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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

 Rusaka : Un ménage attaqué par des personnes munies de machettes

Rusaka : Un ménage attaqué par des personnes munies de machettes

Deux personnes d’une même famille ont été blessées à coups de machettes par des individus non encore identifiés dans la nuit du 01 au 02 février sur la colline Kiyege, commune Rusaka, en province de Mwaro. Les deux personnes sont en train de recevoir des soins  à l’hôpital de district sanitaire de  Fota.

C’est le domicile de Pascal Ndakoraniwe surnommé Juma  qui a été attaqué par des personnes armées de machettes, c’est précisément sur la sous-colline Bukwavu de la colline Kiyege, commune Rusaka, en province de Mwaro.

Les voisins de cette famille font savoir que « c’était vers minuit quand ces individus munis de machettes ont démoli la porte et ont pénétré dans leur maison. Ils y ont trouvé Pascal Ndakoraniwe avec sa femme Floride Nshimirimana et les ont blessés à coups de machettes. Mais grâce à Dieu, ils n’ont pas succombé à ces coups de machettes et leur enfant n’a pas été blessé bien que ces malfaiteurs l’avaient lui-aussi jeté violement par terre. »

Les deux victimes de cette attaque ont été d’abord conduites au centre de santé de Rusaka avant d’être  transférées à l’hôpital de district sanitaire de Fota  car elles ont été gravement touchées.

Les malfaiteurs n’ont pas encore été identifiés mais les voisins de cette famille pensent qu’il s’agirait des bandits qui avaient l’intention de voler  ce couple qui fait du commerce, ils vendent des boissons de la Brarudi, ont un bistrot ainsi qu’une salle de réception à louer.

« Ces malfaiteurs ont également volé à cette famille des moutons et des poules», ajoute notre source à Rusaka.

Les informations recueillies à Rusaka précisent que ce n’est pas la première fois que cette famille soit attaquée par des voleurs. Les habitants de la commune Rusaka demandent avec insistance aux autorités communales de renforcer la sécurité de la population pour que ce genre de crimes ne soit plus commis. Ils demandent aussi que des enquêtes soient menées afin que ces malfaiteurs soient arrêtés et traduits devant la justice.

Guerre contre le M23, les imbonerakure de Mutimbuzi en « à vos marques »

Guerre contre le M23, les imbonerakure de Mutimbuzi en « à vos marques »

Tous les imbonerakure de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura ont été rassemblés ce lundi au chef-lieu de la zone Rukaramu. Ils sont entrainés militairement pour  être  déployés en RDC et sur les frontières burundo-rwandaises.

Dans la matinée de ce 29 janvier, tous les membres de la milice imbonerakure  (qualification de l’ONU) de la Commune Mutimbuzi en provincxce Bujumbura ont été rassemblés  à Kigaramango,  au chef-lieu de la zone Rukaramu. De gré ou de force, ils étaient tous appréhendés. Ainsi, samedi 3 février  les uns seront déployés vers la RDC pour affronter le M23, les autres sur les frontières avec le Rwanda, révèle une source de la zone Rukaramu. « Certains  ont été appréhendés de force et on les a rasés le crâne. Ils sont soumis à une formation de cinq jours, de ce lundi à vendredi.  Ici à  Kigaramango,  nous voyons  beaucoup d’imbonerakure qui se font raser  le crâne.»

Une autre équipe importante d’imbonerakure de la zone Gatumba, a été dépêchée en RDC ce 28 janvier  tandis que d’autres poursuivent les préparatifs. «  Les préparatifs sont  très avancés ici  à Gatumba. D’ailleurs les uns ont franchi la frontière congolaise ce dimanche. » Ajoute une autre source de la zone Gatumba.

Ces imbonerakure sont envoyés  au Nord-Kivu en RDC  en guerre contre le M23. Plusieurs militaires burundais, envoyés appuyer l’armée congolaise, tombent sans cesse  sur le champ de bataille.

Guerre contre le M23 : Les soldats burundais privés de toute communication

Guerre contre le M23 : Les soldats burundais privés de toute communication

L’armée burundaise a interdit aux militaires déployés en RDC pour combattre le M23 au côté des FARDC, de se munir de leurs téléphones mobiles. Ces militaires sont indignés car privés du seul moyen qu’ils disposaient pour informer les familles si les leurs sont encore en vie ou  tués sur le champ de bataille.  

