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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’administrateur de la commune Buraza contredit son ministre.

L’administrateur de la commune Buraza en province Gitega passe outre les directives de son ministre de tutelle. Ce dimanche, il a rappelé aux habitants de sa commune de s’acquitter des  frais d’entretien d’eau potable  pour éviter des sanctions. Pourtant,  le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a récemment suspendu la collecte de cet argent dans tout le pays.

Ce dimanche, un communiqué de l’administrateur communal de Buraza, Désiré NIYONGABO,  a été lu dans toutes les églises. Cet administratif a rappelé aux habitants de sa commune de s’acquitter de leur contribution à l’entretien des réseaux d’eau potable. Chaque ménage paye annuellement 600 francs burundais. L’administrateur promet des sanctions à celui qui ne s’en acquittera pas.  

Le communiqué a étonné les habitants de cette commune  bien informés que le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique Gervais NDIRAKOBUCA  a suspendu la collecte de cette contribution. « Nous avons donc été surpris d’entendre dans un communiqué lu dans l’église que celui qui n’a pas encore payé cette somme de 600 francs burundais s’expose à des punitions. Nous ne savons plus quoi faire », a confié à notre rédaction un citoyen de la commune.

De plus, ces habitants précisent que c’est la population même qui se charge de payer le technicien lorsque la fontaine est bouchée pour ceux qui utilisent l’eau de la fontaine. « Pour nous qui puisons de l’eau sur la fontaine, personne ne vient pour nous dépanner si la fontaine se bouche. C’est toujours la population qui se charge de payer le technicien », a –t- il ajouté.

Dans une lettre adressée aux gouverneurs de province et au maire de la ville de Bujumbura le 15 octobre dernier, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique leur demande de suspendre la collecte des fonds auprès des ménages qui est destinée à l’entretien des réseaux d’eau potables. Gervais NDIRAKOBUCA demande aussi aux gouverneurs de s’assurer que les budgets des communes de leurs ressorts contiennent une rubrique destinée à l’entretien du réseau d’eau de leur circonscription.

A ce propos, la rédaction de la RPA n’a pas encore pu joindre Désiré NIYONGABO,  administrateur de la commune Buraza, pour plus d’explication.

Des cultes dans le viseur du ministre de l’intérieur

Le ministre de l’intérieur s’insurge contre des cultes  qui, selon lui,  désoriente la population. Dans une correspondance de  ce jeudi,  ce ministre demande aux gouverneurs d’interdire de tels cultes. Ils empêchent la population de vaquer à leurs activités selon le communiqué.

Sans enfreindre  la liberté de culte,   la présente vous est adressée en vue de  vous demander  d’interdire les cultes organisés pendant les heures de services de lundi à vendredi.  C’est en substance le contenu de la correspondance du ministre de l’intérieur aux gouverneurs de provinces et l’inspecteur générale de la police. Le ministre ayant l’intérieur et le développement communal  dans ses attributions a  tenu à  signaler que pourront  avoir ce droit uniquement ceux qui ont une dérogation spéciale dument autorisée par le ministère de l’intérieur,  du développement communal et de la sécurité publique.

Selon  cette correspondance signée par le ministre Gervais NDIRAKOBUCA, cela  va permettre à la population en général et aux fidèles  des  confessions  religieuses en particulier  de s’atteler à leurs activités quotidiennes. Ce qui, selon lui, leur permettra d’augmenter la production.

Selon  la correspondance, la décision a été prise après le constat que depuis un certain temps des confessions religieuses organisent des cultes pendant les heures de service. Aux yeux du ministre NDIRAKOBUCA, ces cultes désorientent la population qui doit normalement vaquer aux activités de production.

Cette correspondance rappelle enfin que les tapages nocturnes quel que  soit leur  cause  restent   interdits .Cela permet de sauvegarder la paix et la tranquillité sur tout le  territoire national.

Manque de devises source de pénurie du carburant au Burundi

Les stocks des produits pétroliers sont actuellement insuffisants. Les pétroliers indiquent que la  pénurie de ces produits pétroliers est la conséquence du manque de devises. De ce fait, ils ne peuvent plus faire des importations de carburants à l’étranger.

Les sources de la RPA parmi les importateurs de carburants disent que cette  pénurie de carburant   est due  principalement au manque de devises dans le pays.  Un problème que le gouvernement semble ne pas vouloir reconnaître, soulignent- elles. « Il y’a un problème sérieux entre les pétroliers et le gouvernement. Les pétroliers disent qu’ils n’ont pas de devises pour faire l’importation des produits pétroliers. Mais, le gouvernement ne veut pas donner des éclaircissements sur ce sujet ».

Suite à cette carence de devises dans le pays, l’importation du carburant est donc perturbée. Les pétroliers ne sont plus libres de s’organiser et importer quand ils le veulent ou même quand il le faut. Notre source fait savoir que certains viennent de passer presqu’un mois sans importer, bloqué par le manque de devises. « Le problème de pénurie de carburant est généralisé. Nous, nous venons de passer presqu’un mois sans importer les carburants. Même des herbes ont poussé là où sont garés nos camions », indique notre source.

En plus de ce problème de  manque de devises, d’autres informations révèlent que certains importateurs de produits pétroliers sont en train de réclamer une hausse des prix de ces produits pétroliers car les prix de ces derniers ont été rehaussés sur le marché mondial.

La rédaction a essayé de joindre le ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, Abraham Uwizeye, mais en vain.

Grognes chez les motards de la province Gitega.

Les motards de Gitega s’insurgent contre le deux poids deux mesures  des policiers  dans la mise en application  de la décision administrative leur fixant les heures de travail. Les imbonerakure qui font ce métier sont autorisés à travailler même après dix- huit heures contrairement à leurs collègues qui ne sont pas imbonerakure.

Cette décision interdisant les taxi-motards de travailler au-delà de 18 heures  dans la ville de Gitega date de la  fin de l’année 2020.

Mais, la mise en application de la mesure est caractérisée par  du favoritisme, dénoncent  les taxis motards de la localité. Ils pointent du doigt la police de cette province  qui  laisse les imbonerakure du parti CNDD- FDD  continuer à exercer  jusqu’à vingt- trois heures voire plus tard. Ceux qui ne sont pas membres de ce parti au pouvoir  sont  attrapés par la police qui se met aux aguets à   18 heures. 

Les motos de  ceux qui sont attrapés sont confisquées par la police. Pour les récupérer,  ils payent des amendes ou alors versent des pots de vin  de 5000 à plus à ces policiers.

Ces motards demandent donc  à la police de Gitega de couper court avec ce favoritisme et de les traiter tous  au même pied d’égalité. De plus, ces motards demandent aux autorités de la province Gitega de revoir cette décision les obligeant à travailler jusqu’à 18 heures. 

La rédaction de la Rpa n’a pas pu joindre Venant  MANIRAKIZA, gouverneur de la province Gitega.

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