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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Tanzanie : Des rondes nocturnes qui ne tranquillisent pas  les réfugiés  du camp Nduta

Tanzanie : Des rondes nocturnes qui ne tranquillisent pas les réfugiés du camp Nduta

Les représentants des réfugiés dans les zones du camp Nduta ont appelé les réfugiés à s’apprêter à mener de rondes nocturnes pour faire face aux groupes d’hommes armés de fusils qui, depuis un temps, circuleraient dans le camp. Cet appel qui provient des responsables du camp Nduta inquiète les réfugiés. Pour eux, la question de la sécurité du camp est le rôle de la police.

Ce lundi 1ᵉʳ juillet, les responsables du camp Nduta de la province Kigoma en République Uni de la Tanzanie ont réuni tous les chefs des zones et leur ont ordonné d’annoncer aux réfugiés que bientôt, ils vont commencer les rondes nocturnes. La raison avancée par ces responsables est l’insécurité. Des hommes armés de fusils qui sont de temps en temps aperçus au tour ou même à l’intérieur du camp.

« Les chefs de zones ont été convoqués et informés que les réfugiés devraient commencer à faire de rondes nocturnes. Le motif avancé est l’insécurité. On a évoqué des cas des groupes armés de fusils qui auraient été vus à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur du camp. On pense qu’ils auraient l’intention de perturber la sécurité dans le camp. » Explique un réfugié burundais du camp Nduta.

Les réfugiés confirment qu’il y a des fusils de fabrication locale dit UMUGOBORE qui ont été saisis dans le camp. Mais ils ne comprennent pas comment il leur soit demandé de faire des rondes nocturnes pour faire face aux groupes armés de fusils alors qu’eux, ils n’ont aucune arme de défense.

« C’est vrai que nous avons vu certaines armes saisies. Mais c'est utopique de nous demander d'assurer notre sécurité alors que nous n'avons rien. C’est ce qui nous inquiète. On n’a même pas de machettes ni aucune autre arme. Ils nous exposent. »

Un autre réfugié estime que la sécurité du camp est le rôle de la police. «  C’est une proposition qui n’est pas la bienvenue, comment est-ce que la police peut-elle nous demander d’assurer notre sécurité alors qu'elle est payée pour ça ? »

Les responsables du camp de Nduta avaient au départ souhaité que les rondes nocturnes commencent avec la date du 1ᵉʳ juillet 2024, mais elles n’ont pas encore commencé.

Cinq jours sans traces de Jean-Marie Bizimungu

Cinq jours sans traces de Jean-Marie Bizimungu

Jean-Marie Bizimungu,   résident à la 7ᵉ avenue du quartier Mutakura, zone Cibitoke en commune Ntahangwa dans la municipalité de Bujumbura, a été kidnappé dans l’après-midi du vendredi  7 juin 2024, par trois individus en tenue de la police burundaise. Depuis ce jour, aucune nouvelle de lui.

Originaire de la commune Gihanga en province Bubanza, les informations fournies par ses proches indiquent que Bizimungu a été arrêté au quartier Industriel, à la sortie d’une étable située près du rond-point communément appelé Chanic. Selon les mêmes sources, ses ravisseurs l’ont ensuite jeté de force dans une voiture de type Probox qui a pris la Route Nationale numéro 5 Bujumbura-Rugombo, menant vers la forêt de la Rukoko.

 Les informations en possession de la RPA indiquent que la victime avait des relations de business avec un certain Brice Irakoze, originaire de la commune Rango en province Kayanza, qui a été assassiné la nuit du 15 au 16 mai 2024.

Certains agents de la police qui se sont confiés à la RPA révèlent que jusqu’à ce lundi  10 juin, le téléphone portable de Jean-Marie Bizimungu sonnait, mais que personne ne répondait aux appels.

Craignant pour sa sécurité, les membres de la famille de Jean-Marie Bizimungu demandent à la police de les aider à retrouver le leur.

La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, CNIDH, affirme être au courant de la disparition de cet habitant du quartier Mutakura. La CNIDH d’ajouter toutefois que différents organes saisis ont dit ne pas détenir ce jeune homme.

