Le gouvernement de la République du Burundi a annoncé ce mardi 09 juin la mort du chef de l’Etat Pierre Nkurunziza, une mort survenue officiellement suite à un arrêt cardiaque. Pourtant, certaines sources révèlent qu’il aurait été emporté par le coronavirus.
La communication sur la mort du président Pierre Nkurunziza n’a pas été chose facile pour le gouvernement burundais. Depuis la mort de Nkurunziza lundi dans l’après-midi jusque mardi soir, le silence était total. Pendant ce temps, certains conseillers du président entretenaient le flou sur les réseaux sociaux.
Quelques années après son investiture en 2005, Pierre Nkurunziza et ses proches se sont lancés dans des pratiques non démocratiques. Certains agents de sécurité se distinguaient dans des actes de traitements cruels, inhumains et dégradants. Et ces derniers opéraient dans l’impunité totale, sous l’œil complaisant des autorités.
La confusion et l’angoisse règnent au Burundi tant à Bujumbura qu’à l’intérieur du pays. Selon des sources concordantes, le chef de l’Etat burundais a été admis samedi soir dans un état critique à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi. Suspecté d’avoir contracté le Covid-19, ce dernier aurait déclenché la complication d’autres maladies, précisent les mêmes sources. Mais, d’autres hypothèses sont évoquées derrière cet état critique du président.