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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Du favoritisme dans le marquage des maisons anarchiques à Nyakabiga.

Les habitants du quartier Nyakabiga 3 de la zone urbaine Nyakabiga  dénoncent le favoritisme  caractérisé par l’équipe  qui marque les constructions anarchiques à démolir. De plus, ils affirment que les membres de ladite équipe  ne sont pas compétents pour ce travail.

Dans le processus de marquer les maisons anarchique à démolir au quartier Nyakabiga 3, les habitants de ce quartier indiquent que ceux qui sont en train de faire ce travail pratique du favoritisme. Ils marquent les maisons suivant les fonctions des gens selon cet habitant de Nyakabiga. « Sur la 6ème avenue  tout près de la 7ème avenue,il y a une pharmacie et une alimentation du ministre de l’intérieur, Gervais NDIRAKOBUCA .Tous ce bâtiments étaient parmi ceux qui devraient être détruis. Mais,  ce qui est étonnant est qu’on les a sauté .Ils sont allés marquer les maisons se trouvant à la 5ème  avenue. Cela est une injustice notoire qu’il faut dénoncer ». 

Au lieu de confier cette activité aux agents compétents, ces habitants de Nyakabiga 3 indiquent qu’elle est en train d’être menée par les administratifs à la base et qu’ils ne le font pas convenablement. « Il y a une chose qui nous a beaucoup étonnés. Hier, nous avons vu les chefs des dix maisons, le chef du quartier ainsi que le chef de zone en train de procéder à cette activité de marquage. Ce qui nous surpris est que le chef de zone ordonnes à ses subordonnés de marquer les maisons  sans même prendre des mesures.  Normalement,  ce sont les agents du ministère qui doivent prendre ces mesures », s’étonne notre source.

Ces habitants de Nyakabiga 3 demandent que ce travail soit mené par des agents compétents et pour tous sans distinction aucune.

La destruction volontaire des maisons anarchiques va prendre fin à la fin de ce mois selon le ministère de l’intérieur, de la sécurité et du développement communal.    

Les habitants de Rugombo sont sous contrainte de payer des contributions.

Les habitants de la commune Rugombo en province Cibitoke s’insurgent contre les menaces qu’ils subissent pour les contraindre à payer  la contribution de développement communal. Ceux qui n’ont pas encore donné la somme ne peut faire aucune activité à tel point que les administratifs leur interdisent même de puiser de l’eau.

Depuis ce lundi, les habitants de la commune Rugombo sont contraints de contribuer à hauteur de 2000 francs burundais par maison. Une contribution dite de développement communal. Un communiqué de l’administrateur de cette commune appelant la population de Rugombo à contribuer est passé dans les églises ce dimanche.

Selon les informations que nous détenons des habitants de Buhinyuza, la vie devient difficile pour celui qui n’a pas encore contribué. « Vue comment cet argent est en train d’être collecté, les administratifs à la base qui effectue ce travail exige un reçu de paiement pour accéder au robinet public ou à tout autre chose dont tu as besoin. Donc, celui qui ne paie pas cet argent se voit refusé certains  services, précise une source.

Ces habitants ne comprennent pas pourquoi ils sont appelés à contribuer alors que l’Etat verse aux communes le budget de fonctionnement. « Nous sommes vraiment tourmentés. Nous menons une vie difficile et nous exiger de payer 2000 francs burundais par ménage alors que l’Etat donne un budget de fonctionnement aux communes n’est pas compréhensible. Nous voudrions demander pourquoi c’est la population qui est pauvre qui doit aider l’Etat au lieu du contraire », s’interroge notre source.

Dans le budget général de l’Etat, le gouvernement prévoit un budget annuel de fonctionnement des communes qui s’élève à 500millions par commune.

Contacté à ce propos, Gilbert MANIRAKIZA, administrateur de la commune Rugombo, n’a pas voulu s’exprimer 

Les employés de l’ENAB réclament leurs arriérés de salaire

L’équipe de l’Enquête Nationale du Burundi chargée de faire l’analyse de la situation de la récolte dans le pays réclame des arriérés de plus de 5 mois de salaires. Sur les 3 saisons que compte une année culturale,  ces enquêteurs  demandent  la rémunération des 2 saisons  de cette année culturale 2021. Pourtant, ils devraient être payés à la fin de chaque saison selon leur contrat.

