L’actuel premier ministre et celui de l’intérieur et de la sécurité publique sont cités dans plusieurs assassinats depuis une dizaine d’années. A part son parcours entaché de sang, le premier ministre a également brillé dans le détournement de fonds publics.
Il y a certainement une main extérieure derrière le pouvoir du Cndd-Fdd. C’est en tout cas la conviction d’une certaine opinion. Et des exemples ne manquent pas pour lui donner raison. En tête desquels, l’ancien président tanzanien Jakaya Morisho Kikwete. L’interventionnisme de ce dernier dans la politique burundaise ne laisse aucun doute. Et cela ne date pas d’aujourd’hui.
L’une des figures introduites dans le nouveau gouvernement est l’ambassadeur Albert Shingiro au poste de ministre des relations extérieures. Il est beaucoup plus connu pour sa négation du génocide commis contre les tutsis au Rwanda. Insultes, menaces de poursuites, voire pire. Tel est le prix à payer qu’a connu la commission onusienne d’enquête sur le Burundi qui dénonçait depuis 2016 différentes violations des droits humains au Burundi.