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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Inertie des autorités de Kayokwe dans le contrôle des prix des produits Brarudi.

Certains habitants de la commune Kayokwe en province de Mwaro dénoncent la négligence des autorités administratives dans le contrôle du respect des prix des produits Brarudi. Les prix de ces produits restent élevés aussi bien en période de pénurie qu’en période d’abondance. 

Une somme comprise entre 200 et 500Fbu, tel est le montant majoré  sur les prix officiels des produits Brarudi, révèlent  certains habitants de la commune Kayokwe aussi bien en période de pénurie qu’en période d’abondance.  Ces habitants font savoir que les administratifs s’étaient levés, il y a quelques jours, pour contrôler le respect des prix et avaient sanctionné les commerçants qui ne respectaient pas les prix. Mais actuellement, aucun contrôle n’est effectué par ces administratifs.  « Durant les fêtes de fin d’année, le conseiller de l’administrateur a infligé des amendes aux commerçants qui spéculaient sur les prix. Mais actuellement, les administratifs n’opèrent plus ce genre de contrôle. L’habitude de spéculer sur les prix de ces produits s’est installée. Certains commerçants s’approvisionnent au niveau du dépôt.  Mais, cela ne les empêche de monter les prix », a dit un habitant.

Pour les habitants de la commune de Kayokwe, ces administratifs négligent le contrôle du respect des prix  parce qu’ils tirent  profit dans cette spéculation.  « L’administration semble ne pas vouloir agir parce qu’elle est complice  des commerçants spéculateurs. Si l’administration ne se lève pas pour punir ceux qui ne respectent pas les prix officiels comme elle l’avait fait durant les fêtes de fin d’année, c’est le citoyen lambda qui va continuer à subir des vols. Les commerçants ont presque déjà légalisé cette spéculation », ajoute un autre habitant.

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre par télephone l’administratrice de la commune Kayokwe , Honorée Hatungimana,  mais sans succès.

Le Burundi dans l’incapacité de confectionner des passeports ?

Avoir un passeport actuellement est un sérieux problème au Burundi. Ceux qui sollicitent ce document indiquent qu’ils l’attendent en vain depuis deux mois. Jusqu’à présent, la Police de l’Air et des Frontières, PAFE en sigle, ne s’est pas exprimé sur ce problème.

Depuis le mois d’octobre 2021, les grognes se multiplient  au sein de ceux qui veulent obtenir un passeport. Selon nos sources, seules les personnes qui ont urgemment besoin de ce document de voyage sont servis. ‘’ Ne pas avoir accès au passeport nous perturbe vraiment. Malheureusement, personne ne veut nous expliquer où réside le problème car la situation est ainsi depuis le mois d’Octobre. Seuls ceux qui ont des urgences sont servis. C’est le cas des malades, et des prélats.’’ Témoigne une des personnes qui attendent en vain d’être servi.

Certaines sources disent que ce retard serait dû au fait que le marché de confection des passeports est passé d’un groupe à un autre, ce qui aurait perturbé cette activité. ‘’ Il se pourrait que tout ceci soit le résultat de la passation du marché de confection des passeports d’un groupe à un autre. Le problème des passeports n’est plus un secret pour personne. Actuellement tu peux déposer ton dossier et passer entre un et deux mois sans avoir ton passeport.’’ Révèle un de nos sources.

Les sources de la RPA au sein de la Police de l’Air, des Frontière et des Etrangers PAFE en sigle indiquent que ceux qui ont déposé leurs dossiers devront attendre jusqu’au mois de février 2022 pour pouvoir récupérer leurs passeports.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre les responsables de la PAFE pour de plus amples explications.

Bujumbura ou la capitale des parkings embourbés

Le parking des bus situé au Sud de l’ex-marché central de Bujumbura est délabré depuis une longue période. Les usagers de ce parking font savoir que la boue et l’eau sale stagnantes salissent leurs habits.

