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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Détournement des vivres par les représentants des prisonniers de la prison de Gitega.

Les détenus de la prison centrale de Gitega accusent leurs représentants de détourner des vivres leur destinés. Ces représentants se taillent la part du lion sur la quantité de farine de maïs et du bois de chauffage au cours de la distribution et  vendent par la suite ces vivres à d’autres prisonniers qui  fabriquent de la bière dans ce pénitencier.

Les locataires de la prison centrale de Gitega se plaignent du détournement du peu de vivres qui leur parvient opéré par leurs représentants qui sont chargé de la distribution. Les sources de la RPA au sein de cette maison carcérale indiquent qu’avant de distribuer surtout la farine de maïs, ces représentants des prisonniers communément appelés Capitas Généraux s’arrogent le droit de prendre une quantité considérable de farine de maïs dans l’objectif de le vendre par après.

Ces informations précisent également que la part de ces représentants des prisonniers avoisinerait le cinquième de la farine de maïs qui sort des stocks de la prison. Comme l’indiquent toujours nos sources, les chefs des chambres dits capitas des chambres grignotent en plus sur la quantité restante de cette farine avant de la distribuer aux autres prisonniers. Ce qui entraine une diminution de leur lot.  Ces derniers révèlent que les chargés de la distribution ne remplissent pas souvent les gobelets qui servent de mesure afin de dissimuler le vide occasionné par leurs pratiques de détournement.

Par ailleurs, nos sources au sein de la prison de Gitega font savoir que la quantité de farine de maïs prise par ces représentants des prisonniers est par la suite vendue par ces derniers aux prisonniers pour la plupart condamnés qui utilisent cette farine dans la fabrication de la bière appelée Umugorigori.

Les mêmes sources affirment également que les cuisiniers manquent parfois de bois de chauffage parce que ces représentants des prisonniers  les fournissent à ces fabricants de bière moyennant de l’argent.

Les détenus de la prison centrale de Gitega demandent aux autorités pénitentiaires de renforcer la surveillance dans la distribution des vivres afin de décourager ces pratiques.

Le président du Tribunal de Résidence de Rumonge accusé de pratiques de corruption

Grognes au sein des demandeurs de services au Tribunal de Résidence de Rumonge. Ils accusent le Président de ladite juridiction d’être l'obstacle à la réception de leurs plaintes et dénoncent des actes de corruption. 

Les justiciables qui demandent de services au tribunal de résidence de Rumonge se lamentent que leurs doléances ne sont pas convenablement reçues. Souvent, ils rentrent toujours bredouille après de longues journées d’attente. Ces justiciables révèlent que le Juge- Président de cette instance du nom de Déo Niyongabo ne laisse presque jamais les autres juges auditionner les demandeurs de services. Ce qui entraine, selon eux, une très longue file d’attente devant son cabinet. Un d’entre eux témoigne. « Nous l’attendons depuis 7 heures 30 minutes jusqu’à 17 heures et nous rentrons sans être reçus. Nous sommes vraiment épuisés. Quand le ministre l’a récemment mis publiquement en garde suite à ces manquements, nous croyions qu’il allait se ressaisir ».

Ces justiciables indiquent également qu’une fois que le nommé Déo Niyongabo fasse preuve de décentralisation, il délègue souvent un certain Emmanuel Ndayizigiye. Ils accusent ce juge de s’adonner souvent à des actes de corruption sous la couverture du Président du tribunal. « Le prénommé Emmanuel intervient dans presque tous nos dossiers. Nous ne savons pas si c’est lui le plus compétent des juges. De la part de nombreux justiciables dont moi, nous savons que les dossiers dans lesquels il apparait sont caractérisés par des magouilles. Nous n’avons pas eu le temps de le révéler au ministre mais nous l’aurions dénoncé de même que la vice-présidente du tribunal », a- t- il dénoncé.

Même si le dernier mot sur la recevabilité des plaintes est de la compétence du Juge-Président du tribunal, ces justiciables estiment que l’audition par d’autres juges  pourrait rendre fluide leur réception. Ils demandent alors aux autorités habilitées, en l’occurrence au ministre de la justice de se saisir du cas d’autant plus que le gouvernement prône actuellement le rapprochement des juridictions à la population.

Les prix officiels des produits Brarudi pas respectés en commune Kayokwe.

Les habitants de la commune Kayokwe en province Mwaro dénoncent le non-respect des prix officiels des produits Brarudi qui s’observe chez eux. Ils indiquent que ce non-respect se fait au vu et au su des administratifs qui ne réagissent pas.

