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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La bastonnade, un régime pour refus d’adhérer au parti Cndd- Fdd

 Un membre du parti Cnl de la colline Yaranda en commune et  province  Kirundo a été sérieusement tabassé par un groupe des imbonerakure.  Il aurait été victime  de son refus  d’adhérer au parti Cndd- fdd.  Deux imbonerakure ont déjà été arrêtés pour des raisons d’enquêtes.

Alexis Rutayisire âgé de 31 ans est le membre du parti CNL  de la colline Yaranda qui a failli être  tué  ce mercredi par un groupe d’imbonerakure .

Selon les habitants de la localité de Nunga, l’endroit  où la victime a été battue,  il était vers 16 heures quand  un  groupe d’imbonerakure dirigé par un certain Jean- Bosco Kanyeshamba  a arrêté Alexis. Puis, ils ont commencé à le tabasser à l’aide  de   gourdins. Nos sources  indiquent que ces imbonerakure l’ont frappé  pour avoir  refusé d’adhérer au parti  présidentiel,  le Cndd- Fdd.

Des gens qui étaient dans les environs  sont intervenus pour secourir le militant du parti CNL, Alexis Rutayisire. Dans un état  critique, ils l’ont conduit  à l’hôpital de Kirundo où il bénéficie des soins.

Deux parmi ces imbonekure qui ont commis le forfait ont été arrêtés  ce même mercredi par la police.  Il s’agit des surnommés Nyambwana et Karayi et   ont été emmenés sur la position policière située dans la localité appelée  Kigozi.

Des  défenseurs des droits de l’homme et des membres du parti Cnl appellent au  respect des droits humains et demandent que  ces imbonerakure soient traduits en justice et punis conformément à la loi et ainsi en finir avec l’impunité dont jouisse des imbonerakure, souvent auteurs de tels crimes.

Un membre du parti CNL porté disparu à Gatara.

Un membre du parti CNL en commune Gatara de la province Kayanza est porté disparu depuis cinq jours. Sa famille indique l’avoir cherché dans tous les cachots sans le trouver. De plus, elle a déjà rapporté cette disparition à l’administration et la police.

Ce citoyen porté disparu et responsable du parti CNL répond au nom de Gaspard  Havyarimana. Il est natif de la colline Ngendo de la zone Nyabihogo en commune Gatara de la province de Kayanza.

Notre source à Kayanza indique que Gaspard Havyarimana, vétérinaire du fermier Nzorijana, s’était rendu au chef -  lieu de Kayanza pour visiter sa famille qui y réside.Vendredi dernier vers 14 heures, Gaspard Havyarimana est allé chercher de l’argent à la Coopérative d’Epargne et de Crédit, COOPEC. Depuis lors, personne ne l’a plus revu, poursuit notre source. « Il a été arrêté par des gens armés de pistolet qui était à bord d’une voiture de marque Toyota, modèle Carina avec des vitres teintées. Ils l’ont arrêté en face de la Coopec ». 

Selon toujours notre source, la famille de Gaspard Havyarimana l’a cherché dans tous les cachots sans le trouver. Pour le moment, la famille demande aux autorités de communiquer le lieu de sa détention si pas de lui remettre le cadavre du sien. « Nous avons cherché partout dans les cachots mais sans succès. S’ils l’ont tué, qu’ils nous montrent le cadavre », a- t- elle ajouté.

A ce propos, la rédaction a essayé de joindre l’administrateur de la commune Gatara ainsi que le commissaire de police à Kayanza pour avoir plus de détails mais en vain.

Face au rapatriement forcé, les réfugiés burundais en Tanzanie demandent le droit de s’installer ailleurs.

Les réfugiés burundais du  camp de Mutendeli en Tanzanie sont choqués des propos tenus par l’inspecteur général au ministère de l’intérieur  de ce pays  selon lesquels la communauté internationale ne peut pas empêcher leur rapatriement forcé. Ces réfugiés demandent le respect de leurs droits et le droit d’aller chercher l’asile dans d’autres pays.