Les usagers du parking du Sud des décombres de l'ancien marché de Bujumbura indiquent qu’il y a de l'eau sale et la boue qui stagnent à cet endroit. Cela souille leurs habits. Ils disent que, des fois, ils peuvent rater une fête parce que leurs habits ont été entachés par des saletés de ce parking. ‘’ Qu’il pleuve ou pas, il y a toujours de la boue. Mais les choses deviennent plus graves  quand il a plu. On n’a pas où poser les pieds. Nos habits sont entachés par cette eau sale qui jaillit au passage des véhicules. Moi-même j’ai été obligé de rebrousser chemin alors que je me rendais à une fête. Vous voyez que nous sommes dans une période pluvieuse, il nous arrive de nous disputer avec des chauffeurs parce qu'ils refusent de nous déposer dans un endroit  propre hors de ce parking, de peur d’être  arrêtés par la police.’’ Se plaint un des usagers qui demande aux autorités habilités de réhabiliter ce parking.  ‘’Apparemment, personne ne se soucie de ce problème, que ça soit le chef de zone Rohero, l’administrateur de Mukaza, même le maire de la ville. Nous sommes très étonnés parce que le maire de la ville avait promis de réaménager les endroits abîmés mais il n’a rien fait. Pourtant, les taxes sont revues à la hausse chaque année, d’où les plaintes des chauffeurs qui ne comprennent pas où va tout cet argent.’’ Déplore ce contribuable.

       Contacté, Jimmy Hatumgimana, le maire de la ville de Bujumbura nous a demandé de lui préciser la somme d’argent que nous avons payé pour que ce parking soit réhabilité.

La délocalisation de la population de Gasenyi-Nyakabondo s'écarte des objectifs préalables.

Les propriétaires des parcelles se trouvant à Gasenyi- Nyakabondo où a été érigée la présidence de la république et dans ses environs ne décolèrent pas. Et pour cause, ils trouvent  que les raisons de réquisition de leurs propriétés par l’Etat ne sont plus fondées. Cette population fait savoir que non seulement leurs parcelles vont bientôt être attribuées à des hauts fonctionnaires de l’Etat, mais aussi la majorité n’ont jusqu’à présent pas reçu les frais d’indemnisation.

L’élément déclencheur des frustrations de la population de  Gasenyi-Nyakabondo, propriétaires des parcelles environnantes de la présidence,  c’est la correspondance de ce 08 décembre du Chef de cabinet civil du Président de la République, Gabriel Nizigama. Cette lettre transmise aux ministres ayant l’environnement et les infrastructures dans leurs attributions indique que dans ces parcelles seront érigées la résidence du Numéro Un burundais ainsi que les maisons des hauts fonctionnaires de l’Etat.

Dans une conférence de presse animée ce dimanche 26 décembre, Emmanuel Niyongabo, représentant des propriétaires de ces parcelles, fait savoir que l’utilité publique avancé comme motif de réquisition de leurs propriétés n’est plus fondée. "Les objectifs de cette délocalisation ne servent pas tous l’intérêt public. Ici nous donnons l’exemple de l’octroi de ces parcelles aux hauts fonctionnaires de l’Etat alors qu’il n’est pas évident qu’ils resteront tous dans la fonction publique. Nous avons donc constaté que cette décision est injuste car elle a pour finalité de nous déloger de nos parcelles pour les donner aux tierces personnes", explique Emmanuel Niyongabo.

Dans ladite correspondance, Gabriel Nizigama soutient que les indemnisations ont été octroyées aux propriétaires des parcelles d’une superficie de 160 hectares. Des allégations réfutées par cette population qui fait savoir que  seuls ceux qui possédaient les parcelles dans lesquelles a été érigée la présidence en ont été bénéficiaires. Cette population dénonce également la violation du décret présidentiel concernant ces parcelles ainsi que l’absence de clauses sur le délai d’exécution dudit décret. "La loi foncière stipule que si l’Etat 12 mois sans avoir débuté les travaux, les anciens propriétaires ont le droit d’occuper encore une fois les terres, et de rembourser les indemnisations de leur gré. Maintenant, ça fait 7 ans. De plus, ce décret ne précise pas le délais de son exécution", s'indigne le représentant du comité.

Pour le moment, cette population de Gasenyi-Nyakabondo, une localité située en commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, regrette que la commission chargée d’analyser les questions relatives aux alentours de la présidence n’ait pas pris en considération leurs doléances. Elle demande aux autorités habilitées de trouver solution à ce problème.

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