Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un détournement de fonds rampant à l’hôpital de Mukenke.

Les travailleurs de l'hôpital de Mukenke situé en commune Bwambarangwe de la province  de  Kirundo continuent  de dénoncer les  malversations et les vols commis à cet hôpital. Selon eux, le directeur a désigné un comité de suivi pour la reconstruction de la clôture de cet hôpital sans passation  d'un marché. Il n y a même pas eu de réunion alors qu’un montant considérable sera utilisé pour cette activité.

La clôture de l’hôpital  Mukenke détruite et qu’on compte réhabiliter était construite par l’ambassade de Belgique. Cette clôture a été détruite  par les pluies de la mi- avril 2021. Selon les travailleurs de cet hôpital, cette clôture de 15 mètres de longueur et 2 mètres de hauteur sera actuellement reconstruite par un montant estimé de 18 millions comme le révèle notre source. « Cette clôture  a  été détruite entre le mois d’avril et mai  2021  pendant les pluies torrentielles. On a, par après, entendu que  le secrétaire  a distribué des lettres aux membres d’un comité chargé du suivi de la reconstruction de cette clôture.  Ils sont au nombre de cinq. Le montant pour cette activité  est de 18 millions.  Par estimation, la partie détruite est de 15 mètres de long  et 2 mètres de hauteur. C’est incompréhensible que tout cet argent soit utilisé pour cette partie. Aussi, ce comité est composé par les proches  du  directeur ».

Les travailleurs de cet hôpital font savoir qu’il n’y a pas d’appel d’offre pour ce  marché. Ils estiment que c’est une autre forme de malversation à cet hôpital.  « Il n’  y a pas eu d’appel d’offre pour ce marché.  C’est une malversation. Il a d’abord pris le moteur sans s’inquiéter. Et maintenant, il veut dépenser comme il veut l’argent de la sueur de notre front. On n’a pas vu ceux qui ont soumissionné pour ce marché. Nous   demandons qu’on stoppe ces malversations.  Qu’il écrive une lettre au  ministre  et qu’il y ait de gens qui viennent  pour soumissionner.  Ce n’est pas le responsable d’un hôpital  qui doit piloter toutes les activités qu’on doit effectuer dans cet hôpital », se plaint un employé.

Ces travailleurs demandent au ministre de la santé  et lutte contre le SIDA de trouver une solution aux nombreux problèmes   observés dans cette structure sanitaire.

A ce sujet, la rédaction de la RPA a encore une fois essayé de joindre  Joseph Miburo, le directeur de  l’hôpital de Mukenke,  mais  sans succès

Le PAM dans le piège du gouvernement burundais

Le gouvernent burundais et le Programme Mondial Alimentaire (PAM en sigle) seraient en train de négocier un marché de produits vivriers sur un montant de presque 10 milliards de francs burundais  en violation des procédures en vigueur. Le marché porte sur plusieurs dizaines de tonnes de produits vivriers malgré l'alerte de l’Office de Coordination des Affaires Humanitaires, un organisme onusien, sur les chiffres alarmant des populations en besoin d'urgence humanitaire.

 

En date du 5 mai 2018, Feu Président Pierre Nkurunziza a signé un décret portant création de l'Agence Nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire, ANAGESSA en sigle. Une de ses missions en 8 points était d'assurer l'approvisionnement du marché en vivres sans révéler le caractère commercial de l'agence.

Après une année 2 mois, les directeurs de l'agence sont nommés par l'actuel Président Evariste NDAYISHIMIYE. Il y a quelques mois, l'ANAGESSA a fixé les prix d'achat et de vente entre les producteurs, acheteurs et vendeurs brisant le principe de la loi du plus offrant. Le jeu était joué. ANAGESSA allait devenir l'acheteur principal pour revendre à qui elle veut.

Selon des sources au Ministère de l’Agriculture, , l'agence ANAGESSA a réuni pour la seule collecte de ce mois de juin plusieurs dizaines de tonnes de produits vivriers en provenance des populations agricoles de tout le pays et veut les vendre à tout prix au Programme Alimentaire Mondial.

