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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le Directeur Général de l’Otraco paie pour son ego.

Une année et  quatre mois viennent de passer après le lancement du projet de modernisation des services de contrôle technique. Un projet qui a été dénoncé à maintes reprises par les clients et agents de l’Otraco. Mais au lieu de les corriger, le directeur général de l’Otraco, Albert Maniratunga, optait pour vociférer des menaces de mort à ses employés.

Le projet de modernisation de la carte de contrôle technique mis en place par l’Otraco en collaboration avec la société Global Smart Technologies qui avait gagné le marché a été lancé en date du 11 Février 2020 par le 2ème Vice- Président,  Joseph Butore. Ce lancement est intervenu après que l’Otraco ait contracté avec cette société presque 5 ans avant.

Au début, il était prévu que la modernisation des services de contrôle technique va se faire en Mairie de Bujumbura avant de s’étendre dans d’autres localités du pays où  l’Otraco possède des agences entre autre à Ngozi, Gitega et Bururi. Selon les prévisions, la nouvelle carte  obtenue  à plus de 90 milles francs burundais allait être livrée après 6 mois du lancement du projet pour faciliter les clients. Une promesse qui n’a jamais été tenue.

Même dans la ville de Bujumbura, l’octroi de la carte biométrique ne se faisait plus dans de brefs délais comme annoncé. La situation est restée ainsi  jusqu’au 21 juin dernier où le Directeur Général de l’Otraco,  Albert Maniratunga, a annoncé sur son compte twitter que la carte de contrôle  technique allait être donnée en une journée en Mairie de Bujumbura  avec également une décentralisation vers d’autres provinces qui allaient suivre à commencer par la province de Gitega.

Durant toute cette période à laquelle les services de contrôle technique de l’Otraco semblaient ne pas bien fonctionner, les agents de l’Otraco ne cessaient de dénoncer la mauvaise gouvernance du Directeur Général de l’Otraco. Et ce dernier au lieu de se corriger, il optait à lancer des menaces à ces employés et à muter certains d’entre eux afin de les museler. Des menaces que le directeur général, Albert Maniratunga, a finies par accentuer au moment où ses employés ont porté la situation de leur entreprise au sein des medias. Uun employé de l’Otraco s’est exprimé  sur les ondes de la RPA en ces termes : « Il a alors mis en garde tous ceux qui ne cessent d’entacher son nom alors qu’ils ne savent pas combien il s’est investi pour développer le pays. Autre chose, Il a fait savoir qu’il s’emploie à démasquer ceux qui donnent des informations aux journalistes. Il a ajouté qu’il sait manier une arme et qu’il ne faut pas s’étonner si prochainement  certaines personnes venaient à être tuées. Il a tenu à nous rappeler qu’il a connu l’exil, et qu’il a tant donné de sa personne pour être inquiété par nos accusations. Il l’a répété à plusieurs reprises pour qu’on comprenne qu’il est intouchable ».

A part ces disfonctionnements  liés au service de contrôle technique,  il a été également soulevé d’autres lacunes liées à la mauvaise gouvernance qui poussaient les employés de l’Otraco à solliciter un audit rigoureux.

Terres rares de Gakara non bénéfiques pour la population locale.

Les habitants de la commune Mutambu en province Bujumbura indiquent qu’ils ne tirent aucun avantage dans les travaux de d’exploitation des terres rares par l’entreprise Rainbow Mining Burundi SM. Par ailleurs, ils craignent un détournement de fonds que cette entreprise accorde à la commune pour les travaux de développement

La société Rainbow Mining Burundi procède à l’exploitation et à l’exploration minière dans le cadre du projet Gakara qui couvre une superficie totale  de 135 km carrée de la province Bujumbura.Rainbow a obtenu un permis d’exploitation minière en 2015 valable pour 25ans. Ce permis minier porte sur une superficie de 39 km carrée.

Les informations que nous détenons des habitants de la commune Mutambu où cette société  opère indiquent que cette société n’a rien d’avantageux pour eux.

Ces habitants indexent la non- transparence dans l’indemnisation, la faible rémunération de ses employés de terrain et la non- réhabilitation de la route qui mène à son site.

Même l’espoir du projet d’extension d’électrification de la localité par cette société reste vain. Cet habitant témoigne : « L’électricité que nous avions avant l’arrivée de cette société n’a pas changé et est restée la même sur le site de la société. Ils utilisent le groupe électrogène qui éclaire le site seulement. Ils n’ont pas emmené de l’électricité pour que les habitants de la localité en profitent ».

Les habitants de Mutambu déplorent que même les frais de développement communal que cette société doit verser dans les caisses de la commune n’arrivent pas à  destination. « Des informations qui nous parviennent indiquent qu’ils y auraient une somme de 15 milles dollars que Rainbow donne à la commune pour les travaux de développement.  Mais, cette somme disparaît dans les poches de l’administrateur et ses alliés au lieu d’aider dans le développement de la commune », a révélé un habitant

En plus des destructions des champs et maisons des habitants de la localité, la liste des reproches à l’endroit de cette société n’est pas exhaustive. Nous y reviendront dans nos éditions ultérieures 

Rainbow n’indemnise certains ni ne répare ses dégâts

Grognes des habitants de la commune Mutambu en province Bujumbura. La société Rainbow Mining Burundi n’indemnise pas les propriétaires des terres explorées qui affirment, par ailleurs, que certains sols explorés deviennent par après infertiles.

Dans l’exécution de ses activités d’exploration, la société Rainbow Mining Burundi le fait aussi dans les champs de la population. Selon les informations en provenance de la commune Mutambu, quand cette société détruit les plantations de la population,  elle paye une indemnisation qui couvre seulement ces plantations. S’il y a pas de plantations, aucune indemnité n’est versée. « Des fois, les employés de cette société pratique l’exploration dans certains champs en creusant ou en retournant la terre. S’ils n’y trouvent rien, ils remettent en place la terre et partent. Dans ce cas aucune indemnité n’est versée alors que après avoir retourné la terre des cailloux restent sur la surface et plus rien ne peut y pousser », se plaint un habitant de la place.

De surcroît, ces habitants de Mutambu indiquent que les vibrations des machines utilisées par cette société causent des fissures de leurs maisons. « Même dans les cas où l’indemnité a été versé, la machine creuse jusqu’à l’endroit délimité. Par exemple sur la Colline Zinga, certains habitants ont des maisons qui, lorsqu’on creuse près de leurs maisons, présentent des fissures. Et si ces habitants réclament auprès des autorités, elles leurs intimident en les accusant d’appel au soulèvement populaire  alors que leurs maisons sont en destruction progressive », renchérit un autre habitant.

La société Rainbow Burundi a eu le permis d’exploration et d’exploitation des terres rares en province Bujumbura au mois de Mars 2015, sur une superficie de 39 kilomètres carrés.

La délocalisation de Buceco reste un leurre.

Les  propos de la porte-parole du ministère du commerce du transport et du tourisme à propos de la délocalisation de l’usine BUCECO contraste avec la réalité. Ce ministère déclare être en quête  d’un autre terrain pour la délocalisation de  cette usine au moment où  l’usine procède à l’extension de ses locaux.

Dans une conférence animée vendredi dernier par les porte-paroles des différentes institutions à l’endroit des journalistes et de la population, Gloriose NTIBARUTAYE, porte-parole du ministère du commerce, du transport et du tourisme a affirmé que l’usine BUSECO va être délocalisée. «Le plan de délocaliser l’usine BUCECO est en cours. On est en train de préparer le  terrain qui abritera  cette usine de BUCECO ».

Pourtant, la population de la province Cibitoke indique des constructions d’extension de cette entreprise sont en cours. Ce qui prouve que cette promesse de délocalisation ne sera pas tenue.

Par ailleurs, la porte-parole, Gloriose NTIBARUTAYE avait mentionné le projet du gouvernement visant l’extension de ladite usine. « En ce qui concerne l’usine BUCECO, vous savez que les travaux de constructions sont de plus en plus nombreux durant  cette période d’été. Mais, sachez que le gouvernement a un projet d’extension de cette usine BUCECO. Nous voulons que  la production  augmente  pour satisfaire le marché intérieur ».

Paradoxalement, le président de la République avait promis le 22 Septembre 2020 que l’usine BUCECO sera délocalisée pour le bien de la population.

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