Une somme de 200 francs burundais est ajoutée au prix officiel dans certains bistrots de la commune Kayokwe  sur les boissons Amstel et Primus de 50cl et la Primus de 72cl tandis que le prix de l’Amstel 72 cl est majoré de 600 francs burundais. Certains habitants de ladite commune affirment que le respect des prix officiels semble impossible comparativement aux autres localités. Cet habitant indexe les administratifs à la base d’être derrière ce non-respect des prix. « L’administrateur de Kayokwe possède un bistrot et il respecte les prix officiels chez lui. Mais, d’autres bistrots aux alentours ne le font pas. On se demande si les propriétaires de ces derniers ne verseraient pas des pots-de-vin aux administratifs. Ce qui nous sidère dans tout cela est l’inaction des administratifs qui ne sanctionnent pas les fautifs », révèle – t- il.

Ces habitants de Kayokwe demandent à l’administration provinciale de réagir pour imposer le respect des prix. « Si nous demandons aux administratifs à la base de réagir, ils nous répondent qu’il faut cesser de consommer ces boissons vendues à un prix élevé ou soit que nous demandions des factures de ces boissons afin qu’elles servent de preuve justifiant le non-respect des prix. Mais, ces vendeurs qui ne respectent pas les prix ne sont pas bêtes. Ils demandent l’argent à l’avance et te disent qu’ils ne donnent pas de factures. Nous demandons tout simplement au gouverneur d’intervenir pour faire respecter les prix comme il l’a fait au chef-lieu de la province où actuellement les prix sont respectés », insiste- t- il.

Suite à ces indignations, la RPA a essayé de joindre sur téléphone le gouverneur de la province Mwaro, le Colonel Gaspard Gasanzwe, et Honorée Hatungimana, administrateur de Kayokwe, pour qu’ils réagissent mais en vain.

Des irrégularités signalées dans la distribution de l’engrais à Kabarore

Les habitants de différentes collines de la zone Rugazi en commune Kabarore de la province Kayanza dénoncent les irrégularités observées dans  l’octroi  des engrais  chimiques de la société FOMI. Ces citoyens accusent certains responsables impliqués dans la distribution et certains imbonerakure d’être derrière cette mauvaise distribution des fertilisants.

Le stock d’engrais  chimiques de la société FOMI est implanté sur la colline Tondero en zone Rugazi de la  commune Kabarore en province Kayanza.

Ce lundi, 400 sacs de fertilisants avaient été déposés dans  ce stock géré par la coopérative AMAHORO. Mais, les habitants de cette zone  soulèvent  déjà certaines irrégularités observées dans la distribution de ces engrais. « C’est la coopérative AMAHORO qui a gagné le marché de distribution des engrais  de la société FOMI.  Trois ou quatre  véhicules peuvent emmener  les engrais et on peut ne pas recevoir même  un seul  sac alors qu’on avait commandé trois ou cinq sacs. Chaque  chef de colline et les chefs imbonerakure se présentent sur place. Ils commencent d’abord à élaborer une liste des grands commerçants et des quantités considérables d’engrais pour eux  sont mises de côté et ne reste qu’une  très petite quantité», se lamente un citoyen.

Les citoyens de cette zone  indiquent  qu’il est impossible  de partager  30 sacs d’engrais qui, généralement, sont destinés à une seule colline. « Notre zone est composée de 8 collines et ils disent que chacune d’elles doit recevoir 30 sacs  soit un total de 240 sacs. A chaque  tour, le véhicule emmène 400 sacs et 160 sacs sont détournés », révèle un autre citoyen.

Notre source en zone Rugazi  révèle les noms de ceux qui sont  pointés du doigt dans ces détournements. « Ceux qui viennent en tête dans cette mauvaise distribution sont  le nommé Pascal BIMENYIMANA, chargé de la distribution de ces engrais par la coopérative AMAHORO, le responsable de ladite coopérative en la personne de Jean Claude NSENGIYUMVA, le responsable des imbonerakure au niveau de la zone nommé Pierre BAYUBAHE  ainsi que d’autres membres de la coopérative  AMAHORO. Nous demandons à l’administrateur de la commune KABARORE de stopper ce désordre observé dans la distribution  d’engrais chimiques en zone Rugazi», a – t- ildénoncé.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas pu joindre Berchimas  NSAGUYE, administrateur  de la commune KABARORE, pour recueillir sa réaction.

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