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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le bétail de Buganda devenu la poule aux œufs d’or de l’administrateur.

L’administrateur communal de Buganda en province Cibitoke  est accusé par ses administrés d’avoir  développé un comportement d’expropriation des biens  d’autrui. Il vise  particulièrement le bétail sous prétexte qu’on allait le vendre au Congo. Mais, le plus curieux est que c’est lui-même en complicité avec les  imbonerakure qui cherche des clients en RDC pour ce bétail.

L’année dernière, le cabinet provincial de Cibitoke a pris une décision de protéger la récolte et le bétail de la population. C’est dans ce cadre qu’il a été interdit à toute personne de vendre sa récolte ou son bétail en République Démocratique du Congo.

Cette décision est devenue une poule aux œufs d’or pour Pamphile Hakizimana depuis qu’il trône à la tête de la commune Buganda. Pour le moment, personne ne peut faire paître son bétail à l’extérieur. Les imbonerakure, agissant au nom de cet administratif, saisisse le bétail pour le rendre à leur chef, Pamphile Hakizimana. « Quand quelqu’un fait paître son bétail et qu’il le sous-estime, il saisit  son cheptel », révèle un citoyen.

De plus, la population de Buganda accuse l’administrateur Pamphile Hakizimana et ses imbonerakure de se pointer au marché de Gasenyi pour exiger de l’argent à toute personne désirant conduire son bétail au Congo. A défaut de payer, son bétail est confisqué pour être ensuite vendu au Congo par ces mêmes imbonerakure. « Du côté du Congo, il y a un marché parallèle avec les 8ème et 7ème transversale es de Gasenyi. Si tu ne donnes pas l’argent dont il a besoin, il saisit ton bétail. Ce sont les imbonerakure de la place qui conduisent le bétail pour le vendre au Congo. D’abord, il garde le bétail chez l’admimistrateur. Puis, ce dernier  collabore avec le chef de secteur qui a un véhicule pour les emmener au Congo », poursuit le citoyen.

Cet administratif est encore cité dans d’autres actes ignobles pour spolier la population ou détourner les deniers publics.

La rédaction de la RPA a encore une fois tenté de joindre, Pamphile Hakizimana mais en vain. Contacté ce mercredi, il a mis en garde qu’il ne veut rien entendre des journalistes de la RPA.

Le Directeur du Lycée Bethel de Carama sous les projecteurs des parents d’élèves finalistes.

Les parents des élèves du  Lycée Bethel de Carama s’insurgent contre la décision du directeur de ce lycée de les faire de l’argent pour la préparation de l’examen d’Etat. Les parent déplorent que la somme leur exigée est énorme d’une part  et qu’elle n’a  même pas été utilisée comme  prévu d’autre part.

La somme de soixante- quinze mille francs burundais  est le montant qui a été exigé à chaque élève finaliste par le nommé Samuel, directeur du Lycée Bethel du quartier Carama pour bien se préparer pour l’examen d’Etat.

Toutefois, les parents de ces élèves n’ont pas du tout apprécié la mesure de ce directeur qu’ils qualifient de vol organisé. 

Tenez. Ce dimanche, ce directeur a loué un bus  pour conduire ces élèves à Mutumba  pour se préparer pour l’examen d’état qui a commencé ce lundi. Arrivés à Mutamba, ces élèves ont été, par la suite, conduits à Kivoga. Une fois à Kivoga, certains de ces élèves n’ont pas eu où dormir et ont décidé de rentrer chez eux. Une situation qui contraste avec la promesse du  directeur selon laquelle le montant payé allait couvrir tous les besoins.

Les parents des élèves s’insurgent contre le traitement qui a été réservé à leurs enfants alors qu’ils avaient payé pour qu’ils se préparent bien pour l’examen d’Etat.

Pour le moment, ces parents demandent aux autorités habiletés surtout celles de l’éducation de se saisir de ce cas qu’ils qualifient de vol. Par ailleurs, ils affirment que ce n’est pas la première fois que ce directeur fasse pareille chose.

La RPA n’a pas pu joindre  ni le directeur du Lycée Bethel pour s’exprimer à toutes ces accusations ni le ministre de l’éducation pour  s’exprimer sur les doléances des parents.    

Les élèves de trois écoles fondamentales de Mpanda n’ont pas encore la note de fin d’année scolaire.

Grognes des parents des élèves de trois écoles fondamentales de la commune Mpanda en province Bubanza. Ils se plaignent que leurs enfants n’ont pas encore eu les résultats de fin d’année scolaire depuis une semaine. Les enseignants vacataires n’ont pas perçu leurs rémunérations et ont gardé la note des élèves.

