Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La Mutuelle au bord de la faillite ?

Grognes des fonctionnaires de l’Etat,  affiliés de la Mutuelle. Pour motif, certains médicaments ne leur sont plus servis sur présentation de la carte Mutuelle alors qu’ils figurent sur la liste des médicaments remboursables. Une situation dénoncée par ces fonctionnaires, dont les contributions à la Mutuelle sont régulièrement retenues à la source alors que  cette dernière n’honore pas ses engagements.

Ces fonctionnaires affiliés  de la Mutuelle  regrettent  qu’il y’a certains médicaments prescrits par les médecins qu’ils ne peuvent plus avoir lorsqu’ils présentent des bons de la Mutuelle dans les pharmacies. Pourtant,  la Mutuelle devrait payer 80% des factures de leurs  affiliés. Mais actuellement,  ces derniers paient 100% du prix des médicaments. ‘’ Auparavant, la Mutuelle nous aidait à avoirs  les médicaments dont on avait besoin. Elle payait les 80% du prix. Mais à présent, quand un membre de la famille tombe malade, la Mutuelle nous nous est d’aucune utilité. Par exemple, moi je suis allé chercher Vermox sirop qui avait été prescrit par le médecin pour mon enfant qui était malade. Ce médicament s’achète à 12 mille francs à 100%. Alors que je croyais être assuré par la Mutuelle, dans toutes les pharmacies où je me suis rendu, ils m’ont dit que ce médicament n’est plus couvert par la Mutuelle. Nous avons déjà constaté que la Mutuelle ne couvre plus les médicaments qui s’achète à plus de 10 mille francs.’’ Témoigne un des affiliés de la Mutuelle.

Ces affiliés de la Mutuelle sont frustrés. La Mutuelle n’assure plus leurs soins de santé comme elle devrait, car elle ne couvre pas les médicaments qui sont chers, alors qu’à chaque mois  la contribution des fonctionnaires  est retenue sur leurs  salaires.

’Franchement, nous nous demandons où va l’argent qu’on retire chaque mois sur nos salaires ? Quel est l’avantage de la Mutuelle si elle ne couvre que des médicaments moins chers et qui ne nous servent à rien. En effet, les médecins nous prescrivent des médicaments selon la gravité de la maladie. Des fois, ils nous recommandent d’acheter des médicaments qui coûtent 20 mille, 30 mille, voire plus. Ainsi, quand nous présentons ces bons de la Mutuelle dans les pharmacies, ils nous disent que ces médicaments ne sont plus couverts par la Mutuelle, mais ce qui est le plus étonnant c’est que quand on ne présente pas ces bons de la Mutuelle, les pharmacies nous donnent ces médicaments sans problème.’’ Se désole ce fonctionnaire de l’Etat.

Ces fonctionnaires affiliés à la Mutuelle demandent au gouvernement qui a mis en place la Mutuelle de se ressaisir et de résoudre une fois pour toutes ce problème d’assurance maladie de ses fonctionnaires, un problème qui dure depuis plusieurs années.

Le Lycée Kiremba-Nord bientôt sous quarantaine ?

27 élèves du lycée Kiremba Nord ont déjà été testés positifs au coronavirus depuis ce lundi 26 avril. La négligence des autorités dudit établissement en serait à l’origine.

Avant la rentrée scolaire du 3ème  trimestre, le président Evariste Ndayishimiye avait ordonné  que tous les élèves internes présentent un certificat médical prouvant qu’ils ne sont pas porteurs de la Covid-19 avant d’être autorisés à regagner les dortoirs. Mais certains directeurs ont passé outre cette injonction. C’est notamment le cas du Lycée Kiremba-Nord qui compte aujourd’hui une vingtaine d’élèves contaminés par leurs collègues qui n’ont pas passé les tests.

‘’   Ce lundi, il y a eu une vérification des certificats. Il s’est alors avéré que deux des élèves n’en avaient pas. On les a alors testés et les résultats sont revenus positifs. Il a été ensuite décidé de tester tout l’établissement. Le 1er jour, 23 personnes ont été testées positifs. Le 2ème jour, il s’est ajouté 6 autres.  Parmi les 29, 27 sont des élèves. Quant aux deux autres, il s’agit du préfet des études et du groom. Ce mercredi, un élève externe a lui aussi testé positif à la Covid-19. Ce qui ramène à 30 le nombre de cas positifs recensés en 3 jours.’’ Se désole un des enseignants.

Pour le moment, certaines mesures ont été prises pour limiter la propagation. C’est notamment l’isolement des élèves internes. Quant à ceux qui sont externes, ils ont été sommés de se confiner à leur domicile jusqu’à leur rémission. Inquiets, les parents des élèves qui étudient à cette école appellent les autorités à plus de vigilance.

