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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

RDC : Les réfugiés Burundais inquiétés par la présence des militaires Burundais près du camp Lusenda

RDC : Les réfugiés Burundais inquiétés par la présence des militaires Burundais près du camp Lusenda

Les réfugiés Burundais du camp de Lusenda en République Démocratique du Congo  ont peur pour leur sécurité suite à leur proximité avec des militaires Burundais. Ces derniers viennent d’installer des  positions près de ce camp.

C’est depuis  dimanche 14 janvier  que les réfugiés Burundais du camp de Lusenda ont  remarqué  la présence des militaires Burundais dans les alentours  de leur camp. Selon certains réfugiés, au départ  ils se sont dit qu’il s’agit des militaires congolais qui cherchent  à  assurer la sécurité du camp  comme d’habitude. Malheureusement, par après ces  réfugiés Burundais ont été surpris d’entendre que  ces militaires parlent  Kirundi.  « Dimanche dernier  les réfugiés du village seize ont vu à leur réveil des militaires qui ont installé leur position tout près du camp, ils  ont cru qu’il s’agissait des militaires Congolais venus pour leur assurer la sécurité. Mais alors que  les réfugiés exerçaient  leurs activités, ces militaires  leur ont abordé, leur demandant  pourquoi ils ne leur parlent pas alors qu’ils viennent du Burundi comme eux. » Témoigne un des réfugiés qui ajoute qu’ils ont actuellement peur et se demandent comment leur sécurité  pourra être assurée par des militaire  du pays qu’ils ont fui.

Ces Burundais  réfugiés   au camp de Lusenda s’interrogent  donc sur les motifs de cette présence de  militaires  burundais, des  militaires qui se sont installés plus près du camp que  ne le faisaient les  militaires congolais.  Ces réfugiés fustigent le silence du  HCR et des autres organisations en charge de la  protection des réfugiés.

Nous n’avons pas pu recueillir les commentaires des  responsables du camp de Lusenda, du  HCR et des autres organisations œuvrant pour la protection des réfugiés.

Le Général HABARUREMA au centre des opérations de vol et extorsion par le SNR

Le Général HABARUREMA au centre des opérations de vol et extorsion par le SNR

Le Service National des Renseignements (SNR) est  cité dans des  crimes économiques et de sang.  Des crimes  aux allures inquiétantes  et commis par des agents de ce service. Ces derniers  bénéficient de la couverture de leur patron,  le Général de Brigade  Ildephonse HABARUREMA et jouissent toujours de l’impunité même en cas d’arrestation  en flagrant délit.Ces opérations criminelles des agents du service burundais des Renseignements ont été baptisées SEVUMA, selon des sources de la RPA, internes au SNR.

 Ces derniers jours, des cas de  vol à main armée  sont signalés dans différentes localités. En moins d’un mois, 3 cas de vol à main armée ont été commis dans trois différentes localités de la capitale économique Bujumbura. Des agents du Service National des Renseignements sont cités parmi les auteurs.  

 L’agent du Service National des Renseignements connu sous le nom de Rama déjà cité dans de nombreux crimes a été arrêté le 28 décembre 2023 au quartier Industriel à l’endroit appelé ku Kigabiro  avec deux autres personnes. Ils allaient commettre un vol avec des armes. Sur les réseaux sociaux, des photos ont circulé montrant  ces agents du SNR  menottés et sous interrogatoire  des policiers.  Vite, ils ont été relâchés.

Selon nos sources, le responsable du Service National des Renseignements  en mairie de Bujumbura  a pris la défense de l’agent Rama. « Il était sur les lieux pour porter du secours aux personnes qui allaient subir un vol. », a déclaré ce responsable. Une déclaration qui a permis  à l’agent Rama et ses compagnons de retrouver la liberté.