La proclamation des résultats des élèves n’a pas encore eu lieu aux écoles fondamentales de Mahwa, Murengeza et Rubira. Les parents de élèves se plaignent qu’ils ne savent pas, jusqu’à présent, si leurs enfants ont réussi ou pas alors que l’année scolaire 2020-2021 a été clôturée depuis 7 jours. Ils affirment que cela est dû aux professeurs vacataires qui ont refusé de donner des notes car ils n’ont pas encore perçu leurs salaires. Un des parents souligne que c’est une grande perte pour eux. « Nous subissons une grande perte car, c'est incompréhensible de constater que les parents ont payé tous les frais scolaires de leurs enfants durant toute l’année et que le directeur n’a pas pu payer les professeurs vacataires. Par conséquent, les élèves sont rentrés chez eux sans avoir eu leurs résultats. Les élèves fréquentant d’autres établissements ont eu leurs résultats de fin d’année. C’est vraiment honteux. Ces professeurs vacataires ont refusé de proclamer ces résultats parce qu’ils n’ont pas été payés alors qu’ils ont travaillé ».

Ces parents de la commune Mpanda se plaignent de voir que les directeurs de ces trois établissements n’ont pas encore payé ces vacataires alors que les parents d’élèves ne cessent de donner leurs contributions. « Ce sont des parents qui donnent l’argent pour payer les vacataires. Ils organisent des réunions dans lesquelles chaque parent d’élève doit donner une somme d’argent bien déterminée et destinée à la rémunération des vacataires. La somme totale est remise au directeur de l’école. Donc, si ce dernier ne remet pas cet argent aux vacataires et qu’il en profite à sa guise, alors cela crée des problèmes par la suite »., se lamente un parent.

Ainsi, les parents d’élèves de ces trois écoles fondamentales demandent au directeur de l'enseignement de la commune Mpanda de convoquer les directeurs de ces établissements scolaires pour qu’ils expliquent les raisons de ce retard de proclamation des résultats des élèves.

Les agents du centre de santé réclament des arriérés des primes de performance.

Depuis six mois, les employés du centre de santé de Musaga en commune Muha de la Mairie de Bujumbura ne bénéficient plus de leurs primes basées sur la performance, PBF en sigle. Ces employés accusent le médecin chef du district sanitaire Sud de Bujumbura  de bloquer l’octroi de ces primes qui sont déjà sur les comptes de leur centre de santé.

Ces employés du centre de santé de Musaga en mairie de Bujumbura, ne comprennent pas pourquoi ils n’ont pas encore bénéficié de leurs primes basées sur la performance appelé ‘’PBF’ en sigle’. Ils font savoir qu’ils attendent depuis longtemps mais en vain.

Ces employés de cet établissement sanitaire pointent du doigt le Dr Evelyne RYUMEKO, médecin responsable du district sanitaire Sud de la capitale  d’avoir refusé  d’autoriser le retrait de cet argent de leurs primes qui est déjà sur les comptes bancaires du centre de santé. « L’argent pour nos primes est déjà sur les comptes de notre centre de santé. Mais, le médecin chef de district a refusé d’apposer sa signature pour retirer cet argent. Ils nous doivent des primes pour six mois », s’est lamenté un des agents.

Ces employés indiquent que les agents d’autres centres de santé du même district ainsi que ceux opérant au niveau du district ont déjà bénéficié de ces primes. « Nos collègues des autres centres de santé dans ce district dont celui de Ruziba et Kanyosha ont déjà bénéficié de ces primes .C’est nous, seuls,  du centre de santé Musaga, qui restons. Sachez bien que même nos chefs au niveau du district ont déjà perçu ces primes. Pourquoi  cette injustice pour nous. Ils s’apprêtent déjà à percevoir les primes du deuxième trimestre. Mais nous, nous n’avons même pas eu celles du premier trimestre. C’est très dommage », regrette l’agent.

Les agents du centre de santé de Musaga ont soumis cette question à Charlotte MUSANISONI,  titulaire du centre de santé de Musaga, et cette dernière leur a renvoyé chez ses supérieurs hiérarchiques mais sans avoir satisfaction à leurs doléances. « Nous avons adressé cette question à notre titulaire du centre de santé Musaga .Elle nous a renvoyé aux membres de gestion du centre de santé. Ces derniers ont transmis nos doléances à  Madame le médecin chef du district sanitaire Sud. Mais, elle ne leur a pas donné une réponse favorable. Vraiment, nous sommes dans une désolation totale », déplore un autre agent.

Ces agents du centre de santé de Musaga demandent aux supérieurs du médecin responsable du district de la conseiller pour qu’elle autorise la sortie des primes qui leur reviennent de droit.

La rédaction de la RPA a contacté Charlotte MUSANISONI,  titulaire du centre de santé Musaga, mais son téléphone était éteint.

Mais, les informations en provenance des proches des responsables du district sanitaire du Sud de Bujumbura font savoir que le problème réside chez le titulaire du centre de santé de Musaga qui refuse de donner le code demandé par le district sanitaire afin d’éviter les malversations des ressources de ce centre de santé.

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