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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La société Savonor est gangrenée par un favoritisme.

Grognes des employés de la société  SAVONOR en mairie de Bujumbura. Ils dénoncent  les inégalités salariales qui s’observent au sein de cette entreprise.  Les chefs de services agissant contrairement aux décisions de la direction générale seraient responsables de ces inégalités.

Ce sont de petits employés de l’entreprise SAVONOR qui se lamentent de la disparité salariale et du mauvais traitement dont ils sont victimes. Selon ces employés, leurs chefs de services ne cessent de bénéficier d’une augmentation de salaire tandis que leurs salaires restent stables. Récemment, la direction générale avait octroyé une prime pour chaque travailleur de l’entreprise.  Mais, seuls les chefs de services en ont bénéficié selon cet employé. « Récemment, il y a eu une note  qui garantissait une prime d’encouragement à tous les employés. Le chef du département des ressources humaines  était chargé de dispatcher  l’argent aux employés.  Mais,  seuls les  chefs de services ont eu la prime. Un simple employé n’aura qu’une petite somme qui ne lui servira à rien ».  

Ces employés déplorent également le fait que ce sont toujours les chefs qui sont remerciés  alors que ces petits employés qui fournissent plus d’énergie pour un meilleur rendement n’ont rien. Ainsi, ils crient à un mauvais traitement.  « Aux directeurs, on augmente une somme de trois cents milles ou deux cents milles. Et aux chefs de services on note une augmentation à hauteur de cent cinquante milles, deux cents ou deux cents cinquante milles.                       Mais, à un  simple employé on ne donne que dix mille francs burundais, quinze milles ou parfois vingt milles. Vous comprenez qu’il s’agit d’une injustice. Pourtant,  c’est  le petit employé qui exerce un travail fatigant, il se sacrifie et même la grande partie du bénéfice de l’entreprise provient de lui. Mais,  ce sont les chefs qui sont remerciés et cela ne les empêchent pas à sous-  estimer et maltraiter leurs subalternes qui passent toute la nuit au travail », se lamente un des employés. 

 Par ailleurs, ce personnel de Savonor parle du favoritisme au sein de l’entreprise. « Pour que tout cela soit dévoilé, il  a été constaté une sorte de favoritisme dans l’augmentation des salaires. Par exemple,  parmi  ceux qui avaient le même salaire, il y a ceux dont leur salaire a été augmentés sur leur comptes et d’autres qui se sont retrouvés avec le même salaire. Ainsi, ceux dont leur salaire a été augmenté n’ont pas hésité a dire que l’entreprise a augmenté les salaires. Mais, ceux dont  rien  n’a été ajouté sur leur salaire se demande  chaque fois comment on a augmenté les salaires des autres. Donc, les employés de bas niveau entendaient souvent des rumeurs que leurs salaires ont été augmentés.  Mais,  ils ne trouvaient rien sur leurs comptes », révèle notre source. 

Nos sources au Savonor  indiquent qu’un  nommé Gervais du département des ressources humaines est parmi ceux qui sont pointés du doigt dans ces magouilles. Contacté à ce propos par la Rédaction de la RPA, le directeur de Savonor est resté injoignable.

La concession sucrière de TBC se transforme en une ferme d’élèvage.

 Après l’échec de l’implantation d’une sucrerie,  l’homme d’affaires NAHUM BARANKIRIZA tenterait de se lancer dans l’élevage. Il a implanté une étable à  l’intérieur de la plantation de ses  cannes à sucre à Rukoko. Chose toutefois que le ministre  de l’environnement avait interdite pour éviter que la RUKOKO ne devienne une zone d’élevage.      

Ayant enregistré un échec dans son projet de monter une sucrerie, l’homme d’affaire NAHUM BARANKIRIZA tente petit à petit d’installer ses vaches dans la réserve naturelle de la RUKOKO en pleine plantation de cannes à sucre.

Dans cet espace préalablement aménagé pour abriter l’usine est érigé aujourd’hui une étable qui compte encore peu de vaches, révèle la population de Gihanga. «  Il a une étable dans cette réserve. Je sais très bien qu’il élève ses vaches là-bas parce que je les ai vues. Seulement, elles ne sont pas très nombreuses».

La population, quant à elle, indique qu’en principe aucune présence de vache n’est autorisée dans la réserve de RUKOKO. « Il est strictement interdit d’élever du bétail dans cette réserve de la Rukoko. Si on t’attrape, tu es directement conduit à la prison centrale de Mpimba. S’ils t’appréhendent avec des vaches, ils t’accusent de les acheminer vers les combattants en RD Congo », raconte un habitant de Gihanga.

En date du 7 Janvier 2015, Jean-Claude NDUWAYO, ministre en charge de l’environnement de l’époque, avait précisé que la forêt naturelle de la RUKOKO est une réserve protégée. Pour ce faire, aucune personne n’a le droit d’y effectuer quoi que ce soit. A cette même occasion, le ministre a signifié qu’il est strictement interdit d’y élever des vaches. Bien avant sa sortie médiatique, l’on s’était servi des militaires pour démolir toutes les étables qui y étaient montées. 