L’autre cas de vol à main armée a été signalé  le 4 janvier 2024 au quartier Mutanga-Nord dans un ménage situé sur l’avenue  Kondo.  Un burundais de la diaspora qui était  en vacances au pays a été  la cible des voleurs. D’après nos sources, deux agents du Service National des Renseignements connus sous les noms  de Kazungu et Nkoroka  sont vite intervenus et  ont arrêté les deux voleurs.

Parmi les voleurs  appréhendés  par  Kazungu et Nkoroka figurait un agent du Service National des Renseignements  prénommé Thérence. Ce dernier fut l’un des agents de transmission de Kazungu. « L’intervention rapide de Kazungu et Nkoroka  était  plutôt une façon de protéger leurs collègues en faisant semblant d’arrêter des voleurs », ont indiqué nos sources.

Le troisième  cas de vol à main armée  a été signalé  en  zone Kinindo.  « Parmi les auteurs de ce coup de Kinindo faisait également partie un agent des renseignements prénommé Élysée », affirment nos sources au sein du SNR.

 Des informations en possession de la RPA précisent  que les organisateurs de ces vols au sein du Service National des Renseignements sont répartis en groupes. « Il y a d’abord les agents de terrain qui commettent ces vols.  Le deuxième groupe  est constitué par  des officiers du Service National des Renseignements chargés de la couverture  des premiers. Ils ont le rôle d’intervenir dans de brefs délais afin que les agents de terrain arrêtés ne soient pas sanctionnés », expliquent nos sources.

 

Des vols à main armée aux extorsions.

Les informations fournies par différentes sources témoignent des cas d’extorsion de gros montants aux hommes affaires. « La même stratégie est utilisée », convergent nos sources : Des cadres du Service National des Renseignements convoquent  par téléphone leurs cibles. Ceux qui ne répondent pas à la convocation sont interpelés à leurs domiciles ou lieux de travail et conduits au siège  de cette police présidentielle. « Toutes les ciblés répondent  à la même question à savoir l’origine de leur argent placé en banques », précisent nos sources.

Selon nos informateurs, les hommes d’affaires déjà ciblés n’ont pas pu répondre à la question suite au temps court leur accordé. Ce qui leur a coûté des menaces soit d’emprisonnement soit d’exécution. « Ainsi, bon nombre de ces hommes d'affaires  ont été obligés de leur verser des pots-de-vin en termes de millions de francs burundais pour sauver la peau », précisent les informateurs de la RPA.

Des informations recueillies  auprès de nos sources au sein du SNR  révèlent la complicité de certains agents des banques. Ces derniers fournissent des données et des détails sur des hommes d'affaires possédant de grosses sommes d'argent dans leurs banques.

Les enquêtes de la RPA sur le sujet ont pu répertorier une dizaine d’hommes d’affaires déjà victimes de ce genre d’extorsions par des agents de la police présidentielle. Une liste que nous avons jugée bon de ne pas publier pour le moment, pour raison de leur sécurité.

La hiérarchie de la police présidentielle complice dans ces crimes

Un des trois  hauts cadres du Service National des Renseignements connu sous le nom de colonel Mandevu et qui serait actuellement chargé du département de la documentation extérieure est pointé du doigt. Il est à la tête de coordination de ce groupe actif  pour extorquer  ces hommes d’affaires. « Le colonel Mandevu est aussi le bras droit de son chef, le Général de Brigade Ildéphonse Habarurema, patron de la police présidentielle », ajoutent nos sources internes à la documentation.

Le Général Habarurema est également cité d’être derrière les crimes de vol à main armée. « Toutes les différentes bandes criminelles opèrent sous la couverture de cette autorité qui se charge de les protéger en leur  épargnant  toute sanction », concluent nos sources internes à  cette institution sous sa direction qui soulignent que le Général Habarurema aurait permis ces crimes pour « permettre à ses agents de se procurer l’argent qu’il ne leur donne pas.»