Gitega ne veut rien communiquer au public ni aux familles des militaires sur les pertes énormes en vie humaines que subit l’armée burundaise, à l’Est de la République Démocratique du Congo, dans la guerre contre le M23.Toutefois, les familles des victimes parvenaient d’avoir les nouvelles, contactés grâce  aux téléphones mobiles. Ce seul moyen dont  disposaient les militaires pour communiquer avec leurs familles, leur a été arraché par les autorités burundaises, témoigne cette source militaire. « Nous étions habitués  à transmettre des nouvelles à nos familles par téléphone, mais pour le moment, il est quasiment impossible pour nous de communiquer. Nous venons de perdre beaucoup de militaires dans cette guerre contre le M23 mais nous ne pouvons pas informer les familles des victimes qui ne cessent de nous appeler pour demander la situation des leurs qui sont au Congo. Nous ne recevons  plus  les détails de la situation sur terrain  car ceux qui sont là-bas n’ont pas de téléphones. »  

Ces militaires burundais demandent au Président de la République et au chef d’état-major général de l’armée de retirer les forces burundaises de cette guerre entre congolais et de conseiller plutôt les deux parties en conflit de négocier pour mettre fin à cette guerre. « Vraiment nous demandons avec insistance au Président de la République et au chef d’état-major général de l’armée d’arrêter de s’impliquer dans cette guerre qui se déroule au Congo. Qu’ils cessent de nous envoyer périr là-bas pour l’intérêt d’un petit groupe égoïste. Le conflit entre le Gouvernement de la RDC et le M23 ne nous concerne pas. S’il y a des groupes armés qui sont hostiles au Gouvernement Burundais dans ce pays, je pense qu’aller combattre le M23 n’est pas la  solution. Quel est l’intérêt  le Burundi tire de ces pertes en vies humaines que l’armée ne cesse de subir sur le front ? »

Selon les informations en provenance de nos sources au sein de l’armée burundaise, des centaines de militaires burundais auraient été tués depuis que le Président Evariste Ndayishimiye a décidé d’envoyer les troupes à l’Est de la RDC pour combattre  le M23 au côté des FARDC et leurs alliés. Les mêmes sources font savoir que la majorité des  militaires morts dans ces combats ne bénéficient pas d’une inhumation digne car leurs corps sont jetés dans des fosses communes en RDC et sont aussi carbonisés.      

RDC : Les réfugiés Burundais inquiétés par la présence des militaires Burundais près du camp Lusenda

RDC : Les réfugiés Burundais inquiétés par la présence des militaires Burundais près du camp Lusenda

Les réfugiés Burundais du camp de Lusenda en République Démocratique du Congo  ont peur pour leur sécurité suite à leur proximité avec des militaires Burundais. Ces derniers viennent d’installer des  positions près de ce camp.

C’est depuis  dimanche 14 janvier  que les réfugiés Burundais du camp de Lusenda ont  remarqué  la présence des militaires Burundais dans les alentours  de leur camp. Selon certains réfugiés, au départ  ils se sont dit qu’il s’agit des militaires congolais qui cherchent  à  assurer la sécurité du camp  comme d’habitude. Malheureusement, par après ces  réfugiés Burundais ont été surpris d’entendre que  ces militaires parlent  Kirundi.  « Dimanche dernier  les réfugiés du village seize ont vu à leur réveil des militaires qui ont installé leur position tout près du camp, ils  ont cru qu’il s’agissait des militaires Congolais venus pour leur assurer la sécurité. Mais alors que  les réfugiés exerçaient  leurs activités, ces militaires  leur ont abordé, leur demandant  pourquoi ils ne leur parlent pas alors qu’ils viennent du Burundi comme eux. » Témoigne un des réfugiés qui ajoute qu’ils ont actuellement peur et se demandent comment leur sécurité  pourra être assurée par des militaire  du pays qu’ils ont fui.

Ces Burundais  réfugiés   au camp de Lusenda s’interrogent  donc sur les motifs de cette présence de  militaires  burundais, des  militaires qui se sont installés plus près du camp que  ne le faisaient les  militaires congolais.  Ces réfugiés fustigent le silence du  HCR et des autres organisations en charge de la  protection des réfugiés.

Nous n’avons pas pu recueillir les commentaires des  responsables du camp de Lusenda, du  HCR et des autres organisations œuvrant pour la protection des réfugiés.

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