvaise gestion des biens publics. Il a par conséquent été ordonné à ce que le gouverneur de la province Ngozi mette en exécution cette décision dès le jour de sa signature. Le ministère public a également été saisi pour enquêtes.

Ce jeudi même, une autre ordonnance ministérielle du genre a été sortie à l’endroit de l’ancien administrateur de la commune de Mutambu en province de Bujumbura. Jean Pierre NIYONGABO est, lui aussi, accusé de mauvaise gestion du patrimoine communal ainsi que de détournement des fonds destinés à l’appui des coopératives collinaires.

Selon nos sources, le montant pour lequel ce dernier serait poursuivi s’élève à 80 millions de francs burundais. Les mêmes sources font savoir que l’ex-administrateur, Jean Pierre NIYONGABO, est détenu dans un des cachots du service national des renseignements depuis mercredi le 27 courant.

  La population de Kiremba jubile et demande….

Après avoir appris la suspension et l’arrestation de l’administrateur de la commune de Kiremba, Pascal Sebigo, la population de Kiremba a poussé un ouf de soulagement. Par ailleurs, elle demande la libération des victimes de cet administratif qui croupissent injustement en prison. «D’abord, nous remercions le gouvernement pour cette décision si noble qui vient redorer son image. Au fait, cet administratif faisait ce que bon lui semble comme si il était au- dessus de la loi. Mais, nous regrettons que cet administrateur laisse derrière lui beaucoup de victimes. En effet, certains ont été contraints à l’exil, d’autres vivent dans la clandestinité tandis que d’autres croupissent en prison. Tout ce monde est victime de l’avidité de cet administratif car il les a sacrifié pour continuer ses magouilles sans être inquiété. Il a élaboré un plan diabolique et les a accusés sans preuves. Malheureusement, la justice est tombée dans son piège. Cette autorité a fait emprisonner injustement les gens depuis 2020. Ici, je donnerais l’exemple des habitants de Ruyumpu qui ont été arrêtés et détenus à la prison centrale de Ngozi sur l’ordre de cet administrateur.  Alors, nous demandons que la justice se ressaisisse afin de réhabiliter ces gens car ils sont innocents. La deuxième chose que nous demandons est que le président du conseil communal soit rétabli dans ses fonctions. L’excuse de sa maladie ne tient pas. S’il le faut, qu’on lui fasse faire des examens pour voir si réellement il est malade. Sinon, ce serait une honte pour tout le pays car ce n’est pas normal qu’une personne soit harcelé et malmené pour avoir dénoncé des fraudes et détournements de biens publics », s’est ainsi exprimé un habitant de Kiremba.

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