 

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Photo : Jean-Marie Bizimungu

Rumonge : Un groupe de bandits terrorisent les habitants de Gihwanya

Rumonge : Un groupe de bandits terrorisent les habitants de Gihwanya

Un groupe de bandits sèment la terreur dans le secteur Gihwanya de la commune et province Rumonge (sud du pays). Ces bandits volent dans les ménages de cette localité depuis plusieurs jours.

La nuit du samedi 29 juin, un groupe de bandits munis d’armes blanches ont envahi un ménage d’un habitant du quartier Gihwanya de la commune et province Rumonge, pour voler. Heureusement, il n'y a pas eu beaucoup de dégâts, selon les informations recueillies dans cette localité. « Cette nuit-là, des bandits armés de machettes sont entrés dans une maison où il y avait une femme, elle était seule, car son mari était sorti pour la prière matinale. Ils ont orienté la machette sur elle, parce qu’elle trainait à leur donner son portable, ils ont voulu la décapiter et cette dernière, par la grâce de Dieu, elle a mis son bras au-dessus de sa tête et c’est son bras qui a été touché par la machette. »

Selon les mêmes informations, ce phénomène de vol s’observe dans cette localité depuis un certain temps. Ce samedi, certains de ces voleurs ont été attrapés en flagrant délit, comme le témoigne notre source à Rumonge. « Ils avaient déjà volé beaucoup de biens d'autrui, mais ils n’avaient pas encore été attrapés. Cette nuit de samedi, deux membres de ce groupe ont été attrapés. On pense que c’est un grand groupe de bandits, car le lendemain de ce vol, ils ont blessé une autre personne dans une localité communément appelée chez Padiri. »

En tout, trois membres de ce groupe ont été arrêtés. Un, achetait les biens volés et les deux autres ont été arrêtés en flagrant délit de vol. Ils sont pour le moment incarcérés au cachot du commissariat de la police à Rumonge.

 Les habitants de Rumonge demandent que ceux qui ont été attrapés en flagrant délit soient punis exemplairement pour éradiquer le banditisme. 

Makamba : Un habitant de  Nyanza-Lac mort  tué  par des policiers

Makamba : Un habitant de Nyanza-Lac mort tué par des policiers

Ce 04 juin, des disputes se sont produites entre des policiers et des conducteurs de motos de Nyanza-Lac, en province Makamba.  Selon des témoins sur place, les policiers voulaient saisir une moto d’un citoyen, ce que les gens sur place n’ont pas accepté.

Les mardis en fin de journée, les policiers ont l’habitude d’aller sur le parking des motos se trouvant près du marché de la localité dite Mukubano, dans le centre de Nyanza-Lac.

Selon une source locale, ce mardi 04 juin, un policier a sauté sur une moto pour s’en emparer. Le conducteur  de la moto a refusé et ils ont commencé à se battre. Voyant  que la situation devenait compliquée, le motard  a laissé la moto et a pris fuite, le policier nommé Bizimana a tiré sur lui. « Il y a eu  une confrontation. Le motard a refusé de lâcher la moto. Le motard a finalement constaté que le policier  avait beaucoup de force et a décidé de s’enfuir. Le policier a tiré et les balles ont atteint une autre personne qui est morte sur le champ. » Raconte un témoin oculaire.

La victime était un habitant de la commune Nyanza-Lac nommé Jean-Bosco Dukundane, précise notre source. A la suite de  cet assassinat, la population s’est révoltée, voulant se faire justice.   « Les gens ont lancé des pierres sur les policiers et ces derniers ont continué à tirer en l’air et ont quitté les lieux sur les  motos. »

Des sources dignes de foi indiquent que le policier qui a commis le crime est déjà incarcéré et ce mercredi 05 juin, des habitants de Nyanza-Lac y compris la famille du défunt ont fait un sit-in devant le bureau de la police, ils voulaient que la police leur montre le policier qui a tué le leur. La police les a tranquillisés et leur a demandé de rentrer pour enterrer le disparu. D'ajouter que des enquêtes sont déjà amorcées.

Ce n'est pas la première fois que cet incident se produit au vu et au su des autorités policières au niveau communal et provincial, déplorent les habitants de Nyanza-Lac qui demandent que ce dossier soit jugé dans un procès de flagrance.

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