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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un administratif à la base transforme un robinet public en un robinet privé.

Un administratif à la base au quartier Ruziba de la zone Kanyosha est accusé de transformer un robinet public en une propriété privée. Il donne l’eau en premier à ceux qui lui versent des pots-de-vin.

Cet administratif est prénommé  Henry et il est chef de 10 ménages de la localité appelée Uwingare du  quartier Ruziba de la zone Kanyosha en Mairie de Bujumbura. Les habitants l’accusent d’exiger de l’argent à de nouveaux habitants qui viennent s’approvisionner en eau sur le robinet public offert par la paroisse de Ruziba. « Au fait ce robinet a été offert à la population par la paroisse Ruziba. La parcelle de cet administratif est proche de ce robinet et la paroisse lui a confié les clés de ce robinet. Il profite de cette confiance pour mentir aux nouveaux habitants de la localité qui déménagent en nombre important ces derniers jours qu’ils doivent lui donner 6000 francs burundais pour puiser de l’eau. Il leur dit que c’est une décision de la paroisse et ces gens lui donnent ces sommes », révèle un des habitants.

Certains ménages se sont déjà abonnés chez cet administratifs afin d’obtenir facilement de l’eau. Celui qui n’est pas dans ce circuit peine pour en avoir. « Il a instauré également un système d’abonnement. Certains ménages lui payent mensuellement et lui donnent des bidons qu’il doit remplir chaque jour. Ces ménages viennent plus tard récupérer leurs bidons remplis d’eau. Certains ménages donnent par mois un montant de 100 milles, 80 milles, 200 milles et j’ai même entendu qu’il y aurait une personne qui donne 250 milles francs burundais. Et ces ménages doivent obtenir de l’eau en premier le matin. Si tu ne lui donnes rien à la fin du mois, tu peux avoir de l’eau aux environs de midi où même après », ajoute- t- il.

Ces habitants indiquent qu’ils ont essayé d’être entendus  par la paroisse Ruziba qui a offert ce robinet public mais qu’ils n’ont pas encore été reçus. Ils demandent aux supérieurs hiérarchiques de cet administratif de suivre de près cette situation.

Joint au téléphone, ce prénommé Henry a raccroché après lui avoir demandé sa réaction sur les accusations de ces habitants. Le chef du quartier Ruziba, Omer Nkurunziza, quant à lui, a indiqué  que les propos des habitants sont mus par la jalousie contre Henry.

Favoritisme et clientélisme au district sanitaire de Rutana.

Les infirmiers du district sanitaire de Rutana dénoncent les irrégularités observées dans l’organisation des formations pour les agents de santé communautaires dudit district. La majorité des infirmiers qui sont en train de former ces agents de santé communautaires n’ont pas bénéficié d’une formation y relative. Pire  encore, participent dans cette activité des formateurs dont des comptables qui n’ont aucune notion en matière de la santé. Ce district aurait bénéficié d’un financement de l’UNICEF pour la formation des formateurs.

 Les infirmiers qui prestent au district sanitaire de Rutana indiquent que cette activité a été mal organisée tenant compte des compétences des formateurs qui participent à cette formation. Un petit nombre d’infirmiers formateurs ont bénéficié de cette formation, il y a plus de deux ans. D’autres n’ont eu aucune formation y relative sans oublier que certains comptables font partie des formateurs alors qu’ils n’ont bénéficié aucune formation en matière de la santé, déplore un des infirmiers du district sanitaire de Rutana. « Ils n’ont pas pu trouver assez d’infirmiers qui ont été formés pour enseigner ces notions aux agents de la santé communautaire. Ils ont alors intégré parmi les formateurs d’autres infirmiers qui n’ont pas bénéficié de cette formation. Il y a même des formateurs qui n’ont pas faits l’enseignement paramédical dont un certain Olivier, le gestionnaire du district sanitaire de Rutana et son comptable prénommée Claire. Normalement, on donne ce qu’on a. Comment alors ces gens vont enseigner ce qu’ils n’ont pas appris ? Ils n’ont même pas eu une seule formation en la matière. Nous demandons que ce phénomène de favoritisme et du clientélisme soit banni dans le secteur de la santé ».  

Ces infirmiers du district sanitaire de Rutana se demandent pourquoi ils n’ont pas été formés pour cette activité alors que ce district sanitaire a bénéficié d’un financement de  l’UNICEF alloué à cette formation. « Nous demandons au médecin provincial, le Dr Joachin, de nous dire à quoi a servi ce financement. Nous demandons en plus au médecin chef du district sanitaire de Rutana, le Dr Ciza Gilbert, de nous expliquer pourquoi certaines personnes participent dans cette formation en tant que formateurs alors qu’elles n’ont eu aucune formation en matière de la santé ? Pourtant, il y a des infirmiers qui n’ont pas été choisis alors qu’ils ont quelques notions en cette matière », se plaint un infirmier.

