Désaccords entre les hautes autorités politiques et scolaires du pays et les enseignants du fondamental et du post-fondamental sur les causes de la mauvaise qualité de l’enseignement au Burundi. Ils se jettent le tort les uns les autres quant à leur responsabilité de la dégradation de l’enseignement. Les enseignants proposent alors la tenue des états généraux dans l’objectif de lever ces mésententes.
La gratuité scolaire n’aura existé que sur papier, du moins dans les différentes écoles fondamentales du Burundi. Et pour cause, en dépit de la mesure y relative prise par le gouvernement, certains directeurs continuent à collecter des frais scolaires qu’ils maquillent en frais de fonctionnement pour différentes activités de ces écoles.
Eulalie Nibizi, ancienne présidente du syndicat des enseignants du Burundi ‘’STEB’’, actuellement secrétaire exécutive de la Coalition burundaise des droits de l’homme ‘’CBDDH’’ dit que le système éducatif burundais se rétrograde du jour au lendemain suite à la politique qui se joue dans les différents établissements et le non renforcement des capacités des enseignants.
Plus de 200 écoliers de la colline Nyempundu en zone Nyamakarabo de la commune Mugina en province Cibitoke ne fréquentent plus l’école depuis décembre de l’année dernière. Pour cause, leurs salles de classe ont été emportées par un glissement de terrain. La population demande ainsi la reconstruction de ces écoles afin que les enfants reprennent les cours.
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