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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des agents de la police accusés de commettre des vols nocturnes dans la zone Nyakabiga

Des agents de la police accusés de commettre des vols nocturnes dans la zone Nyakabiga

Il se remarque une multiplication des cas de vols nocturnes dans la
zone Nyakabiga en Mairie de Bujumbura depuis quelques jours. La
population de ladite zone fait savoir que les auteurs de ces vols sont
certains agents de la police Nationale.
Ces actes de vols sont commis surtout sur la route qui sépare le quartier 2 et le
quartier 3 de la zone Nyakabiga, plus précisément de la 9 ème jusqu’à la 14 ème
avenue. Selon les habitants de la localité qui se sont entretenues avec la RPA, les
auteurs de ces vols se déplacent souvent à bord d’un véhicule de type Probox
pendant les heures avancées de la nuit. Ces personnes, qui portent des tenues
militaires, braquent une arme sur les passants, exigeant de leur donner tout ce
qu’ils ont. L’un des auteurs de ces vols aurait été déjà identifié par ses victimes.
« Il y a un groupe de policiers ici dans la zone Nyakabiga qui fait la pluie et le
beau temps. Quand ils te croisent pendant la nuit, ils te suivent et te demandent
de leur donner tout ce que tu as sur toi. Parfois ces policiers travaillent en
équipe de cinq à six personnes. L’un d’entre eux a été identifié, il s’appelle
Athanase. Ce même Probox a récemment poursuivi l’un de mes amis, c’était
vers 2 heures du matin. Ces policiers l’ont dépouillé de tout ce qu'il avait sur
lui. Ils portaient la tenue de la police burundaise et certains d’entre eux ont été
identifiés. Nous les voyons souvent au bureau de la zone Nyakabiga. C’est
ainsi que le policier Athanase a été identifié. »
Le véhicule Probox utilisé par ces personnes n’a pas de plaque
d’immatriculation, précisent nos sources de Nyakabiga. « Ils utilisent un
véhicule sans plaque d’immatriculation car ici au Burundi des véhicules
circulent sans immatriculation, c’est devenu monnaie courante. Même la police
n’arrête presque plus ces véhicules sans plaque. La plupart des véhicules de la
police n’ont pas non plus de plaques d’immatriculation, pareil pour certains de
l’armée, ainsi que ceux du service national de renseignement. Quand tu
demandes pourquoi ces véhicules n’ont pas des plaques, ils te répondent que
c’est sans doute un véhicule d’une personne influente dans le régime en place.
C’est vraiment dommage. »
La population de la zone Nyakabiga demande à l’administration locale
d’intervenir et rétablir la sécurité dans cette localité de la capitale économique.
La RPA n’a pas encore pu joindre l’administrateur de la commune Mukaza
Rénovat Sindayihebura pour s'exprimer à ce propos.

le responsable des renseignements au sein du parti CNDD-FDD porté disparu depuis 5 jours.

le responsable des renseignements au sein du parti CNDD-FDD porté disparu depuis 5 jours.

Un imbonerakure influent de Ruyigi a été arrêté ce jeudi par des agents du service national
de renseignement burundais. Il venait de se rapatrier après des mois passés en exil. Depuis
son arrestation, ce membre de la ligue des jeunes du parti CNDD-FDD est introuvable.
Cet imbonerakure porté disparu s’appelle Haruna Mustafa. Arrêté par les agents du service
national de renseignement jeudi dans un Hôtel dénommé Villa Dubaï situé en province
Gitega, il a par après été embarqué manu-militari à bord d’un véhicule de type HILUX de
couleur blanche immatriculé EA 05 07. Selon des témoins oculaires, certains de ces agents
étaient en tenue civile, d’autres en tenue policière. Quant au véhicule en question, il
appartiendrait au responsable du service national de renseignement en province Ruyigi
prénommé Eliezer.
Informé de la planification de son arrestation, révèlent nos sources, Haruna Mustafa aurait
quitté son domicile pour se réfugier en province Gitega, fuyant les menaces du responsable
provincial du parti CNDD-FDD à Ruyigi, le nommé Gérard Barutwanayo. Ce dernier aurait

juré d’en découdre avec ce militant du parti au pouvoir, surtout après que ce dernier se soit
opposé à l’enlèvement d’un citoyen de la place prénommé Juma. Ce que cette autorité aurait
pris pour un affront. « Il a mal pris cette histoire et a tout fait pour lui compliquer la vie. Il
l’a non seulement fait renvoyer de son travail, mais il l’a aussi fait jeter en prison pour un
an. » A révélé à la RPA un des proches de la famille Haruna. Et nos sources de préciser que
même après son séjour à la prison centrale de Gitega, Haruna Mustafa n’a pas été tranquille
pour autant car les menaces et persécutions se sont multipliées et intensifiées à tel enseigne
qu’il a jugé bon de s’exiler. « Il a été relâché au mois de juin 2022. Et comme le responsable
provincial du parti CNDD-FDD ne cessait de le traquer et de lui pourrir la vie, au mois de
septembre, il est parti en Zambie. » Témoigne un imbonerakure de la place.
Haruna Mustafa restera en Zambie jusqu’en Avril 2023 avant de se rapatrier. Depuis son
retour, il vivait presque caché jusqu’au jour où un de ses amis lui a dit de s’éclipser un peu vu
qu’il y avait un plan visant à l’éliminer physiquement. Il a par la suite pris une chambre à
l’hôtel Villa Dubai, un hôtel dans lequel il s’est fait cueillir jeudi dernier par les agents des
renseignements burundais.

Selon nos sources en province Ruyigi, Haruna Mustafa serait entre autres reproché d’avoir
trahi le CNDD-FDD en prenant pour épouse une femme de l’ethnie Tutsi à qui il confierait
des secrets du parti.
Depuis 5 jours, Haruna Mustafa est introuvable dans tous les cachots et le responsable du
service national de renseignement à Ruyigi a refusé de révéler son sort à sa famille. D’où
cette dernière demande d’être informée sur le lieu de détention du sien et sur le motif de son
arrestation.
Vous saurez que pour le moment, la femme, tout comme les autres membres de la famille de
Haruna, de même que certains de ses proches, vivent en clandestinité car eux aussi recherchés
par les agents de renseignements.
A ce propos, la rédaction de la RPA a joint Sixte Vigny Nimuraba, président de la
Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme, CNIDH en sigle pour
s’enquérir de la situation, mais ce dernier nous a signifié ne pas être au courant car en mission
hors du pays.

Nous avons également essayé de joindre Eliezer, responsable des renseignements en province
Ruyigi impliqué dans ce dossier, tout comme Gérard Barutwanayo, responsable provincial du
parti CNDD-FDD, mais en vain.

Une sentinelle abattue accidentellement par un policier ivre

Une sentinelle abattue accidentellement par un policier ivre

Une personne a été tuée la nuit du mardi 23 Mai, fusillée par un policier sur la colline
Kabere, zone et commune Mabaye en province Cibitoke. La police serait en train de tout
faire pour fausser les enquêtes en faisant croire que la victime était un voleur. Des
affirmations que dénoncent les témoins sur place.
La victime s’appelait Jean Ndagijimana. Il travaillait comme sentinelle au marché du chef-
lieu de la commune Mabayi en province Cibitoke. Selon nos sources, le crime s’est passé
vers minuit de ce mardi 23 Mai. A ce moment, un policier prénommé Alexis s’était querellé
avec un juge de la place et a quitté le bistrot dénommé SAGA pour prendre son fusil qu’il
avait laissé sur son poste d’attache. Mais à son retour, le juge en question avait déguerpi. Nos
sources font savoir que le policier en question a voulu ouvrir le feu sur les gens qui étaient à
l’intérieur dudit bistrot, mais ces derniers l’ont pris de court et ont réussi à fermer la porte à
temps. Fou de rage, poursuivent nos sources, le policier en question a vidé son chargeur et
l’une des balles a touché Jean Ndagijimana qui est mort sur le champ.

