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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’exiguïté du cachot de Shombo décriée par la population

Les habitants de la commune Shombo en province Karuzi lancent un cri d’alarme pour les membres de leurs familles qui sont détenus dans de mauvaises conditions  au  cachot de cette commune.  Une cellule qui devrait abriter 4 personnes est occupée pour le moment par plus de 10 personnes

Les familles des  personnes  détenues  dans les cachots de la commune Shombo indiquent que les leurs  vivent    dans des  mauvaises conditions de détention  dues à l’exiguïté du cachot. Alors qu’une cellule devrait  accueillir   tout au plus  4 détenus,   14 personnes y sont présentement détenues. Par conséquent,  les  détenus  ne  peuvent pas s’allonger   par manque d’espace. « Par estimation, la cellule du cachot de Shombo ferait 2 m de long sur 1,5 m de largeur. Vous comprenez qu’elle est trop petite. A voir la superficie de la cellule au cachot de Shombo et qu’elle renferme plus de 15 détenus, c’est vraiment honteux. Ceux qui y sont détenus passent la journée  et la nuit en étant débout.  L’étroitesse  de la cellule ne permet à  personne de s’allonger car cette cellule est trop petite par rapport au nombre de détenus. Personne ne peut même porter un T-Shirt ou un pull à cause de la chaleur », précise une source.

Les familles des détenus estiment qu’ils sont  en train d’être torturé alors que  leur culpabilité n’a   pas encore  été  établie. Elles  demandent que les leurs soient relâchés  en attendant qu’une solution soit trouvée.

La rédaction de la RPA n’a pas  pu joindre  le commissariat communal de la police à Shombo.

Trois réfugiés burundais du camp de Nduta sont détenus depuis presque un mois.

Détention depuis près d’un mois au cachot  du camp de Nduta  situé en Tanzanie de trois réfugiés  burundais. Ils ont été arrêtés au moment où ils se rendaient à la recherche du bois de chauffage. Les femmes qui étaient avec eux ont été victimes de différents abus dont  le viol. 

Ces réfugiés burundais en détention sont de différentes zones du camp de Nduta.

La police tanzanienne les a arrêtés alors qu’ils étaient à la recherche du bois de chauffage. Notre source au camp de NDUTA précise que ces burundais étaient nombreux mais seuls trois d’entre eux ont pu être identifiés. « Nous avons pu reconnaître trois hommes. Le premier habite dans la zone cinq. Le second dans la zone six et le troisième est de la zone trois. Ils étaient tous partis à la recherche du bois de chauffage. Il y en a d’autres qui n’ont pas été  identifiés. Ca fait déjà un mois qu’ils sont en détention», précise notre source.

Les femmes qui étaient avec ces hommes ont été malmenées et une d’entre elles a été sexuellement abusée. «Elle n’a pas été seulement torturée, on l’a aussi violée et elle était dans un état critique. C’est la police qui l’a évacuée. Elle a été soignée chez Médecins sans frontières. Elle se trouve-là. Les autres  femmes ont été sérieusement battues et on les a déshabillées. Elles étaient nues», ajoute notre source.

Les familles de ces réfugiés burundais en détention plaident pour leur libération puisque, estiment- elles, chercher le bois de chauffage ne constitue pas une infraction.

De jeunes filles burundaises échappent au trafic humain en Ouganda.

Huit  jeunes filles de nationalité burundaise  ont été appréhendées  la semaine dernière par les autorités ougandaises chargées de l’immigration. Dans un point de presse, le gouvernement ougandais a annoncé ce lundi  que ces  filles ont été victimes de la traite vers les pays asiatiques.

Le Département de l'immigration ougandais fait savoir que le nombre de cas de filles burundaises victimes de la traite à travers ce pays  a augmenté dans un passé récent. S'adressant à la presse ce lundi 30 août 2021, les forces de sécurité ougandaises ont déclaré que huit filles burundaises  qui faisaient  l'objet d'un trafic vers les pays asiatiques via  l'Ouganda ont été arrêtées la semaine dernière.