Cette formation des agents de santé communautaires du district sanitaire de Rutana a débuté ce mardi 14 juin et se clôturera le 17 de ce mois.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter le médecin provincial, le Dr Joachim, sans y parvenir. Quant au médecin chef du district sanitaire de Rutana,  le Dr Ciza Gilbert, après avoir entendu les questions, il a raccroché.

Les prisonniers de Ngozi, Muramvya et Rumonge risquent de mourir de faim.

Le manque  de  nourriture s’observe à nouveau dans  les prisons de Ngozi, Muramvya et Rumonge depuis une semaine. Certaines de ces prisons manquent du haricot et  d’autres de la farine de manioc.

Le manque de nourriture est très criant dans ces 3 maisons de détention.  Selon nos sources, le stock de haricot s’est épuisé depuis une semaine à la prison de Ngozi. Les prisonniers reçoivent uniquement la farine  de manioc et font savoir qu’ils n’ont pas de charbon pour préparer de la pâte. Ce qui fait qu’ils sont contraints de mélanger cette farine avec de l’eau et boivent directement la mixture comme s’il s’agissait de la bouillie.

La prison de Muramvya, elle, n’a pas de farine de manioc depuis sept jours. Les  détenus se contentent du peu de haricot qu’on leur donne.

Selon toujours notre source, la situation est plus grave à la prison de Rumonge. Le stock de farine est vide depuis plus d’un mois. Le manque de haricot dans cette prison  s’est également   fait sentir au cours de ce mois. Plusieurs prisonniers n’ont pas de quoi mettre sous la dent et les plus vulnérables sont  les détenus  qui n’ont pas de famille  pour les rendre visite. Ces derniers craignent de mourir de faim si rien n’est fait pour remédier à cette situation.

Ce problème de manque de nourriture est de plus en plus fréquent et ce dans presque toutes les prisons du pays.

Les propriétaires des parcelles à Gasenyi- Nyakabondo crient à la perte.

Les plus de 2500 familles propriétaires des parcelles de 160 hectares sur la colline Gasenyi- Nyakabondo de la commune Mutimbuzi en province Bujumbura près du palais présidentiel Ntare House enregistre une énorme perte. Depuis 6 ans, le gouvernement leur a interdit toute activité dans leurs parcelles.

 Depuis l’année 2016, plus de 2900 familles propriétaires des 160 hectares sur la colline Gasenyi-Nyakabondo se trouvant aux environs du palais présidentiel Ntare House ont été interdit par le gouvernement d’exercer toute activité dans leurs parcelles. Une mesure qui a occasionné de grandes pertes pour la plupart  de ces propriétaires qui vivaient des métiers exercés dans leurs parcelles, l’un d’eux raconte. « Les habitants d’ici vivaient surtout de l’extraction des pierres dans la rivière qui sépare les 160 hectares du palais présidentiel Ntare house. Ces citoyens qui vivaient de ces métiers ont eu des difficultés pour survivre car ils pouvaient extraire des pierres, du sable et du gravier. Il y’a aussi d’autres personnes qui faisaient l’extraction du bouillon d’une bonne qualité. Tous ont été interdits d’exercer ces métiers ».

En plus de cela, les propriétaires de ces parcelles déplorent que le gouvernement leur ait confisqué le droit de finir les chantiers qui étaient en cours de constructions ainsi que le droit de pouvoir vendre leurs parcelles. « Ceux qui construisaient leurs maisons ont été aussi interdits de terminer leurs chantiers. Ils ont envoyé des policiers pour les en empêcher. Egalement, ceux qui possédaient plusieurs parcelles ne pouvaient en aucun cas les vendre ou acheter d’autres car cela a été aussi interdit », a ajouté un des propriétaires de ces parcelles.

Les 160 hectares ont été saisis par le gouvernement pour cause d’utilité publique. Mais depuis 6 ans, leurs propriétaires n’ont pas encore reçu leurs indemnités d’expropriation. Ces propriétaires se demandent à qui sera imputé les énormes pertes qu’ils ont enregistrées. « Il y’a certaines personnes qui possédaient des maisons qui ont fini par s’écrouler et d’autres personnes ont contracté des crédits des banques dont l’argent n’a servi à rien car on leur a interdit de construire dans leurs parcelles. Alors, on se demande qui répondra de toutes ces pertes? Qui sera responsable de toutes ces maisons qui se sont écroulées avant qu’ils viennent déterminer leurs valeurs ? Qui va dédommager les propriétaires de toutes ces pertes enregistrées ? », s’interroge notre source.

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