Cibitoke : Des hommes lourdement armés s’installent dans la Kibira

Cibitoke : Des hommes lourdement armés s’installent dans la Kibira

Les mouvements d’hommes armés qui s’introduisent dans la forêt  de la Kibira  s’intensifient ces derniers jours. Une situation qui inquiète les habitants des différentes communes  de la province Cibitoke, qui  passent  les nuits  cachés dans des brousses. Ils craignent  des affrontements  car il se remarque en même temps une augmentation systématique des éléments des forces de l’ordre.

 Les habitants des communes Buganda, Rugombo, Mugina, Mabayi et Bukinanyana, voisines de la forêt de la Kibira et ceux proches des rivières Rusizi et Ruhwa ne dorment plus dans leurs ménages. Certains vont se cacher dans des brousses, ceux qui restent dans les maisons passent des nuits blanches. Ces populations disent craindre «  de probables affrontements suite à des groupes armés qui s’introduisent constamment dans la Kibira. » Le gonflement des effectifs militaires dans la ville de Cibitoke, sur les rivières Rusizi et Ruhwa ainsi que dans la forêt de la Kibira ne tranquillisent pas aussi ces populations.

La source de la RPA en province Cibitoke affirme que des hommes en tenues militaires et policières, lourdement armés, sont signalés depuis ce 15 janvier dans la réserve naturelle de la Kibira du côté de Mabayi et de Bukinanyana . Ces hommes entrent dans la Kibira à partir de la colline Ruhembe de la zone Bumba en commune Bukinanyana, et des collines Rutorero et Gafumbegeti de la zone Butahana en Commune Mabayi, décrivent  nos sources.

Un des éléments  des forces de sécurité a indiqué  que « le renforcement de la sécurité dans cette province est inscrit dans leur mission de défendre les frontières du pays. »  Certains des militaires campent et veillent  le jour et la nuit  sur tous les ponts des rivières de la Route Nationale numéro 5 (RN5). Sur ponts des rivières Nyamagana, Muhira,Kaburantwa et Kajeke, la sécurité sur ces ponts a été très renforcée tant la journée que la soirée.

Nous n’avons pas pu avoir les réactions du  colonel Floribert Biyereke, le  porte-parole de l’armée burundaise et de  Carême Bizoza, le gouverneur de la province Cibitoke.

Le Général HABARUREMA au centre des opérations de vol et extorsion par le SNR

Le Service National des Renseignements (SNR) est  cité dans des  crimes économiques et de sang.  Des crimes  aux allures inquiétantes  et commis par des agents de ce service. Ces derniers  bénéficient de la couverture de leur patron,  le Général de Brigade  Ildephonse HABARUREMA et jouissent toujours de l’impunité même en cas d’arrestation  en flagrant délit.Ces opérations criminelles des agents du service burundais des Renseignements ont été baptisées SEVUMA, selon des sources de la RPA, internes au SNR.

 

Ces derniers jours, des cas de  vol à main armée  sont signalés dans différentes localités. En moins d’un mois, 3 cas de vol à main armée ont été commis dans trois différentes localités de la capitale économique Bujumbura. Des agents du Service National des Renseignements sont cités parmi les auteurs.  

 

L’agent du Service National des Renseignements connu sous le nom de Rama déjà cité dans de nombreux crimes a été arrêté le 28 décembre 2023 au quartier Industriel à l’endroit appelé ku Kigabiro  avec deux autres personnes. Ils allaient commettre un vol avec des armes. Sur les réseaux sociaux, des photos ont circulé montrant  ces agents du SNR  menottés et sous interrogatoire  des policiers.  Vite, ils ont été relâchés.

Selon nos sources, le responsable du Service National des Renseignements  en mairie de Bujumbura  a pris la défense de l’agent Rama. « Il était sur les lieux pour porter du secours aux personnes qui allaient subir un vol. », a déclaré ce responsable. Une déclaration qui a permis  à l’agent Rama et ses compagnons de retrouver la liberté.

