Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le directeur de l’école fondamentale accusé de détourner un ordinateur.

Les parents des élèves qui fréquentent l’école fondamentale Buhayira de la commune Murwi en province Cibitoke demandent au directeur de cet établissement de rendre l’ordinateur qu’il s’est accaparé. Ces parents indiquent que cet ordinateur avait été octroyé par des bienfaiteurs dans le but de promouvoir l’éducation sur cette école. Depuis plus d’une année,  la dite machine a disparu.

Sylvestre SIBOMANA est le nom du directeur de l’école fondamentale de Buhayira en commune Murwi. Il est accusé par les parents des élèves de cette école d’avoir détourné un ordinateur qui avait été donné en 2016 par l’ONG War Child Holland pour aider les enseignants a bien dispensé les connaissances. Mais, comme l’indique un des parents, depuis plus d’une année, personne n’a revu cet ordinateur. Et si l’un d’eux ose demander où il est, le directeur de cette école lui lance des menaces, ajoute ce parent. « Cet ordinateur a été octroyé par l’ONG War Child Holland en 2016 et avait un programme qui aidait les enseignants à dispenser les cours dans les classes de primaire. Personne n’a su quand cet ordinateur est parti car il se trouvait dans le bureau du directeur de l’école. Par après, nous avons fait une réunion au cours de laquelle nous avons demandé où était l’ordinateur. Mais tous ceux qui ont posé cette question ont été considérés comme des ennemis du directeur,  Sylvestre SIBOMANA. Et par la suite, ils ont même reçu des menaces ».

Ces parents indiquent que même si Sylvestre SIBOMANA ne leur a pas communiqué où se trouve l’ordinateur, ils ont finalement su que le directeur l’a donné à son beau-frère nommé Vincent NIYONGABO qui l’utilise maintenant dans son travail au chef-lieu de la province Cibitoke. « Les personnes qui connaissent ce type d’ordinateur disent qu’il coûte entre 2 et 3 millions de francs burundais. Alors, après avoir mené nos enquêtes, nous avons constaté que le directeur l’a donné à son beau-frère qui l’utilise dans son commerce au chef- lieu de la province Cibitoke », révèle un des parents.

A ce propos,  la rédaction de la RPA nous avons  a essayé joindre Sylvestre SIBOMANA, le directeur de l’école fondamentale Buhayira, mais sans succès.

Le Directeur du Lycée Technique de Cibitoke accusé d’exiger de l’argent pour les places de redoublants.

Les parents dont des enfants redoublants  au Lycée technique communal Cibitoke s’insurgent contre l’attitude du directeur de cet établissement. Ce dernier leur  exige  des frais d’achat de  bancs pupitres mais ne leur donne pas en contrepartie de  reçu. Ces parents craignent   un détournement de ces fonds et demandent que le directeur arrête cette  pratique.

Alain SINDABIZI est le  directeur de ce  Lycée technique communal de Cibitoke de la province Cibitoke. Les parents qui essayent de trouver des places de redoublement  pour leurs enfants se plaignent. D’après les informations que nous détenons de certains parents, ce directeur exige pour chaque élève qui sollicite une place de redoublement  une somme de 12000 francs burundais  comme  frais d’achat de banc pupitre. Des parents  crient au vol.  « Pour les élèves qui cherchent des places de redoublement, le directeur exige une somme de 12000 francs burundais. On leur signifie que ce sont des frais d’achat de banc pupitre. En principe,  un élève qui redouble de classe sur la même école ne devrait pas payer ces frais.  D’ailleurs,  même ceux qui payent ces frais ne sont enregistrés  nulle part. C’est une somme que nous lui donnons main à main et c’est fini.  Nous nous rendons compte qu’on nous vole tout simplement », indique une source

Ces parents ajoutent qu’ils ne devraient en aucun cas payer cette somme d’autant plus qu’il n’y a pas une loi connu qui l’exige. « Nombreux d’entre eux étudient à cet établissement depuis la 7e année et vous avez entendu qu’en payant ces 12 milles on ne te donne pas de reçu. En un peu de mot,  vous pouvez demander même au sein du ministère de l’éducation, on ne demande jamais à un élève  de s’acheter un banc pupitre ».

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre  Alain SINDABIZI, directeur du lycée technique communal de Rugombo,  pour réaction à propos des accusations lancées contre lui.

Les enseignants de la deuxième année réclament leurs per diem.

Les enseignants de la deuxième année qui terminent leur formation de mise à niveau demandent leurs per diem promises par la PADESCO qui a organisé et préparé cet atelier. Ils viennent de passer tout un mois dans l’entente de cet argent.

Ces enseignants de la deuxième année indiquent que cette formation a duré 14 jours et qu’il était prévu qu’ils auront 25 mille francs burundais par jour comme per diem. Selon les informations que la RPA détient de certains de ces enseignants, ils ont signé un contrat de 20 mille par jour et ils ont reçu une première tranche, comme l’un d’eux témoigne. « Nous avons un problème, tous les enseignants de tout le pays qui enseignent en deuxième année primaire, on a été formé du 02 au 15 août. C’est-à-dire 14 jours. On nous a fait signés un contrat de per diem de 20 mille par jour et qu’on nous payera 280 milles. Mais, ils nous ont donné la moitié le 08 août ».

 

L’organisation PADESCO a offert la première tranche le 08 août. Ces enseignants attendent la deuxième tranche, il y a tout un mois. « Depuis le 08a oût jusqu’aujourd’hui, ça fait  déjà un mois. Nous  attendons toujours la deuxième tranche. Ce per diem était octroyée par l’organisation PADESCO Shishikara. Nous a attendu depuis lors mais en vain », se plaint un enseignant.

Ces enseignants font savoir que ceux qui ont eu une formation de maîtres responsables et formateurs ont passé 4 jours et ont déjà eu leur per diem. Ces enseignants disent qu’ils ne voient pas à quel saint se vouer et demandent au ministère de l’éducation de prendre en main cette question.

La rentrée scolaire était émaillée d’irrégularités en mairie de Bujumbura.

La rentrée scolaire édition 2021-2022 a débuté ce lundi dans tout le pays pour les établissements publics ou privés. En Mairie de Bujumbura, certaines irrégularités se sont observées sur certaines écoles. C’est entre autres le manque de bancs pupitres et le fait que certains élèves étaient désorientés car ne figurant sur aucune liste.

Dans certaines écoles de la Mairie de Bujumbura où la RPA a fait tour en cette matinée de la rentrée scolaire 2021-2021, les élèves se sont présentés massivement à leurs établissements respectifs .Cependant, à l’école fondamentale de Gikungu  s’est manifesté un manque de bancs pupitres. Un seul banc pupitre est partagé par quatre élèves au lieu de trois élèves comme avant.

Dans cette même école ainsi qu’à l’école fondamentale de Gihosha, beaucoup d’élèves ne se sont pas trouvés sur les listes d’élèves. Ils ont fait recours aux directions pour des amples vérifications.

Concernant la lutte contre la pandémie de covid-19, beaucoup d’établissements scolaires n’ont pas respecté les mesures barrières car certains d’entre eux n’ont pas prévu les endroits pour le lavage des mains.

 Aux écoles comme l’ex-Athénée primaire actuellement ESTA ainsi qu’à l’école Stella MATUTINA,  les endroits de lavage de mains sont prévus mais les élèves ne se lavent pas les mains.

Cette année scolaire 2021-2022 qui a débutée aujourd’hui prendra fin le 8 Juillet 2022

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 543 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech