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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke : Un membre du CNDD-FDD tué égorgé à Mabayi

Cibitoke : Un membre du CNDD-FDD tué égorgé à Mabayi

Un habitant de la colline Mayuki, en commune Mabayi, province Cibitoke (nord-ouest du pays), a été assassiné dans la nuit de samedi à dimanche. La victime, ancien militant du parti CNL ayant migré vers le parti au pouvoir CNDD-FDD, a été égorgée par des individus non identifiés. Plusieurs membres du CNL ont été arrêtés, soupçonnés d'être impliqués dans cet assassinat.

La victime est un jeune homme connu sous le nom de Ndito. Il résidait dans le secteur Tebero de la colline Mayuki. Selon les informations recueillies sur place, il a été tiré de chez lui tard dans la nuit du 20 au 21 juillet par des personnes prétendant l'avertir d'un cambriolage au lycée communal Ruseseka, où il travaillait comme sentinelle. Ce soir-là, Ndito avait récupéré Une fois sorti de sa maison, croyant aller voir ce qui s'était passé sur cette école, il a été enlevé. Ses bourreaux l'ont forcé à monter sur une moto qui était conduite par leurs deux complices.

Le corps de Ndito a été retrouvé le lendemain matin, le dimanche 21 juillet, égorgé et jeté dans une localité appelée Kumanyama, sur la colline Nyarure, zone Buhoro, dans la même commune de Mabayi.

Ndito avait rejoint le CNDD-FDD après avoir quitté le CNL, il y a plus de deux, selon des sources locales. Depuis la découverte de son cadavre, au moins dix membres du CNL ont été arrêtés, soupçonnés de l'avoir tué en raison de sa défection.

 

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Photo : Ndito, la victime

 

Des cas de vol à Rukeco : la population pointe du doigt les imbonerakure

Des cas de vol à Rukeco : la population pointe du doigt les imbonerakure

Certains habitants de la zone Rukeco de la commune Busiga en province Ngozi demandent aux autorités locales de les protéger contre les vols. Selon ces habitants, le bétail est parmi les biens visés par les voleurs.

Un habitant de la zone Rukeco indique que, dans la nuit de ce mercredi, certains voleurs ont été empêchés de conduire à destination des vaches volées sur la colline Kinyana, un vol de vaches a été commis la semaine dernière. « A la fin de la semaine passée, ils ont volé une vache sur la colline Kinyana. Arrivé sur la colline Kinyami, ils l’ont abattue et ont emporté la viande. »

Un autre habitant de la zone Rukeco dit qu’actuellement, certains dorment à la belle étoile pour garder leurs vaches. « Il y a deux semaines, dans la zone Rukeco, sur la colline Murambi, on a volé une vache chez un certain Dayasi. On l’a abattu juste aux environs. Nous y avons trouvé sa peau le lendemain matin. Sur la colline Kigufi, ils ont volé beaucoup de chèvres et de porcs. Les habitants de cette colline n’en parlent plus, ils sont dépassés. »

En plus du bétail, il y a d’autres matériels visés par les voleurs, selon un autre habitant. « Ici au centre Rukeco, ils ont volé sept machines à coudre dans un atelier d’un certain Charles. Ils ont aussi volé des pagnes des clients. Il y a deux semaines, ils ont volé des instruments de musique, des diffuseurs à la paroisse Busiga, c’était pour la seconde fois dans un intervalle de trois mois. »

Les voleurs visent aussi les téléphones portables et les habits selon ces habitants de Rukeco qui pointent du doigt les imbonerakure qui font souvent des rondes nocturnes dans cette zone. Ces habitants de la zone Rukeco pensent que ces vols sont liés à la pauvreté et au manque d’emploi.

La rédaction de la RPA a demandé au chef de la zone Rukeco Innocent Minani ce que l’administration faisait en rapport avec ces vols, mais il nous a répondu qu’il ne nous entendait pas bien parce qu’il était dans des activités organisées par la zone. Nous avons également tenté de joindre l’administrateur de la commune Busiga Joseph Nahimana, mais nous sommes tombés sur le répondeur à deux reprises. 

La population de Rukeco, elle, demande aux autorités de trouver une solution à ces actes de vol devenus monnaie courante dans cette zone de la commune Busiga en province Ngozi. 

 

Cibitoke: Le phénomène de découverte des corps non identifiés s’intensifie à Ndava

Cibitoke: Le phénomène de découverte des corps non identifiés s’intensifie à Ndava

Depuis le début de ce mois de juillet, quatre corps non identifiés ont été découverts dans la zone Ndava de la commune Buganda en province Cibitoke (nord-ouest du pays). Une situation qui inquiète la population locale surtout que l’administration et la police s’empressent à chaque fois d’enterrer ces corps sans qu’il y ait des enquêtes pour identifier les défunts et en informer leurs familles.

Un cadavre d’une femme âgée, tué égorgée, a été découvert vendredi 12 juillet, dans la rivière Kagunuzi. Le lendemain, samedi 13 juillet, un autre corps sans vie d’une autre femme a été découvert au bord de cette même rivière de la zone Ndava.  Selon les habitants de cette zone, les défuntes n’étaient pas connues dans la localité. « Ça fait deux personnes retrouvées mortes en deux jours.  La première était une grosse maman qui portait des pagnes et son corps était déjà en décomposition. L’autre a été égorgée et elle a été enterrée immédiatement après découverte du corps. Elles ne sont pas de la localité et nous ignorons leurs identités. »

En tout, quatre personnes tuées et non identifiées sont déjà enregistrées dans cette zone de Ndava au cours de ce mois de juillet. Deux de ces victimes étaient des femmes et les deux autres des hommes.  

Les habitants de la zone Ndava sont inquiétés par ces découvertes des cadavres des gens non reconnus dans leur localité. Et sont étonnés par le fait que les administratifs procèdent aussitôt à l’enterrement de ces corps sans toutefois mener des enquêtes pour l’identification des victimes ou encore les auteurs et le mobile de ces crimes.

A ce sujet, nous n’avons pas pu joindre les autorités administratives et policières en commune Buganda. 

 

Intensification des cas de vols à Musaga

Intensification des cas de vols à Musaga

Des cas de banditisme sont signalés ces derniers jours dans différentes localités de la zone Musaga, commune Muha en mairie de Bujumbura. Les voleurs s’attaquent généralement aux filles et femmes et visent surtout des téléphones portables et de l’argent.

Ces voleurs profitent de l’obscurité le soir et attaquent les passants. D’après les habitants de la zone Musaga, ces cambrioleurs se cachent dans la rivière Mpimba située entre la 2ᵉ et la 3ᵉ avenue.

« Ces vols se commettent non loin d’un bistrot dénommé Ku mashetani près du pont Mpimba. Ils se pointent également dans un endroit baptisé cité noir ou chez Rebecca. Il y a des enfants qui se positionnent là-bas entre 19 heures et 20 heures. Ils arrachent des téléphones et se faufilent entre les maisons avant de descendre dans cette rivière de Mpimba et c’est là où ils disparaissent. » Explique un habitant de la zone qui précise que ces bandits arrachent aussi les sacs à main des femmes et filles.

Ces informations sont confirmées par le chef de la zone Musaga. Dans une interview accordée récemment à la Radio Indundi culture à propos de ces vols, Magnus Niyokindi souligne que les téléphones volés sont vendus au marché noir en plein centre-ville.

« Des vols nocturnes existent. Il s’agit des enfants qui ont quitté l’école. Ils collaborent avec d’autres jeunes sans emploi. Les objets cambriolés sont achetés par des gens qui opèrent en plein centre-ville à l’endroit appelé BATA. Nous les mettons en garde et du moment où ils continuent à faire ainsi, ils sont tenus comme des voleurs ordinaires. Nous tenons régulièrement des réunions et nous avons demandé à la population de nous aider à veiller à sa sécurité », a déclaré le responsable de la zone de Musaga.

Certains citoyens de la zone de Musaga déplorent cependant que même les voleurs attrapés en flagrant délit et remis à la police, sont relâchés quelque temps après.

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