De la discrimination à Buceco pour le droit de congés entre les nationaux et les étrangers.

Le staff burundais de l‘usine de ciment, Buceco,  dénonce la violation de leurs droits par leur employeur. Ces burundais ne bénéficient pas autant que leurs collègues étrangers de  congés  pour les jours fériés conformément au  code du travail.

 Les travailleurs burundais de l’usine  Burundi Cement Company, Buceco,  de  Cibitoke affirment qu’ils n’ont pas bénéficié de congés pour les jours fériés depuis plus de 4 ans contrairement aux autres entreprises de même statut que Buceco.

Ce qui choque est que seuls les nationaux sont privés  de ces congés  tandis que leurs collègues étrangers provenant de l’inde, du Kenya et de l’Ouganda bénéficient de ces congés des jours fériés. Le staff national crie à la discrimination. « Les salariés n’ont pas droits aux congés officiels exceptés ceux des  1er mai et 1er juillet. Ce sont les étrangers seulement qui se reposent pendant les jours fériés. A la radio,  on peut annoncer qu’il s’agit d’un congé payé.  Mais nous, ça ne nous concernent pas », révèle un agent de Buceco.

Le staff burundais de Buceco demande d’être rétabli  dans ses droits  et accuse l’employeur de violer les droits mondialement reconnus des travailleurs. «Normalement, un employé doit avoir des droits et des devoirs. Ils violent les droits des travailleurs car ils veulent seulement gagner beaucoup de bénéfices. Ils ne nous payent pas les heures supplémentaires. Dans les autres entreprises,  les heures supplémentaires sont bien organisées et payées. Ici chez nous,  c’est catastrophique. Essayez de plaider pour nous,  vous les journalistes,  pour qu’on soit rétablis dans nos droits. Oui certains ont droits aux congés annuels mais pas tout le monde », plaide un autre agent de Buceco.

Le plus grand effectif de salariés de Buceco  est constitué de ressortissants de la province Cibitoke.

Les employés burundais alertent également  pour leurs compatriotes qui travaillent dans une cave non aérée  où sont fabriqués les emballages de ciment. Ils attrapent différentes maladies.

Les administratifs du quartier Gatunguru sont complices dans des cambriolages.

Les administratifs  à la base  au quartier Gatunguru, zone Rubirizi  de la commune Mutimbuzi sont cités dans les actes de vol  qui se sont multipliés ces derniers jours  dans cette localité. Un des voleurs récemment appréhendé a révélé ses complices parmi les administratifs et certains habitants chargés de sécurité.    Ces derniers  les hébergent lorsqu’ ils viennent voler.

Le quartier Gatunguru est l’un des quartiers où, à cause d’une recrudescence de cas de vol, les habitants disent qu’ils ne peuvent plus dormir tranquillement la nuit de peur d’être cambriolés. Les voleurs trouent les maisons et emportent les objets de valeur. Comme le témoigne un des habitants de cette localité, un des deux voleurs qui ont été appréhendés la semaine dernière en train de voler dans la localité communément appelée Kwitangi au quartier Gatunguru a révélé le nom de l’un des habitants chargé de sécurité qui les aide à cambrioler en collaboration avec certains administratifs. « J’ai entendu que l’un de ces deux bandits attrapés est mort par la suite. L’autre est détenu aux cachots à Kamenge. L’un des habitants chargés de sécurité qui les hébergeaint est surnommé Homeboy. Ces habitants chargés de sécurité collaborent avec les chefs de cellules. Alors, ces voleurs étaient hébergés chez lui avant d’aller voler pendant la nuit. Le matin,  ils retournaient d’où ils venaient. C’est pourquoi cette histoire s’est passée  sous un silence total. Mais,  les gens qui sont victimes de ces cambriolages sont très nombreux ici. La plupart des habitants n’ont plus de télévisions, de radios, d’ordinateurs car ils ont été volés », précise- t- il.

Ces habitants de Gatunguru relèvent pour expliquer cette complicité des administratifs  du  quartier Gatunguru que tous ces actes de vol passent  sans suite. Aucune enquête n’est faite pour identifier les auteurs. «Plusieurs ménages ont été cambriolés.  Mais,  il n’y a aucun jour où les administratifs ont organisé une réunion de sécurité pour s’enquérir de la situation afin de la résoudre. Les gens sont volés et il n’y a aucune suite. C’est pourquoi les habitants se plaignent que les responsables dans tout cela sont en grande partie les autorités administratives», ajoute notre source.     

A propos de ces accusations des habitants de Gatunguru, la rédaction n’a pas pu joindre Siméon BUTOYI, administrateur de la commune Mutimbuzi.

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