Nos sources tirent la sonnette d'alarme. Non seulement, le gouvernement cherche à s'enrichir sur le dos des producteurs et autres coopératives présentes sur terrain, mais aussi, les procédures sur les marchés publics sont violées en flagrant délit. Le Ministère de l’Agriculture et le PAM seraient en train de contourner l'appel d'offre national qui devrait consacrer la loi du moins disant,  l'émission d'un chèque de garanti et la vérification de la qualité des produits par une société spécialisée. Nos sources au Ministère de l’Agriculture insistent sur deux éléments qui constituent pour elles des facteurs d'aggravation de la famine au sein de  la population. Les producteurs sont contraints par le gouvernement de vendre à l'ANAGESSA à vil prix et les coopératives risquent de faire faillite successivement.

Ce marché qui porterait sur une dizaine de milliards de francs burundais concerne plusieurs dizaines de tonnes des produits vivriers collectés au sein de la population. Entretemps, l'organisme onusien OCHA en charge des affaires humanitaires a, en début de ce mois de juin 2022, alerté sur des millions de personnes en quête d'une aide d'urgence au Burundi.

Le Ministre de l'agriculture, Deo Guide RUREMA, n'a pas voulu répondre à nos questions tout comme le Représentant Adjoint du Programme Mondial Alimentaire, Claude KAKULE, qui n'a pas réagi à nos questions pourtant consultées sur son téléphone portable.

La misère, stratégie du Cndd- Fdd pour soumettre les Burundais et se maintenir au pouvoir.

 

Un spécialiste en sociologie explique que cette politique du gouvernement burundais de faire le commerce sur le dos des producteurs va renforcer la misère et la famine au sein des populations. « Cette situation s’explique par le fait que le Cndd- Fdd a initié la paupérisation dans le cadre de ses stratégies pour se maintenir au pouvoir. En effet, ce régime a développé un phénomène d’appauvrissement ayant aggravé la famine et la pauvreté lié à la réduction accablante des activités économiques et partant la précarité des conditions de vie des Burundais. D’une part, ce phénomène affecte principalement la population burundaise qui croupit dans la misère depuis belles lurettes et d’autre part, il entraîne évidemment un abaissement considérable de la part absolue du revenu national accompagné d’une baisse importante du niveau de vie caractérisée par une instabilité économique et un endettement permanent sans précédent. Un cœur flétrit par la pauvreté n’a d’autre sentiment que celui de la misère, disait Antoine Léonard Thomas. C’est ainsi que à travers ce phénomène le Cndd- Fdd veut  à tout prix entraîner et maintenir les Burundais dans le gouffre afin de les soumettre à une vie misérable. En définitive, cette stratégie machiavélique compromettant gravement la dignité humaine et le statut moral vise à museler toute voix qui s’élèverait pour condamner l’oppression et les crimes graves commis par le pouvoir Cndd- Fdd », a conclu le spécialiste.

Les pratiques d’une cheffe de service chirurgie à Roi Khaled décriées.

Les citoyens qui fréquentent le Centre Hospitalo- Universitaire de Kamenge accusent  le  chef du  service  chirurgie de ne pas accomplir convenablement sa tâche  notamment en matière  de suivi des patients. Ils indiquent que certains malades  peuvent passer deux jours sans que leurs pansements  soient changés et demandent  le redressement de ce responsable.

Nombreux parmi les malades alités à l’hôpital Roi Khaled  qui dénoncent le mauvais service leur rendu sont  des personnes démunies assistées par le ministère de la solidarité nationale. Ils  accusent  le  chef du  service  de chirurgie-hospitalisation en la personne de Virginie SINDIHEBURA  de ne pas accomplir convenablement sa tâche  notamment en matière  de suivi des patients. Ils indiquent que certains malades  peuvent passer deux jours  sans que les  pansements couvrant  leurs plaies  ne soient changés. Un des gardes –malades à cet hôpital témoigne. «C’est le chef de service de chirurgie. On dirait que ce qu’elle est en train de faire est contraire à la déontologie  médicale. Elle rend un mauvais  service aux malades hospitalisés. Ce sont des personnes démunies auxquelles le ministère  de la solidarité a donné  des attestations pour bénéficier des soins gratuitement et d’autres possèdent  des bons de commandes. Il n’y a pas de suivi pour ces malades et  vous savez qu’une plaie ne peut pas dépasser deux jours sans être  traitée. Sinon,  elle dégage une odeur désagréable.  Il y a  des gens qui sont  dans une mauvaise situation alors qu’ils devraient  être  suivis».