Le traitement à domicile contre la COVID-19 favorise la propagation de ce virus à grande échelle à Gitega

La COVID-19 continue de se propager dans différents quartiers de la ville de Gitega. Nos sources affirment que cinq personnes sont testées positives chaque jour dans cette ville. Les patients suivent leurs traitements à domicile.

La COVID-19 menace particulièrement les habitants des quartiers Yoba, Magarama, Nyamugari, Shatanya, Karera et Ntobwe.  Les informations en provenance de la ville de Gitega indiquent que beaucoup de gens accourent au centre de santé pour se faire dépister, mais plus de la moitié retourne chez eux sans avoir été servi. Une de nos sources qui travaille dans l’équipe chargée de faire ce dépistage affirme que ‘’ sur les 90 ou 100 personnes dépistées chaque jour, au moins 5 tests reviennent positives.’’ Selon toujours la même source, tout ce monde est alors renvoyé à la maison pour s’y confiner. Mais malheureusement, ils ne respectent pas les indications leur données par les médecins, ce qui favoriserait la propagation à grande échelle du virus, surtout qu’il n’y a même pas de suivi médical à domicile. ‘’ Auparavant, les patients étaient admis dans un hôpital régional de Gitega. A cause du débordement, les cas positifs étaient souvent transférés au Centre de Développement Familial, CDF. Aujourd’hui, le CDF est également saturé, raison pour laquelle les patients sont obligés de rentrer chez eux. Actuellement, plus de quatre-vingt-dix patients testés positifs prennent des médicaments à domicile et certains d’entre eux continuent à faire des vas et viens comme si de rien n’était ‘’, a témoigné notre source à Gitega.

Pour le moment, cette province connait un manque criant de matériel de dépistage de la COVID-19. Les habitants demandent aux autorités habilitées de trouver une solution à ce problème afin que les candidats au dépistage soient tous servis d’autant plus que la plupart d’entre eux présentent déjà des symptômes. Pire encore, dans cette province de Gitega, les gestes barrières exigés comme le lavage des mains au savon et la distanciation physique ne sont plus respectés. 

La carence des réactifs pour les tests de covid-19 sabote les voyages des requérants et accentue le risque de contamination

Le manque des réactifs pour les tests du coronavirus  se généralise  petit à petit dans différents centres de dépistage. La plupart de ceux qui sont dépistés ne reçoivent actuellement les résultats qu’après une semaine.  Ce qui se répercute sur les planifications des voyageurs. Certains les ont même déjà ratés.

Depuis plus d’une semaine, différents centres de dépistage  du corona virus  manquent de  réactifs. A l’hôpital Roi Khaled, ils ont même été obligé de renvoyer tous ceux qui voulaient faire le test de Covid-19.

Au centre de dépistage de la zone Bwiza, au Bon accueil,  tous les gens qui y étaient ce mardi 22 et mercredi 23 avril n’ont pas elles aussi été dépistées faute de réactifs. Même chose au centre  de Ruziba. Depuis ce 22 avril, cette activité a été suspendue à cause du manque des réactifs. ‘’ Pour le moment, ce problème s’est  empiré. Même dans les autres  centres de dépistage  qui restent,  ils vont épuiser leur stock d’un moment à l’autre. Ils ont déjà commencé à  exiger  aux gens de payer  la consultation ‘’, a alerté un habitant de Ruziba.   

A cause de la pénurie de réactifs, les tests de contrôle des malades sont ajournés  dans différents coins du pays. Selon le Dr Thaddée Ndikumana, ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida,  le Burundi a besoin de plus de 49 millions de dollars américains pour faire face à cette pandémie les 6 prochains mois.

Les conséquences de cette carrence commencent à se manifester. 

Le cas le plus illustratif est celui des personnes qui ont dû annuler leurs  voyages  à cause du retard des résultats des  tests de Covid-19. ‘’ Il arrive souvent pour les voyageurs de rater leur voyage à cause du retard des résultats de leurs  tests. Ces cas se  sont observés Au Bon Accueil, de même qu’a L’ETS Kamenge. L’un était l’employé à l’OIM qui  allait voyager  pour participer à  une réunion. L’autre voulait se rendre au Kenya pour voir son patient qui était hospitalisé là-bas. Mais cela n’a pas été possible pour lui,  on a même perdu son échantillon et ils l’ont testé à nouveau ‘’, a témoigné un des membres de l’équipe chargé du dépistage.

Actuellement, les personnes qui vont faire les tests à Bujumbura  reçoivent les résultats sept jours après. Cette situation accentue non seulement la contamination, mais aussi la gravité du virus pour les cas positifs.

Nous avons essayé de joindre Thaddée Ndikumana le ministre de la santé publique et Jean Bosco Girukwishaka,  le  porte-parole dudit ministère  mais en vain.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 165 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech