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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le commissaire provincial à Ruyigi exige des pots de vin à ses policiers.

Certains policiers qui œuvrent en province de Ruyigi dénoncent le favoritisme et les pots-de- vin qui conditionnent le déploiement des éléments de la police au camp de réfugiés congolais situé à Bwagiriza en Commune Butezi de la province Ruyigi.  Une pratique motivée par la prime d’encouragement que le HCR donne aux policiers qui assurent la sécurité dans ledit camp. 

Les policiers de la province de Ruyigi dénoncent le deux poids deux mesures du commissaire provincial dans la prise de décision concernant l’envoi des policiers qui sécurisent le camp des réfugiés congolais situés dans la zone Bwagiriza en commune Butezi de la province de Ruyigi.  Pour envoyer un policier dans ce dit camp, il doit verser au commissaire au moins de 100 milles francs  comme pot de vin comme l’indique ce policier. « Il  y a un camp des refugiés  Banyamulenge et des Congolais situé à  Bwagiriza. Il y une position des policiers. Notre problème, nous les policiers, est que le commissaire ne peut t’envoyer à cette position sans que tu lui donnes une somme de cent mille francs. Il envoie souvent leurs agents de transmission ».

En plus de ces sommes lui versées par des policiers en premier lieu, le commissaire provincial leur exige également de lui donner chaque mois une somme de 30 milles francs. « S’il arrive que tu vas travailler à cette position, tu dois lui donnait une somme de trente milles franc chaque mois en plus des cent mille francs.  Nous avons cherché le moyen de dénoncer cela. Mais si tu oses le faire, tu es directement révoquer », ajoute notre source.

Les policiers de Ruyigi indiquent que le HCR fixe une prime de 150 milles francs burundais à tout policier affecté au camp des réfugiés congolais de Bwagiriza.

La rédaction de la RPA a tenté de joindre le commissaire provincial de Ruyigi, le prénommé Gentil, pour qu’il réagisse aux accusations des policiers qu’il dirige mais son téléphone sonnait sans que personne ne décroche.

La société Savonor est gangrenée par un favoritisme.

Grognes des employés de la société  SAVONOR en mairie de Bujumbura. Ils dénoncent  les inégalités salariales qui s’observent au sein de cette entreprise.  Les chefs de services agissant contrairement aux décisions de la direction générale seraient responsables de ces inégalités.

Ce sont de petits employés de l’entreprise SAVONOR qui se lamentent de la disparité salariale et du mauvais traitement dont ils sont victimes. Selon ces employés, leurs chefs de services ne cessent de bénéficier d’une augmentation de salaire tandis que leurs salaires restent stables. Récemment, la direction générale avait octroyé une prime pour chaque travailleur de l’entreprise.  Mais, seuls les chefs de services en ont bénéficié selon cet employé. « Récemment, il y a eu une note  qui garantissait une prime d’encouragement à tous les employés. Le chef du département des ressources humaines  était chargé de dispatcher  l’argent aux employés.  Mais,  seuls les  chefs de services ont eu la prime. Un simple employé n’aura qu’une petite somme qui ne lui servira à rien ».  

Ces employés déplorent également le fait que ce sont toujours les chefs qui sont remerciés  alors que ces petits employés qui fournissent plus d’énergie pour un meilleur rendement n’ont rien. Ainsi, ils crient à un mauvais traitement.  « Aux directeurs, on augmente une somme de trois cents milles ou deux cents milles. Et aux chefs de services on note une augmentation à hauteur de cent cinquante milles, deux cents ou deux cents cinquante milles.                       Mais, à un  simple employé on ne donne que dix mille francs burundais, quinze milles ou parfois vingt milles. Vous comprenez qu’il s’agit d’une injustice. Pourtant,  c’est  le petit employé qui exerce un travail fatigant, il se sacrifie et même la grande partie du bénéfice de l’entreprise provient de lui. Mais,  ce sont les chefs qui sont remerciés et cela ne les empêchent pas à sous-  estimer et maltraiter leurs subalternes qui passent toute la nuit au travail », se lamente un des employés. 

 Par ailleurs, ce personnel de Savonor parle du favoritisme au sein de l’entreprise. « Pour que tout cela soit dévoilé, il  a été constaté une sorte de favoritisme dans l’augmentation des salaires. Par exemple,  parmi  ceux qui avaient le même salaire, il y a ceux dont leur salaire a été augmentés sur leur comptes et d’autres qui se sont retrouvés avec le même salaire. Ainsi, ceux dont leur salaire a été augmenté n’ont pas hésité a dire que l’entreprise a augmenté les salaires. Mais, ceux dont  rien  n’a été ajouté sur leur salaire se demande  chaque fois comment on a augmenté les salaires des autres. Donc, les employés de bas niveau entendaient souvent des rumeurs que leurs salaires ont été augmentés.  Mais,  ils ne trouvaient rien sur leurs comptes », révèle notre source. 

Nos sources au Savonor  indiquent qu’un  nommé Gervais du département des ressources humaines est parmi ceux qui sont pointés du doigt dans ces magouilles. Contacté à ce propos par la Rédaction de la RPA, le directeur de Savonor est resté injoignable.

La promesse de réhabiliter la RN3 n’est toujours pas tenue.

Les usagers de la route nationale numéro 3 perdent de plus en plus espoir quant au  début des travaux de  réhabilitation de  cette infrastructure initialement prévue  au début du  mois d’Août. Ils craignent que le gouvernement ne tienne promesse comme dans  les années antérieures. Entretemps, cette route se détériore progressivement et dangereusement.

Lors de la conférence publique animée le 25 juin dernier par les porte- paroles des institutions, Jeanne MUKENGURUKA,  porte-parole du ministère des travaux publics,  avait indiqué que les travaux de réhabilitation du tronçon GITAZA- RUMONGE d’une distance de 45 km allaient débuter au mois d’août. « Pour la question en rapport avec la réhabilitation de  route nationale numéro 3 section Rumonge –Gitaza, si rien ne change les travaux débute avec le mois d’août cette année », avait précisé Jeanne Mukenguruka.

 Pourtant  les usagers de cette route indique que les travaux n’ont pas encore commence .Seulement, il s’observe depuis des mois des va et vient des agents de la  Sogea- Sotom , la société qui a  gagné  le marché de réhabilitation du  dit tronçon. Les usagers indiquent qu’ils accepteront  que les travaux aillent commencer lorsqu’ils verront les machines déjà à l’œuvre. « Rien n’indique le début des travaux de constructions .Nous voyons  seulement les  camions de Sogea-  Satom. Pas une seule ne machine sur terrain. Il n’y a même pas de niveleuse pour boucher les nids de poules. Nous attendons  voire ce qu’ils vont faire. Vraiment on a  hâte de le voir », a indiqué un usager de la route.

 Le gouvernement avait promis sa réhabilitation depuis 2015. En septembre 2018, Vincent Nibayubahe,  alors directeur général  de l’Office des routes promettait  dans une interview au journal IWACU que les travaux de réhabilitation de cette route allaient débuter en 2019 si rien ne change.  Il promettait toutefois également que les travaux de réhabilitation allaient se faire  en trois étapes.  C’est-à-dire le tronçon Nyanza-Lac-Rumonge, Rumonge- Gitaza et Gitaza-Bujumbura.

 En attendant le début de travaux tant promis, la route continue sa dégradation. Il faut aujourd’hui plus de quatre heures pour faire un trajet  de 70km entre Bujumbura et RUMONGE alors que  dans les  conditions normales ce trajet se faisait en 45 minutes.

De la discrimination à Buceco pour le droit de congés entre les nationaux et les étrangers.

Le staff burundais de l‘usine de ciment, Buceco,  dénonce la violation de leurs droits par leur employeur. Ces burundais ne bénéficient pas autant que leurs collègues étrangers de  congés  pour les jours fériés conformément au  code du travail.

 Les travailleurs burundais de l’usine  Burundi Cement Company, Buceco,  de  Cibitoke affirment qu’ils n’ont pas bénéficié de congés pour les jours fériés depuis plus de 4 ans contrairement aux autres entreprises de même statut que Buceco.

Ce qui choque est que seuls les nationaux sont privés  de ces congés  tandis que leurs collègues étrangers provenant de l’inde, du Kenya et de l’Ouganda bénéficient de ces congés des jours fériés. Le staff national crie à la discrimination. « Les salariés n’ont pas droits aux congés officiels exceptés ceux des  1er mai et 1er juillet. Ce sont les étrangers seulement qui se reposent pendant les jours fériés. A la radio,  on peut annoncer qu’il s’agit d’un congé payé.  Mais nous, ça ne nous concernent pas », révèle un agent de Buceco.

Le staff burundais de Buceco demande d’être rétabli  dans ses droits  et accuse l’employeur de violer les droits mondialement reconnus des travailleurs. «Normalement, un employé doit avoir des droits et des devoirs. Ils violent les droits des travailleurs car ils veulent seulement gagner beaucoup de bénéfices. Ils ne nous payent pas les heures supplémentaires. Dans les autres entreprises,  les heures supplémentaires sont bien organisées et payées. Ici chez nous,  c’est catastrophique. Essayez de plaider pour nous,  vous les journalistes,  pour qu’on soit rétablis dans nos droits. Oui certains ont droits aux congés annuels mais pas tout le monde », plaide un autre agent de Buceco.

Le plus grand effectif de salariés de Buceco  est constitué de ressortissants de la province Cibitoke.

Les employés burundais alertent également  pour leurs compatriotes qui travaillent dans une cave non aérée  où sont fabriqués les emballages de ciment. Ils attrapent différentes maladies.

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