La somme d’un million et plus est le montant que le directeur de l’Enquête Nationale du Burundi, ENAB, doit à ces employés chargés de faire une évaluation sur la situation de la récolte dans le pays. Alors que l’année culturale compte trois saisons dont les saisons A, B, et C, ces employés indiquent qu’ils ont déjà  travaillé pour deux saisons sans avoir même un centime de leur salaire. Pourtant, leur contrat précise bien qu’ils doivent être payés à la fin de chaque saison. Même ceux qui ont eu la chance d’avoir le peu d’argent possible n’ont eu que la moitié de la saison A. Mais,  aucune information concernant la saison B comme témoigne l’un d’eux. « En général,  il nous doit la somme d’un million chacun pour ce qui avait reçu la moitié de la saison A. Mais pour ceux qui n’ont pas même eu la moitié de la saison A, il leur doit un million et deux cent cinquante mille francs burundais. L’année culturale compte trois saisons, la Saison A, B et C.  Donc,  nous devons avoir notre salaire à la fin de chaque saison et chacun devrait avoir cinq cent mille francs burundais pour chaque saison selon le contrat. Mais, le directeur ne l’a pas respecté et c’est pourquoi c’est compliqué pour lui ». 

Ces employés de l’ENAB demandent au directeur de cette équipe de revenir à la raison pour qu’il leur donne leur salaire surtout qu’ils ont des informations selon lesquelles leur salaire est déjà disponible même s’ils ne savent pas pourquoi il ne leur parvient pas. « Nous lui demandons de bien réfléchir et de se mettre à notre place et que  quelqu’un lui fait tout ce qu’il est en train de nous  faire subir. Que  peut- il  sentir ?  S’il trouve que ce qu’il est en train de faire est convenable,  qu’il continue de le  faire. Mais s’il trouve que cela est inhumain, qu’il nous rétablisse dans notre droit car nous avons des informations que l’argent est disponible. Mais,  le problème  est que nous ne savons pas son usage », ajoute notre source.

Nos sources au sein de l’ENAB révèlent que très récemment le directeur de la dite équipe a sensibilisé ces employés pour entamer la troisième saison culturale sans même contrat comme ils le font chaque fois qu’ils débutent une nouvelle saison.

Contacté à ce propos par la RPA, Ir Jean Claude NGWEBU,  le directeur de l’ENAB, est resté injoignable.

Les démobilisés handicapés de guerre réclament les titres de propriétés de leurs maisons

Les démobilisés handicapés de guerre réclament les titres de propriétés des maisons qui leur ont été construites par le gouvernement du Burundi et financé par  la banque mondiale. Ils reprochent au directeur général du département des anciens combattants de ne rien faire pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits.

Ces démobilisés handicapés de guerre sont au nombre de 150. Ils ont bénéficié de 150 maisons construites dans 11 provinces sous forme de village. Chaque maison est composée d’un salon et trois chambres, d’une cuisine et d’une toilette. Elles ont été également alimentées en courant électrique. Les cérémonies de remise de ces maisons aux bénéficiaires ont été rehaussées par la présence de l’ancien président de la république, feu Pierre Nkurunziza. C’était en province Makamba, le 19 juin 2014.  Depuis ce jour jusqu’aujourd’hui, les occupants de ces maisons n’ont pas encore eu les titres de propriétés, déplore un de ces handicapés de guerre. « Ces maisons nous ont été offertes, il y a 8ans.  Mais, nous n’avons pas encore eu les titres de propriétés. On se pose ici la question de savoir à qui ils vont donner ces titres de propriétés s’ils refusent de les délivrer aux ayants droit. C’est très inquiétant ».   

Ces handicapés de guerre reprochent au directeur général du département des anciens combattants, le colonel Oscar Nzikoruriho, de ne rien faire pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits. « Depuis sa nomination à  la direction générale des anciens combattants en 2015, notre dossier a cessé d’avancer. Le colonel Nzikoruriho Oscar ne nous aide en rien. Il n’accepte pas de nous recevoir pour écouter nos doléances. Cela est vraie monsieur le journaliste. Une lettre qui lui a été adressée qui parle de nos revendications est tombée dans les oubliettes », poursuit cet ancien combattant.

A part qu’il met peu d’importance aux doléances des sujets dont il est responsable, le colonel Oscar Nzikoruriho est également reproché de lancer des mots choquants aux personnes qui parviennent à le côtoyer. « Il a dit aux handicapés de guerre de site de Burengo à Ngozi qu’il est bien portant grâce aux handicapés de guerre. A ceux du site Rumonge, il leur a indiqué qu’ils veulent manger de l’huile tout en ignorant d’où proviennent  les palmiers à huile. Vous imaginez combien il se moque de nous ? Lui, il est bien portant. Mais nous, nous avons gâchés notre vie sur le champ de bataille. Pour qui il garde nos titres de propriétés ? A nos petits enfants ?  Nous avons conclu qu’il a voulu montrer que ces maisons appartiennent au ministère de la défense nationale.  Ce qui n’est pas du tout vrai », se lamente –t- il.

Ces handicapés de guerre qui réclament les titres de propriétés des maisons qui leur ont été construites par la banque mondiale en collaboration avec le gouvernement du Burundi sont des militaires de l’ancienne armée ex-FAB et des anciens combattants des partis et mouvements politiques armés, PMPA. La rédaction de la RPA a essayé de joindre le colonel Floribert Biyereke, porte-parole de l’armée burundaise, pour de plus amples éclaircissements à ce sujet sans y parvenir.

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