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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Arrestation du secrétaire du parti CNL par un groupe d’imbonerakure en commune Muhuta

Arrestation ce lundi du secrétaire du parti CNL par un groupe d’imbonerakure en  commune Muhuta de la province Rumonge  avant d’être conduit au cachot de la zone Gitaza. Selon les sources sur place, ce leader du CNL a été battu par ces imbonerakure. La population demande l’arrêt de ces persécutions.

Jérémie NIBITANGA  est le secrétaire du parti CNL en commune Muhuta de la province Rumonge. Il habite sur la colline Rutongo dans la même commune de Muhuta.

Les informations fournies par les habitants de cette commune font savoir qu’il a été arrêté dans la mi-journée de ce lundi  par un groupe d’imbonerakure. Après l’avoir violenté, ils l’ont conduit  au cahot de la zone Gitaza. Une source de la RPA dans la localité révèle que ce leader du CNL  a été  intercepté après l’activité de distribution des cahiers à travers une aide octroyée par un député issu du parti dirigé par Agathon Rwasa  élu dans la circonscription de Rumonge.

Le député du nom  d’Obède NTAKIYIRUTA  avait promis des cahiers  à certaines familles pour que leurs enfants puissent aller à l’école. C’est ainsi alors que ce lundi  il  lui a  donné ces cahiers  pour aller les distribuer. Au moment où  il se préparait  pour retourner  à la maison après  cette activité, des imbonerakure dirigés par le prénommé  Richard  l’ont arrêté  sur un kiosque situé en zone Gitaza appartenant à  un homme d’affaire surnommé  Mpapi. Ils l’ont violenté sans savoir de pas de quoi  il est accusé et l’ont conduit  au cachot de la zone Gitaza.  

Certaines informations fournies par les membres du parti CNL  en commune Muhuta  indiquent que  le secrétaire du parti en cette commune serait accusé d’avoir pris et partagé des photos de la  permanence communale dudit parti démolie par des gens non encore identifiés à la fin de la semaine dernière.

Il y a deux semaines, le trésorier du parti CNL en commune Muhuta a, lui aussi, été arrêté. Pascal BARANYIKWA  a été appréhendé dans la soirée du 4 septembre  et conduit  au cachot du service des renseignements à Rumonge. Le motif de son interpellation n’a pas été communiqué. La population de la commune Muhuta demande la cessation de ces persécutions.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre Domithile NTUNZWENIMANA,  administrateur de la commune Muhuta, mais elle nous a raccrochés au nez.

Le fondateur de UCEDD incarcéré sur fond de montages

Les membres de l’Union Chrétienne pour l’Education et le Développement des Déshérités UCEDD plaident pour la libération du fondateur de cette association qui totalise maintenant plus d’un mois incarcéré à la prison centrale de Gitega. Les preuves que la RPA détient de la part de ces membres  démontrent que l’arrestation et l’incarcération de leur leader ont été émaillées d’irrégularités et résultent  d’un coup monté par le bureau exécutif de ladite association.  

 Ce fondateur de l’Union Chrétienne pour l’Education et le Développement, UCEDD, répond au nom d’Innocent Mahwikizi. Les informations en provenance des membres de cette association indiquent qu’il a été arrêté en date du 23 juillet par trois hommes qui se déclaraient émissaires du service national des renseignements  de la mairie de Bujumbura en compagnie d’un officier de la police judiciaire. Selon les mêmes informations, ces hommes ont conduit Innocent Mahwikizi au Parquet judiciaire de Gitega pour audition avant de l’incarcérer au cachot dit Boman dans la même province.

Les membres de l’UCEDD qui se sont confiés à la RPA font également savoir que la destitution d’Innocent Mahwikizi le 23 mai 2021 au poste de  Directeur National de l’association a précédé son emprisonnement. Une destitution contestée par les membres de l’UCEDD qui faisaient valoir que cette prérogative ne revient qu’à l’Assemblée Générale. C’est cette contestation  qui poussa le ministre de l’intérieur et de la Sécurité publique d’adresser une correspondance à la représentation légale préconisant la tenue d’une assemblée générale pour son bon fonctionnement de ladite association.

