Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Où est détenu la journaliste Sandra Muhoza ?

Où est détenu la journaliste Sandra Muhoza ?

Sandra Muhoza, une journaliste qui preste pour La Nova a été arrêtée samedi dernier en province Ngozi où elle habite et exerce son métier de journaliste. Son arrestation aux allures d’enlèvement a été opérée par des agents du Service National de Renseignements en complicité avec un homme d’affaires, membre influent du parti CNDD-FDD dans cette province Ngozi.  La famille et les proches ignorent toujours le motif de son arrestation.

Sandra Muhoza a décroché un appel téléphonique d’une personne samedi 13 avril et est partie la rencontrer. Depuis ce jour, ni sa famille ni ses proches, personne ne l’a revue.

Des sources de la RPA en province Ngozi indiquent que cette journaliste  « a répondu à l’appel d’un homme d’affaires nommé Marc Manirakiza, plus connu sous le sobriquet de Pochen ».

Selon les mêmes sources, Sandra Muhoza est allée voir Pochen qui disait vouloir lui donner  « des informations en rapport avec des avocatiers ». Pochen est, d’après le milieu journaliste de Ngozi, un informateur des journalistes locaux.  Une raison qui a motivé la journaliste à se rendre à son rendez-vous, même si elle s’était montrée douteuse, révèle un de ses proches.

La famille de Sandra Muhoza et ses proches l’ont cherchée dans tous les cachots, depuis son arrestation. La RPA a contacté des administratifs de la province Ngozi, et certains nous ont indiqué que cette journaliste a été arrêtée par des agents du SNR et que son arrestation aurait un lien avec le dossier de distribution de machettes aux imbonerakure qui a été médiatisé ces derniers jours.

La RPA n’a pas encore obtenu plus de précisons pour savoir si elle serait victime d’avoir livré des informations sur le dossier des machettes ou si elle serait en train de mener des investigations sur le dossier.

Les informations que les proches de Sandra ont pu obtenir indiquent aussi qu’elle est détenue par le Service National de Renseignements, mais sans aucune précision sur le lieu exact de sa détention. 

 

............................

Photo:  Sandra Muhoza

Gasenyi-Nyakabondo: Les propriétaires des 160 hectares sous menaces

Gasenyi-Nyakabondo: Les propriétaires des 160 hectares sous menaces

Le président de la commission qui représente les propriétaires des 160 hectares du site Gasenyi-Nyakabondo vient de totaliser 14 jours détenu par le Service National de Renseignements. Il est victime de plaider pour ces citoyens afin que le gouvernement leur donne les indemnisations d’expropriation de leurs parcelles. Au lieu de les rétablir dans leurs droits, la police présidentielle les menace pour qu'ils abandonnent la procédure judiciaire qu'ils voulaient entamer.    

Emmanuel Niyongabo a été arrêté par les agents de la documentation mercredi matin 20 mars 2024 et il a été conduit au cachot de la documentation situé en mairie de Bujumbura.

Depuis son arrestation la rédaction de la RPA, nous avons eu des informations qui confirment qu’il est victime du simple fait que les propriétaires des 160 hectares du Site Gasenyi-Nyakabondo qui ont été saisis par l’Etat pour y construire le palais présidentiel Ntare House, « avaient l’intention de porter plainte contre l’Etat en justice. Parce qu’ils viennent de passer plus de 10 ans à réclamer les indemnisations d’expropriation de leurs parcelles, mais en vain. »

C’est pour cet objectif, selon toujours ces informations, que ces propriétaires composés de 2900 familles avaient déjà commencé à collecter les fonds pour pouvoir payer les avocats qui vont assurer leur défense devant les juridictions. Par conséquent, cela a fait que la documentation procède à l’arrestation d’Emmanuel Niyongabo leur représentant. Mais ceci ne s’est pas terminé là, car le lendemain de sa détention, « la documentation a obligé tous les propriétaires de ces parcelles que ceux qui avaient déjà contribué, retirent au plus vite leur argent et qu’ils abandonnent leur plan de saisir la justice, afin que leur représentant Emmanuel Niyongabo puisse être relâché. »

Ce que les propriétaires de ces terrains qualifient de menaces étant donné que c’est de leur droit de saisir la justice puisque le gouvernement ne fait rien pour leur rendre justice. Ainsi, les propriétaires de ces parcelles insistent auprès du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye de libérer Emmanuel Niyongabo, car il n’a rien fait de mal si ce n’est que plaider pour leur bien-être, vu que leurs droits ont été bafoués sans que personne ne vienne à leur secours.

 

................................

Photo: Site Gasenyi-Nyakabondo

 Enième victime d’enlèvement en mairie de Bujumbura

Enième victime d’enlèvement en mairie de Bujumbura

Djuma Ndayishimiye, habitant de la zone Kinama commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura a été enlevé il y a trois jours par des personnes en tenue policière. Elles l’ont tiré de son domicile les heures avancées de la nuit. Sa famille ignore jusque-là le motif et le lieu de sa détention.

C’est dans la nuit de ce vendredi 05 avril 2024 que Djuma Ndayishimiye a été arrêté par des personnes en tenue policière. Selon notre source, pour l’arrêter, ils ont d’abord fracassé la porte de son domicile situé à la 12ᵉ avenue, numéro 9 au quartier Gitega, zone Kinama, en commune Ntahangwa. Un membre de sa famille indique qu’il a été d’abord malmené et ne lui ont même pas laissé le temps de s’habiller.   « Il a été arrêté vers minuit. Ils l'ont arrêté à son domicile après avoir escaladé la clôture et cassé la porte de sa maison. Ils l'ont emmené bras ligotés et sans habits. »

La famille est très inquiétée, car elle n’a encore eu aucune nouvelle de lui. « Nous ne pouvons pas affirmer qu'il est incarcéré sans avoir vu où il est détenu. Personne ne sait ce qui se passe. Nous ne savons pas le motif de son arrestation. Nous ne savons rien du tout ».

La famille de Djuma Ndayishimiye demande au corps de sécurité de l’informer des raisons de son arrestation et du lieu de sa détention. Elle demande aussi que ses droits soient respectés.

Nous n’avons pas pu avoir la réaction de la police nationale.

 

...........................

Photo: Djuma Ndayishimiye

Gihanga : Le responsable communal des imbonerakure  sème la terreur

Gihanga : Le responsable communal des imbonerakure sème la terreur

Le chef de la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les imbonerakure, dans la commune Gihanga de la province Bubanza est dénoncé par les habitants de la commune. Il  fait la pluie et le beau temps. Non seulement il est dénoncé pour ses actes de persécution mais aussi il est reproché de vol dans les ménages.

Olivier Nahimana, c’est le nom de ce chef des imbonerakure de Gihanga. C’est un  enseignant à  l’école fondamentale de Kagwena 2 de la même  commune Gihanga. Natif de la colline Kagwema, il est connu  pour ses actes de la persécution de la population.

 « Olivier Nahimana  a un groupe d’imbonerakure qui assure la garde de son domicile et un autre groupe assure sa sécurité. La nuit, ils entrent dans  des ménages  disant venir faire des fouilles. S’ils trouvent un objet intéressant, ils le prennent et celui qui ose réclamer est sérieusement  tabassé. » Témoigne une source de la colline de Kagwema.

Parmi ces imbonerakure qui assurent la sécurité d’Olivier Nahimana, les habitants de Kagwema citent un policier en formation  nommé  Egide Ininahazwe. Il suit une formation  à l’école  des sous-officiers de police de Muramvya. Il rejoint le groupe ses jours de congé.

A part ces vols, Olivier Nahimana et son team violentent les gens qu’ils croisent la nuit.

 « Ils passent toute la nuit à faire des patrouilles  et  frappent  des gens qu’ils croisent  sur le chemin. Mercredi passé, le 20 mars,  ils ont tabassé deux hommes qu’ils ont croisés vers 21 heures alors qu’il n y a aucune mesure interdisant la circulation nocturne ou même instaurant un  couvre-feu. » Ajoute une autre source de la localité.           

La rédaction de la RPA n’a pas pu joindre ce  responsable  des  imbonerakure  à  Gihanga, Olivier Nahimana, ni  Léopold Ndayisaba, l’administrateur de la commune   Gihanga.

Olivier Nahimana,  responsable des jeunes du parti présidentiel en commune Gihanga est aussi accusé d’avoir trempé dans des cas d’enlèvements des militants du parti CNL, dans différentes localités de la commune  Gihanga.  En 2018, il a participé à l’arrestation d’un surnommé Ecomogue et très récemment vers la fin du mois de février cette année 2024, Olivier Nahimana a prticipé à l’arrestation de David Bamporiki. Les deux sont tous de la colline Kagwema et restent introuvables jusqu’à ce jour.

 

...............................

Photo: Olivier Nahimana, le responsable des imbonerakure  de la commune Gihanga

 

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 387 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech