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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les responsables sanitaires de Muyinga indexés d’avoir détourné les insecticides contre les moustiques.

Les habitants de la province Muyinga accusent leurs responsables sanitaires d’avoir détournés les insecticides destinés à la campagne de pulvérisation en cours  pour lutter contre les moustiques dans les ménages.  Presque  10 jours après le début de la campagne, ces habitants disent ne pas remarquer d’effet de cette pulvérisation. Ils affirment qu’ils ont utilisé des produits trop dilués  pour arriver à pulvériser dans tous les ménages avec la quantité restante.

Les habitants de la province Muyinga qui se sont confiés à  la RPA affirment que, depuis le début de la campagne de pulvérisation  d'insecticides le 06 novembre cette année, ils ne remarquent aucun effet de ces insecticides. Ils ont encore  beaucoup de moustiques dans leurs maisons. Celui-ci reproche aux responsables du secteur de la santé en province Muyinga d’avoir utilisé les produits  trop dilués. « Nous pensons que l’inefficacité des insecticides est dû au fait que le produit a été trop dilué. Nous avons beaucoup de moustiques partout dans nos ménages.  Malgré la pulvérisation  d’insecticide dans nos maisons, les moustiques sont nombreux », affirme- t- il.

De plus, les habitants de Muyinga affirment que ces responsables provinciaux du secteur de la santé  ont vendu la grande partie de ces insecticides  destinés à la campagne  aux agriculteurs qui les utilisent à leur tour dans leurs champs. « Ils nous avaient prévenu qu’un sachet  d’insecticide sera utilisé dans  une seule maison. Mais ce que nous observons, c’est que deux sachets sont pulvérisés dans  4 maisons. Les responsables sanitaires vendent ces insecticides aux grands commerçants et les agriculteurs qui les utilisent  dans leurs plantations. On dit que ces insecticides sont très efficaces pour tuer les insectes dans les plantations », révèle une source.

La rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables du secteur de la santé  en province Muyinga pour s’exprimer sur ces accusations de la population.

Les contributions exigées par le Cndd- Fdd décriées à Rugombo.

Les habitants de la commune Rugombo de la province Cibitoke s’insurgent contre une contribution forcée imposée par le parti CNDD FDD. Cette contribution est de cinq mille francs burundais par ménage et surtout chez ceux qui exerce toute activité génératrice de revenu.  Selon ces habitants, la contribution est destinée à la fête du combattant célébrée chaque année au sein du parti CNDD FDD.

Une somme de cinq mille francs burundais et plus est le montant exigé par les responsables du parti CNDD FDD dans la commune Rugombo à chaque ménage. Les habitants de cette commune indiquent qu’on leur donne une quittance pour les informer que cette contribution est destinée aux préparatifs de la fête des combattants du parti CNDD FDD. Ici, les commerçants sont les plus ciblés et tout le monde doit contribuer. Que l’on soit membre ou pas du parti CNDD FDD, indique ce commerçant. « Les quittances concernent l’argent qu’ils collectent ménage par ménage. Cela ne nécessite pas d’être membre du parti CNDD FDD. C’est tout le monde sans exception. On te donne une quittance pour avoir payé cinq mille et plus. Par exemple, si tu détiens  trois kiosques même si ces kiosques se trouvent dans un même endroit tu dois payer alors  quinze mille francs sans négociation. Cet argent est collecté par les responsables du parti CNDD FDD à Rugombo.  Les plus visés sont les commerçants et ils nous disent que c’est pour célébrer la journée dédiée au combattant du CNDD FDD ».

Les habitants de la commune Rugombo disent qu’ils ne sont pas du tout d’accord avec cette contribution forcée surtout qu’ils sont dans une misère sans précédent. Certains d’entre eux ajoutent que la somme de cinq mille qu’on leur oblige à contribuer dépasse beaucoup leur revenu journalier.             

Celui qui ne parvient pas à s’acquitter de cette somme est menacé d’aller exercer ses activités ailleurs. « Cette contribution sont demandées à  toute la population de Rugombo sans exception alors que nous sommes dans la pauvrette  qui nous fait très mal vraiment et ce n’est pas du tout bon. Quand tu vends des légumes, on te demande cinq mille francs burundais et c’est pareil pour un cordonnier qui ne gagne que mille francs par jour. On te donne une quittance par force et tu es obligé d’aller exercé ailleurs si tu n’es pas à mesure d’avoir cet argent. Ça nous fait mal vraiment nous les habitants. Nous les supplions de se rappeler que nous sommes dans une misère et d’arrêter ces contributions. En plus,  ils connaissent leurs membres. Pourquoi ils obligent ces contributions à tout le monde ? Ça nous fait tellement mal et c’est difficile à trouver cet argent», se plaint un habitant.   

La journée dédiée au combattant du CNDD FDD dans la commune Rugombo sera célébrée jeudi prochain, le dix-huit novembre 2021.

A ce propos, la rédaction de la  RPA n’a pas pu joindre Gilbert MANIRAKIZA, administrateur de la commune Rugombo.

Les dessous de l’exécution de la mesure de démolition des constructions anarchiques.

Les chefs de différents quartiers de la ville de Bujumbura avouent ne pas être à mesure de mettre en application la décision concernant la démolition de constructions anarchiques appartenant à certaines autorités. Des inquiétudes face auxquelles le Ministre de tutelle semble avoir balayé d’un revers de la main ce mercredi au cours d’une réunion avec l’administration municipale.

Cette réunion avait rassemblé ce mercredi les autorités administratives de la ville de Bujumbura, du maire aux Chefs de quartier, sur convocation du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et du Développement Communautaire. L’objectif était de mettre en garde pour la toute dernière fois les personnes qui n’ont pas exécuté la mesure de démolition des maisons anarchiquement construites. Au cours de cette réunion, les responsables des quartiers ont décrié le fait que certaines autorités se soient opposées à la destruction de leurs maisons. Hussein Munyonge, chef de quartier 6 Mutakura, avait participé à ladite réunion. « Il y a ceux qui ont démoli leurs maisons et d’autres ont catégoriquement refusé. Tenez,  Monsieur le Ministre ! Un commissaire de police est venu et nous a dit que nous n’avons aucune autorité sur lui. Les autres habitants ont à leur tour refusé de démolir si il n‘accepte pas de le faire lui aussi. Ce commissaire de police nous a dit qu’il allait saisir le maire de la ville ainsi que vous, Monsieur le Ministre, arguant qu’il est affecté dans votre bureau. Nous avions déjà marqué sa maison pour la détruire. Et maintenant quand nous croisons son chemin, il se moque de nous et nous traite d’incapables », a avoué Hussein Munyonge.

Cependant, ces inquiétudes semblent n’avoir rencontré aucune considération de la part du ministre  Gervais Ndirakobuca. Ce dernier a plutôt profité de l’occasion pour menacer de renvoyer les responsables des localités où la mesure ne sera pas respectée. « C’est comme si ils vous ont alors destitués. Si une autorité administrative ne peut pas faire observer la mesure qui a prise, elle doit alors immédiatement être substituée. Vous dites que vous avez besoin du soutien du ministre. Vous avez le plein pouvoir de le faire. Pourquoi cette mesure a été respectée à l’intérieur du pays et pas ici. C’est incompréhensible » a menacé Gervais Ndirakobuca.

Pourtant, le deux poids deux mesures souligné par ces autorités administratives avait été mis en exergue par plus d’un depuis le début de l’exécution de cette mesure. A la fin de cette réunion, les autorités municipales se sont quand même engagées à faire strictement respecter la décision ministérielle.

Les gestionnaires de la morgue de l’hôpital Nyanza- Lac indexés de corruption

Les habitants de la commune de Nyanza-Lac dénoncent le phénomène de corruption qui s’observe à la morgue de l’hôpital de cette commune. Celui qui ne donne pas de pots-de-vin se voit obliger de venir récupérer le cadavre de son proche le lendemain de sa mort.

 Les coupures répétitives du courant électrique constituent le motif avancé par les gestionnaires de la morgue de l’hôpital de Nyanza-Lac pour soutirer de l’argent aux habitants de la commune Nyanza-lac dont les proches ont rendu l’âme

Les sources de la RPA expliquent que des pots-de-vin sont sollicités une journée après que l’on ait emmené un corps sans vie à la morgue. Selon cet habitant, ils sont attristés par ce motif qu’ils qualifient d’insensé. « Si tu amènes le corps sans vie de ton proche, les gestionnaires l’accueillent sans problème. Mais le lendemain, ils t’appellent et te disent de venir récupérer le corps car il y a des coupures répétitives de courant. Mais, c’est un prétexte tout court car normalement si le problème était grandiose ils ne pourraient pas oser accueillir un cadavre. Ils nous diraient plutôt de chercher une chambre froide ailleurs ».

Ces habitants dénoncent ce comportement car, selon eux, ces explications liées aux coupures répétitives de courant leur sont données au moment où l’hôpital de Nyanza-Lac a un groupe électrogène fonctionnel en cas de coupure de courant. « S’il y a une coupure électrique, il y a un groupe électrogène qui est allumé. C’est plutôt une stratégie que ces gestionnaires adoptent pour demander des pots-de-vin. Nous demandons aux autorités sanitaires de notre province de retrouver une solution à ce problème », déplore un des habitants.

Sur ces grognes de certains habitants de la commune de Nyanza-Lac, la rédaction de la RPA n’a pas réussi à joindre le médecin provincial de Makamba pour entendre sa réaction.

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