Les membres de l’UCEDD pro-Mahwikizi indiquent qu’au moment où ils ont présenté au parquet la correspondance du ministre, les trois hommes qui avaient arrêté Innocent Mahwikizi se seraient immédiatement éclipsés. De plus, les membres de l’UCEDD font savoir qu’ils se sont renseignés sur l’identité de ces trois personnes auprès du service national des renseignements de Bujumbura mais que ce service à nier qu’ils étaient ses émissaires.

Par ailleurs, les supports audio des appels de l’un des trois personnes que la RPA s’est réservé de diffuser pour des raisons de sécurité révèlent qu’ elles avaient reçu des fonds de prise en charge et de séjour à Gitega ainsi qu’un gage dont le montant n’est pas encore connu pour arrêter Innocent Mahwikizi.

Ces voix révélent également que ce plan avait été mis au point par les membres du bureau exécutif de l’UCEDD à la tête duquel son représentant légal, Paceli Ndatimana et son adjoint Alfred Ahingejeje, également député à l’assemblée législative de l’EAC.

Les membres de l’UCEDD indiquent également qu’après être informés qu’Innocent Mahwikizi avait été relaxé deux jours après son incarcération à Boman, ces autorités se sont précipitées à Gitega et Innocent Mahwikizi a été encore une fois placé derrière les barreaux le 27 juillet. Le commissaire provincial de Gitega aurait ordonné la détention du fondateur de l’UCEDD afin de prévenir tout éventuel délit contre lui.

 Les membres de l’UCEDD indiquent qu’Innocent  Mahwikizi a passé à peu près  3 semaines au cachot de Boman avant d’être transféré à la prison centrale de Gitega où il vient de passer plus d’un mois.

Dans notre prochaine livraison, nous vous feront part des accusations à charge du détenu Innocent Mahwikizi ainsi que des plaidoyers des membres de l’UCEDD.

Les parentés exigent le respect des droits des 19 combattants de Red- Tabara remis à Gitega.

Ils réclament  le respect des droits des leurs et qu’ils aient un procès équitable  Ils, ce sont les parentés des combattants du mouvement  Red-Tabara remis au gouvernement burundais. Depuis leur  remise au régime CNDD-FDD,  aucune information n’a encore  été donnée sur  leur cas.

 Les parentés déclarent que la dernière fois qu’ils ont vu les leurs était sur une image le jour où le Rwanda a remis les 19 combattants du mouvement Red- Tabara le 30 juillet cette année à la frontière burundo-rwandaise de Gasenyi-Nemba. Aujourd’hui, ils totalisent 53 jours  détenus par le régime d’Evariste Ndayishimiye.

Toute cette période, personne ne sait ni le lieu de leur détention ni l’état du dossier judiciaire des 19  combattants qui sont   Gerard Nkundubumwe,  Issa Ndayikengurukiye,    Jean Marie Iyamuremye, Berchmans Manirakiza,  Pascal Manirambona,  Joseph  Miburo,    Pontien  Nsabimana,   François  Minani,   Désiré Ndayikengurukiye,   Evariste   Nzoyisaba,   Fabrice Ndayikeza,    Samuel Ndayizeye,  Jules  Nduwimana,    Samuel Nemeyimana,  Emmanuel Niyongabo,   Lameck Niyonizigiye,  Yves Niyonsaba, Egide  Nkurunziza ainsi que  Sindayihebura Dieudonné.

Lors de cette remise, les gouvernements rwandais et burundais étaient représentés par les chefs des renseignements militaires. Les 19 combattants ont été remis au Col Ernest Musaba, chef des renseignements de l’armée burundaise.

Les informations en possession de la Rpa révèlent que la commission nationale indépendante des droits de l’homme a été saisie   les premières semaines de leur arrivée au Burundi. Mais la CNIDH n’a en rien aidé les familles car jusqu’à présent  elles ne possèdent aucune information. Les parentés demandent donc d’être informés sur le sort des leurs quel qu’il soit. « Nous ignorons même leur lieu de détention. C’est difficile d’affirmer qu’ils sont  encore vivants. Nous interpellons la communauté internationale qu’elle nous aide à connaitre la vérité. S’ils ont été exécutés, qu’on nous remette au moins leurs cadavres », insiste un des parentés.