L’autre cas de vol à main armée a été signalé  le 4 janvier 2024 au quartier Mutanga-Nord dans un ménage situé sur l’avenue  Kondo.  Un burundais de la diaspora qui était  en vacances au pays a été  la cible des voleurs. D’après nos sources, deux agents du Service National des Renseignements connus sous les noms  de Kazungu et Nkoroka  sont vite intervenus et  ont arrêté les deux voleurs.

Parmi les voleurs  appréhendés  par  Kazungu et Nkoroka figurait un agent du Service National des Renseignements  prénommé Thérence. Ce dernier fut l’un des agents de transmission de Kazungu. « L’intervention rapide de Kazungu et Nkoroka  était  plutôt une façon de protéger leurs collègues en faisant semblant d’arrêter des voleurs », ont indiqué nos sources.

Le troisième  cas de vol à main armée  a été signalé  en  zone Kinindo.  « Parmi les auteurs de ce coup de Kinindo faisait également partie un agent des renseignements prénommé Élysée », affirment nos sources au sein du SNR.

 

Des informations en possession de la RPA précisent  que les organisateurs de ces vols au sein du Service National des Renseignements sont répartis en groupes. « Il y a d’abord les agents de terrain qui commettent ces vols.  Le deuxième groupe  est constitué par  des officiers du Service National des Renseignements chargés de la couverture  des premiers. Ils ont le rôle d’intervenir dans de brefs délais afin que les agents de terrain arrêtés ne soient pas sanctionnés », expliquent nos sources.

 

Des vols à main armée aux extorsions.

Les informations fournies par différentes sources témoignent des cas d’extorsion de gros montants aux hommes affaires. « La même stratégie est utilisée », convergent nos sources : Des cadres du Service National des Renseignements convoquent  par téléphone leurs cibles. Ceux qui ne répondent pas à la convocation sont interpelés à leurs domiciles ou lieux de travail et conduits au siège  de cette police présidentielle. « Toutes les ciblés répondent  à la même question à savoir l’origine de leur argent placé en banques », précisent nos sources.

Selon nos informateurs, les hommes d’affaires déjà ciblés n’ont pas pu répondre à la question suite au temps court leur accordé. Ce qui leur a coûté des menaces soit d’emprisonnement soit d’exécution. « Ainsi, bon nombre de ces hommes d'affaires  ont été obligés de leur verser des pots-de-vin en termes de millions de francs burundais pour sauver la peau », précisent les informateurs de la RPA.

Des informations recueillies  auprès de nos sources au sein du SNR  révèlent la complicité de certains agents des banques. Ces derniers fournissent des données et des détails sur des hommes d'affaires possédant de grosses sommes d'argent dans leurs banques.

Les enquêtes de la RPA sur le sujet ont pu répertorier une dizaine d’hommes d’affaires déjà victimes de ce genre d’extorsions par des agents de la police présidentielle. Une liste que nous avons jugée bon de ne pas publier pour le moment, pour raison de leur sécurité.

La hiérarchie de la police présidentielle complice dans ces crimes

Un des trois  hauts cadres du Service National des Renseignements connu sous le nom de colonel Mandevu et qui serait actuellement chargé du département de la documentation extérieure est pointé du doigt. Il est à la tête de coordination de ce groupe actif  pour extorquer  ces hommes d’affaires. « Le colonel Mandevu est aussi le bras droit de son chef, le Général de Brigade Ildéphonse Habarurema, patron de la police présidentielle », ajoutent nos sources internes à la documentation.

Le Général Habarurema est également cité d’être derrière les crimes de vol à main armée. « Toutes les différentes bandes criminelles opèrent sous la couverture de cette autorité qui se charge de les protéger en leur  épargnant  toute sanction », concluent nos sources internes à  cette institution sous sa direction qui soulignent que le Général Habarurema aurait permis ces crimes pour « permettre à ses agents de se procurer l’argent qu’il ne leur donne pas.»

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