Pour le moment, les responsables de la police et l’officier de la police judiciaire de la place
sont en train de tout faire pour disculper ce policier en faisant porter le chapeau à la victime.
En effet, ils auraient élaboré un plan selon lequel Jean Ndagijimana a été abattu alors qu’il
escaladait le mur pour cambrioler la coopérative COSPEC sous la garde du policier en
question. ‘’Alexis et un de ses amis civile se sont employés à effacer toute trace de sang à
l’endroit où Jean a été abattu. Une fois la scène du crime nettoyé, ils ont alors déplacé le
corps de la victime jusque dans les enceintes de la coopérative COSPEC.’’ A révélé à la RPA
un des témoins oculaires de cette mascarade qui pense néanmoins que cette magouille
n’aboutira à rien vu que l’endroit où a été déposé le corps ne comporte aucune trace de sang
vu qu’il a été déplacé alors qu’il ne saignait plus.
Dans l’entre temps, le policier Alexis est entre les mains des agents de l’ordre en attendant la
suite des enquêtes.
Vous saurez qu’une réunion entre administratifs et responsables de la police est prévue et que
l’un des pointes à l’ordre du jour serait d’exiger à ces autorités policières d’instruire à leurs
agents de ne plus se présenter dans des bistrots munis d’armes à feu.

Un responsable du parti CNL arrêté et tabassé à Bubanza

Un responsable du parti CNL arrêté et tabassé à Bubanza

Le représentant des jeunes du parti CNL sur la colline et zone de Musenyi, de la
commune Mpanda en province de Bubanza a été arrêté par le chef du service de
renseignement de la commune Mpanda dans la mi-journée de ce jeudi. Les
sources sur place indiquent que le chef de la colline Musenyi a participé à cette
arrestation.
Le militant du Congrès National pour la Liberté Jean Marie NDAYISHIMIYE,
résidant sur la sous-colline Bumba-Gicuba de la colline de Musenyi, a exigé la
présence d’une autorité administrative lorsque le chef de la documentation de
Mpanda Gabriel HAKIZIMANA est venu l’arrêter selon les habitants de la localité.
Un habitant de Musenyi dit avoir assisté à cette arrestation de jeudi.
« Jean Marie NDAYISHIMIYE a été arrêté à 12heures par le responsable du
service de renseignement en commune Mpanda. Il a d’abord résisté. Il
expliquait qu’il ne pouvait pas partir sans la présence d’une autorité
administrative. C’est ainsi qu’est venu le chef de cette colline Gervais
NDAHABONYE, puis ils l’ont emmené.»
Jean Marie NDAYISHIMIYE a été ensuite embarqué à bord d’une camionnette
immatriculée B6401A vers une destination qui était inconnue au départ selon la
même source.
« Au début, les membres de la famille l’ont cherché en vain. Mais, par après, ils
ont appris que le leur a été conduit dans les cachots du commissariat provincial
de police à Bubanza et qu’il a été passé à tabac. Nous, habitants de cette colline,
ne comprenons pas ce dont il est accusé parce qu’il vivait en parfaite harmonie
avec les voisins. Nous estimons donc qu’il est victime d’une persécution. »
Jean Marie Ndayishimiye est dans un état critique suite aux tortures qu’il a subies
selon ses proches qui demandent qu’il soit libéré sans délais afin qu’il aille se faire
soigner.
Contacté à ce sujet, Gabriel HAKIZIMANA, chef du service de renseignement en
commune Mpanda nous a signifié que l’ordre d’arrêter ce membre du CNL, a été

donné par Germain TANGISHAKA, le patron des renseignements en province de
Bubanza. Nous n’avons pas pu joindre ce dernier.

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