Ceux qui fréquentent cette institution sanitaire se demandent pourquoi cette responsable se comporte de cette manière et demandent qu’elle soit redressée. « Si on essaie de s’enquérir  de la situation, elle te répond qu’elle n’en a pas le temps. On se demande  si réellement elle a été recrutée  pour  soigner des gens ou pas. Qu’est-ce qui la pousse à agir ainsi ? Elle te montre qu’elle est membre influent dans le parti et  qu’on ne peut porter  plainte nulle part car ayant des affinités  avec de hautes personnalités. Les grognes sont nombreuses chez les malades hospitalisés et c’est honteux. Nous demandons alors  aux  autorités habilités de la redresser et au besoin de la remplacer», se plaint un malade.

A ce propos, la rédaction de la RPA a contacté le chef du service de chirurgie à l’hôpital Roi Khaled, Virginie SINDIHEBURA, qui est pointée du doigt mais elle s’est réservée de tout commentaire.

Malversations et vols signalés à l’hôpital de Mukenke.

Les malversations et les vols continuent à  s’observer à l’hôpital de Mukenke en commune Bwambarangwe de la province Kirundo.  Certains travailleurs de cet hôpital révèlent que  de nombreux matériels ont été volés et suspectent le directeur de cette structure sanitaire.

 Parmi les matériels déjà volés  à l l'hôpital de Mukekenke figure un appareil qui aide les malades ayant un problème de respiration et le stérilisateur. Selon certains travailleurs à cet hôpital, l’un des matériels récemment disparus aurait une valeur de 12 millions comme le témoigne notre source. « Il y a un appareil appelé stérilisateur disparu en date du 15. Le samedi, il n’y avait de travail et c’est dimanche qu’on a constaté que cet appareil n’est pas là. Cet appareil pèse cinq cent kilos  ou même plus. Il était dans un endroit caché. Je peux dire dans une salle d’opération ».

 Les travailleurs de cet hôpital font savoir que le directeur a mis en place une commission chargée d’enquête alors qu’il y a la police. Ils pensent que cet appareil serait caché dans un endroit et que le matériel disparu sera ramené lorsqu’on  décidera son remplacement. « Ce qui est étonnant, on ne peut  pas mettre en place une commission d’enquête faite du personnel de cet hôpital. En cas de vol, l'enquête est menée par la police et non par des civiles. Les travailleurs estiment que l’enquête devrait commencer par les employés qui avaient travaillé ce jour-là. Vu  l'importance qu’il accorde à ce cas de vol, les travailleurs pensent qu’il a caché cet outil d’une valeur de près de 12 millions pour le ramener après prétextant que c’est un nouvel appareil qu’il a acheté », craint un des travailleurs.

Les travailleurs de l’hôpital de Mukenke pointent du doigt leur directeur dans ces malversations et demandent qu’il y ait des enquêtes approfondies. « Nous  voyons que les malversations continuent. Il a d'abord pris le moteur du véhicule et n’a pas été inquiété. Le véhicule est là sans moteur. Maintenant, c'est le tour de cet outil. Nous pensons qu’il le fait exprès pour rassembler de l'argent. Nous demandons qu’il y ait des enquêtes approfondies. Nous ne voulons pas travailler et que  les autres en profitent », se lamente un autre travailleur.

A ce propos, la rédaction n’a pas encore pu joindre Joseph Miburo, directeur de l’hôpital Mukenke, pour qu’il s’exprime sur ces malversations et vols observés dans cette structure sanitaire.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 258 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech