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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Busoni : Des  militaires lourdement armés sur la frontière avec le Rwanda

Busoni : Des militaires lourdement armés sur la frontière avec le Rwanda

Les habitants de la commune Busoni indiquent que depuis un certain temps, ils voient un nombre  important de militaires  lourdement armés en position  sur la frontière burundo-rwandaise. Cette population signale aussi des  entrainements paramilitaires   des imbonerakure et  démobilisés de cette même commune. Une situation qui inquiète beaucoup la population de Busoni.

Depuis deux semaines, des démobilisés et imbonerakure (jeunes du parti au pouvoir) font des entrainements militaires dans les localités proches de la frontière burundo-rwandaise. « Ces imbonerakure et  anciens combattants du CNDD-FDD sont entrainés  dans les localités proches de la frontière burundo-rwandaise et  dans la forêt de Yanza, également proche de la frontière du Rwanda. Ils font des courses munis de gourdins, en scandant des chansons de  guerre. » Raconte un habitant de Busoni.     

Les habitants de la commune Busoni surtout ceux des zone Gatare et Gasenyi sont très préoccupés par cette situation. Certains élèves commencent  à avoir  peur de se présenter à l’école. « La situation arrive au stade où  des élèves s’absentent à l’école croyant que c’est bientôt la guerre, donc cela perturbe la sécurité. »S’indignent nos sources.      

La population de Busoni signale  une présence aussi inquiétante de militaires sur cette frontière burundo-rwandaise de Busoni. « Un effectif  important de militaires qui sont lourdement armés », décrit cette population.

Nous n’avons pas pu recueillir la réaction de l’administrateur de la commune  Busoni, Richard Ngabonziza.

Dans l’entretemps, ces entrainements paramilitaires sont également signalés dans d’autres provinces, surtout celles frontalières avec le Rwanda, comme en témoignent des sources concordantes de la RPA.

Gatumba: Enrôlement forcé des jeunes non scolarisés

Gatumba: Enrôlement forcé des jeunes non scolarisés

Les jeunes non scolarisés de la zone Gatumba, commune Mutumbuzi de la province Bujumbura  sont forcés de suivre des entrainements  paramilitaires. Ces jeunes sont arrêtés et conduits dans ces formations par les imbonerakure de la zone. Les parents ne sont pas avertis et se retrouvent sans enfants. Une situation qui les préoccupe.

 Les jeunes non scolarisés de la zone Gatumba vivent  la peur au ventre. Depuis un certain temps, ils sont emmenés de force  suivre des entrainements paramilitaires. Les parents de ces jeunes ignorent tout de  ces formations, la première serait presque à sa fin. « Deux jeunes prénommés  Frank et Arnaud sont introuvables depuis deux semaines. Leurs parents les cherchent, ils ne savent pas où ils sont. Nous avons été informés qu'ils ont été conduits dans des formations paramilitaires. » Raconte notre source de Gatumba.

 Les informations recueillies dans cette zone font savoir que les imbonerakure  auraient  déclaré que tout  jeune non scolarisé, qui a de la force, devra suivre ces formations.  Et ces jeunes ciblés n’ont pas de choix. Ceux qui refusent d’y participer subissent des menaces  de mort.

L’équipe des imbonerakure qui font cet enrôlement forcé des jeunes non scolarisés est conduite par le chef des imbonerakure de la zone Gatumba prénommé Claude. Il possède  même des effets  militaires, témoigne toujours notre source. « Cet imbonerakure prénommé Claude enlève les gens. Souvent, il porte des bottines des militaires. Il a aussi d’autres effets militaires et  a  des agents de transmission. »

Les parents de ces enfants demandent qu’ils soient ramenés dans leurs familles et que ces entrainements paramilitaires forcés cessent.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de  Siméon Butoyi, l’administrateur de la commune Mutimbuzi.

Cankuzo: Menaces de mort contre deux membres  du parti CNL

Cankuzo: Menaces de mort contre deux membres du parti CNL

Après vendalisation de la permanence du parti CNL  de la zone Camazi en Commune Gisagara,  un groupe d’imbonerakure traque actuellement deux militants de ce parti d'Agathon Rwasa qui les ont dénoncés. Ces jeunes du parti au pouvoir auraient juré de les éliminer physiquement. 