La remise de ces 19 combattants a été faite sous la supervision  de la CIRGL via son Mécanisme Conjoint de Vérification Elargie, MCVE. La Rpa a voulu  avoir de la lumière sur ce dossier via ce mécanisme, après  des rendez-vous non respectés, le commandant du MCVE, le colonel Joé Rui Miranda qui s’était déplacé en personne  à la frontière Gasenyi- Nemba a fini par répondre à la rédaction de la Rpa que le MCVE  ne s’exprime pas dans les médias.

La Rpa a essayé à maintes reprises de joindre le président de la CNIDH, Sixte Vigny NIMURABA, mais il n’a pas répondu à ses appels.

Contacté,  le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi,  a refusé de répondre  aux questions lui posées par  appel à numéro privé, a-t-il expliqué au journaliste qui venait de lui faire part de l’objet de l’appel. Voulant savoir par quel moyen de contact il pourra répondre à la question, le procureur général a raccroché son téléphone.

Un imbonerakure de Maramvya victime des coups et blessures de ses camarades

 Un imbonerakure de la zone Maramvya a été sérieusement  torturé par ces confrères lundi dernier en commune Mutimbuzi  de la  province Bujumbura. Accusé  de consommer de la boisson prohibée pendant les heures de patrouille, certains des imbonerakure de cette zone disent qu’il s’agit plutôt d’une persécution notoire à l’endroit de leur camarade.

La nuit de lundi dernier, un imbonerakure du nom d’Aloys Nshimirimana alias Kadoyi est tombé dans les mains des autres imbonerakure de la 13ème  transversale de la zone Maramvya en commune Mutimbuzi de la  province Bujumbura en patrouille.

Selon nos sources parmi les imbonerakure de la zone Maramvya, le nommé Aloys Nshimirimana dit Kadoyi buvait de la boisson dite Urwarwa pendant que les autres étaient en pleine patrouille. Il a été ensuite accué de consommer une boisson prohibée. « Ils patrouillent toute la nuit vêtus  de longs manteaux et munis de bâtons. Ils l’ont trouvé en train de boire un vin de banane dit Urwarwa dans un gobelet et l’ont accusé  de boire de la boisson dite umudiringi. Mais ici dans notre localité, la boisson dite umudiringi n’existe nulle part.  Peut –être qu’ils avaient une dent contre lui. Ils l’ont obligé de leur donner 50 mille francs. Mais,  il ne pouvait pas avoir cette somme. Aloys Nshimirimana surnommé Kadoyi a été battu à l’aide d’un fer à béton chauffé au rouge et sa partie derrière a été plus touchée. Il ne peut ni s’asseoir ni marcher, Il reste allonger au lit », a révelé une source au sein de ces imbonerakure.     

Les sources de la RPA  parmi les imbonerakure de la zone Maramvya indiquent que le groupe qui l’a torturé était  composé par David Karikunzira dit Muntu,  chef de la cellule Buhomba, le responsable du parti CNDD-FDD dans la même localité, Emmanuel connu sous le sobriquet de Maniga, le nommé Bigirimana surnommé Bakweta, chef des imbonerakure dans la même cellule de Buhomba ainsi que le prénommé  Albert dit Gisimba  qui serait parmi l’équipe des imbonerakure qui  assurent la sécurité du président de la République.

Deux parmi les quatre qui sont  accusés d’avoir torturé cet imbonerakure ont été arrêtés par la police ce jeudi et sont  actuellement détenus  au cachot de la commune Mutimbuzi tandis que deux autres sont toujours recherchés.  La victime  bénéficie pour le moment des soins. « Les prénommés  Albert dit Gisimba et Emmanuel surnommé Maniga ont passé la nuit au cachot de la commune tandis que  David et le nommé Bigirimana dit Bakweta sont en cavale », ajoute la même source.  

La rédaction de la RPA  a tenté de joindre Christophe Maregeya, le chef de la colline 13 en zone Maramvya mais en vain.

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