Ces réfugiés burundais  du camp de Mutendeli ne comprennent pas  pourquoi la Tanzanie les harcèle en les exigeant de rentrer de force. Notre source  fait savoir que Sudi Mwakibasi, l’inspecteur général chargée des questions des réfugiés, a dit que personne ne peut les empêcher de les rapatrier de force. « L’inspecteur général nous a dit qu’il y  a la paix au Burundi  et  que notre président a promis à son homologue tanzanien qu’il y a paix au pays. Donc,  que nous devons rentrer. Il a également dit qu’aucun pays ne peut les empêcher de nous rapatrier de force. S’il y a paix au Burundi, pourquoi on enlève des  rapatriés ?  Nous savons même que certains ont été tués. Il y a aussi des disparitions forcées » a indiqué un des réfugiés.  

 Si  la Tanzanie ne veut pas de leur présence sur son territoire,  ces réfugiés demandent qu’on les laisse aller chercher l’asile ailleurs. « Qu’ils nous laissent tranquilles. Quand nous verrons qui il y a la paix, nous rentrerons au Burundi. C’est notre patrie. Personne n’est content de cette situation d’exil.  Mais,  c’est à cause des problèmes. Si le gouvernement tanzanien ne veut plus que nous restions sur son sol, qu’ils nous permettent d’aller ailleurs. On ne comprend pas pourquoi on harcèle seulement des réfugiés qui sont en Tanzanie. Et puis,  pourquoi ils nous empêchent  d’aller chercher asile  dans d’autres pays ? »,s’est emporté un réfugié burundais du camp de Nyamutendeli. 

L’inspecteur  général chargé des questions des refugiés s’est également  rendu au camp de Nyarugusu ce lundi et  a tenu les mêmes propos. 

Jean Berchimans Nduwayo de Ruyigi reste introuvable depuis ce lundi

Un commerçant du chef-lieu de la province Ruyigi est sans trace depuis ce lundi. Ses proches craignent pour sa sécurité d’autant plus qu’ils l’ont cherché dans différents cachots mais sans le retrouver. 

Ce commerçant de la ville de Ruyigi porté disparu depuis ce lundi s’appelle Jean Berchimans Nduwayo alias Juma. Il habitait le quartier Kinyabakecuru de la même ville. Selon un de ses voisins, Jean Berchimans est sorti de la maison à 14 heures. Il y avait un véhicule qui stationnait tout près de chez lui à bord duquel étaient des individus non identifiés et ces derniers l’ont embarqué.   « Sa femme croyait qu’il était au travail car elle l’a vu sortir de la maison. Elle a appris de la part des autres commerçants qu’il n’était pas au travail. Ces derniers  lui demandaient pourquoi son mari n’était pas au travail. Son téléphone était éteint. Certains de ses voisins qui étaient sur place affirment qu’il a été embarqué à bord d’un véhicule qui stationnait tout près de chez lui ».   

Un des amis de Jean Berchimans Nduwayo indique qu’il lui a parlé vers 15 heures et il lui a dit qu’il est à Gitega. A son deuxième appel, il lui a fait savoir qu’il est au niveau de Bugarama. Il l’a appelé encore mais, cette fois, son téléphone était éteint. « Entre 15 heures et 16 heures, il a appelé un de ses amis pour lui dire qu’ils ne peuvent pas compter sur lui car il est à Gitega. Ils ont voulu savoir pourquoi il a voyagé précipitamment mais son téléphone était éteint. Ils ont essayé encore une fois et il a répondu qu’il arrive au niveau de Bugarama à Muramvya. Depuis ce jour, on a aucune nouvelle de lui car son téléphone est éteint », a indiqué un de ses amis. 

Les proches de Jean Berchimans indiquent qu’ils l’ont cherché dans différents cachots mais sans succès. Ils précisent qu’ils ont alerté les autorités administratives et policières mais ces dernières n’ont pas encore réagi. Ils demandent d’être informés du lieu de détention du leur et qu’on leur montre son corps s’il serait déjà tué afin qu’il soit enterré dans la dignité.

Les voisins de Jean Berchimans affirment qu’il vivait en harmonie avec l’entourage et ne participait dans aucune formation politique.

La rédaction de la RPA a essayé de joindre Antoinette Semugara, administrateur de la commune Ruyigi, ainsi que le commissaire provincial pour de plus amples éclaircissements sur l’enlèvement de ce commerçant de la ville de Ruyigi mais sans y parvenir.

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