 

Cependant,  le ministère ougandais des Affaires intérieures indique que ces personnes ne seront pas traduites en justice. Selon la déclaration faite au journal Burundi Times, Agnès Ogoye a déclaré que les autorités ougandaises ne détiennent ni n’expulsent les victimes. Cette coordinatrice  nationale adjoint pour la prévention de la traite des personnes au sein dudit  ministère a expliqué que leur objectif est d’arrêter et de juger plutôt  les trafiquants d’êtres humains.

 

Pour ce qui est des victimes de la traite, Agnès Ogoye a fait savoir qu’après leur arrestation ces dernières sont immédiatement placées dans un lieu sécurisé où elles bénéficient des soins médicaux et  psycho- sociaux. Cette autorité a également indiqué que l’identité de ces victimes reste protégée et que le gouvernement ougandais utilise des procédures légales pour les ramener dans leur pays d’origine.

Selon les forces de sécurité, elles ont à maintes reprises arrêtées beaucoup de filles burundaises impliquées dans ce trafic dont la plupart ont moins de 14 ans.

De son côté, l’Organisation burundaise de Lutte contre la Criminalité Transfrontalière OLCT, précise  que presque 800 filles et femmes burundaises ont été victimes de la traite vers l'Arabie saoudite, Qatar, Oman et Emirats Arabes Unis.

Pour combler ses détournements à la poste, une mère donne en échange sa fille en mariage forcé à un imbonerakure.

La jeune fille Laïka IRAKOZE sous menace d’épouser de force l’imbonerakure du quartier Gasenyi en zone Gihosha a signé contre son gré l’acte d’état civil de mariage en commune Marangara de la province  Ngozi. Certains membres de sa famille révèlent qu’elle l’a fait sous intimidations.

Avant qu’elle ne termine sa dernière année en section des langues au Lycée Vugizo en juin dernier, l’imbonerakure Samuel NDIKURIYO  avec la complicité de Géneviève Manirambona , mère de Laika Irakoze,  a demandé à cette dernière de l’accompagner en commune Marangara en province Ngozi pour participer à une fête La mère de Laika Irakoze a fait également le déplacement. Cet imbonerakure est natif de cette même commune de Marangara.

Mais, c’était un coup monté  pour la contraindre à signer l’acte d’état civil comme le témoigne un des membres de la famille de la victime. « C’était  en date du 20 juin  lorsque  le garçon  a  dit à la fille qu’ils vont se promener accompagnés  de sa mère. Ils lui ont dit qu’ils vont participer  à une fête. Arrivés à Marangara, le monsieur a dit qu’il est venu pour leur présenter sa femme avec laquelle il va se marier. La fille  a répliqué  qu’elle n’en savait rien. Il l’a menacé que si elle n’accepte pas de faire ce qui lui était demandé elle va être  tuée sur place. Trois imbonerakure de la localité étaient déjà venus pour l’intimider. Même sa mère faisait partie de ceux- là  qui l’intimidaient. Elle lui disait d’accepter de signer l’engagement et qu’elle pourra  se désengager en cas de besoin ».     

Suite à ces  menaces  et intimidations, Laïka  IRAKOZE  a finalement signé Contre son gré et  a reçu   l’ordre d’affirmer qu’elle était étudiante alors qu’elle n’avait pas encore terminé sa dernière année des humanités. Certains membres de sa  famille trouvent que  l’avenir de cette orpheline   de père est gâché pour des  intérêts de sa propre mère.  « Nous  n’avons pas  été informés  en tant que membres de la famille.  Tout cela a été planifié  de manière secrète et nous avons été étonnés. Ce qui est  très déplorable, la jeune fille  avait eu une bourse pour aller étudier en France mais voilà  que cette orpheline est malmenée. C’est dommage de traiter une personne comme une bête. Sa mère a déjà éteint tous les téléphones  pour éviter que quiconque ne  la contacte », regrette un membre de sa famille.    

Les informations en possession de la RPA font savoir que la femme Géneviève Manirambona aurait reçu de la part de cet imbonerakure une somme estimée à des millions de francs burundais  pour combler le manquant que la dite femme avait occasionné dans les caisses de la poste de Bururi où  elle preste. En retour, elle avait promis de donner sa fille en mariage à cet imbonerakure.

La rédaction de la RPA a tenté encore une fois de joindre Géneviève Manirambona et mère de Laïka IRAKOZE  mais son téléphone  était toujours en dehors du périmètre cellulaire.

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