Les  partisans  du CNL sur la colline Camazi, zone Camazi de la commune Gisagara en province Cankuzo  alertent sur le cas de deux membres du même parti qui sont  en danger. Il s’agit d' Alexis Bandyatuyaga , représentant du  Congrès National pour la Liberté en commune Gisagara et de la sentinelle de la permanence de ce parti de la zone Camazi.

Depuis vendredi  02 février, jour où il avait comparu devant  l’Officier de la Police Judiciaire  dans l’affaire  des imbonerakure qui avaient vandalisé leur permanence de la zone Camazi la nuit du 28 janvier dernier, le représentant du parti CNL en commune Gisagara et la sentinelle  de cette permanence ne sont pas en sécurité.  L’imbonerakure accusé de diligenter l’attaque contre la permanence du CNL et de la tentative de tuer ce représentant du CNL en commune Gisagara et le veilleur de leur  permanence a été cependant relâché. Ce  dernier, en complicité avec ses paires  effectuent incessamment des filatures contre Alexis Bandyatuyanga et la sentinelle. Ils ont  juré de les éliminer physiquement. « Depuis la libération de cet imbonerakure, un groupe d’imbonerakure a  commencé à sillonner les cabarets à la traque du président communal de notre parti et de la sentinelle. Ils disent qu’ils devront couper la tête de chacun des deux. » Témoigne un membre du CNL de Gisagara.

Les responsables du parti au pouvoir dans cette commune sont pointés du doigt d’être à la tête  de ceux qui  mènent la chasse contre ces deux membres du parti CNL. « C’est le responsable du parti au pouvoir au niveau de la zone prénommé Julias , Mélance Nimubona représentant zonal des imbonerakure, et Philippe  Nahimana responsable des imbonerakure de la colline Camaza qui étaient venu ce jour-là. Ils étaient à la tête d’un grand groupe d’imbonerakure.»

Les membres du CNL demandent que ces persécutions  des militants de leur formation politique cessent.  Gratien Nitunga l’administrateur de la commune Gisagara  ne s’est pas encore  exprimé sur  ce cas des membres du parti CNL sous menaces de mort.

 Rusaka : Un ménage attaqué par des personnes munies de machettes

Rusaka : Un ménage attaqué par des personnes munies de machettes

Deux personnes d’une même famille ont été blessées à coups de machettes par des individus non encore identifiés dans la nuit du 01 au 02 février sur la colline Kiyege, commune Rusaka, en province de Mwaro. Les deux personnes sont en train de recevoir des soins  à l’hôpital de district sanitaire de  Fota.

C’est le domicile de Pascal Ndakoraniwe surnommé Juma  qui a été attaqué par des personnes armées de machettes, c’est précisément sur la sous-colline Bukwavu de la colline Kiyege, commune Rusaka, en province de Mwaro.

Les voisins de cette famille font savoir que « c’était vers minuit quand ces individus munis de machettes ont démoli la porte et ont pénétré dans leur maison. Ils y ont trouvé Pascal Ndakoraniwe avec sa femme Floride Nshimirimana et les ont blessés à coups de machettes. Mais grâce à Dieu, ils n’ont pas succombé à ces coups de machettes et leur enfant n’a pas été blessé bien que ces malfaiteurs l’avaient lui-aussi jeté violement par terre. »

Les deux victimes de cette attaque ont été d’abord conduites au centre de santé de Rusaka avant d’être  transférées à l’hôpital de district sanitaire de Fota  car elles ont été gravement touchées.

Les malfaiteurs n’ont pas encore été identifiés mais les voisins de cette famille pensent qu’il s’agirait des bandits qui avaient l’intention de voler  ce couple qui fait du commerce, ils vendent des boissons de la Brarudi, ont un bistrot ainsi qu’une salle de réception à louer.

« Ces malfaiteurs ont également volé à cette famille des moutons et des poules», ajoute notre source à Rusaka.

Les informations recueillies à Rusaka précisent que ce n’est pas la première fois que cette famille soit attaquée par des voleurs. Les habitants de la commune Rusaka demandent avec insistance aux autorités communales de renforcer la sécurité de la population pour que ce genre de crimes ne soit plus commis. Ils demandent aussi que des enquêtes soient menées afin que ces malfaiteurs soient arrêtés et traduits devant la justice.

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