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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Tabassé par des imbonerakure un leader du parti CNL à Giharo a été emprisonné.

Le représentant du parti CNL en commune Giharo a été sérieusement passé tabac par des imbonerakure ce mercredi. Ce leader du parti CNL a été par la suite emprisonné. Les membres de ce parti   dans cette commune   s’indignent contre  cette persécution dont ils sont victimes.

Ce représentant du parti CNL  à  Giharo  répond  au   nom de Jean Pierre Nzoyisaba . Notre source  indique que mercredi vers 20  heures, ce représentant de ce parti   et son petit frère  ont,  sur leur chemin de retour à la maison,  rencontré  un groupe des imbonerakure. Ces derniers  leur ont  lancé des pierres et le représentant de parti CNL a été tabassé.

Notre source  fait savoir que le même soir,   ces imbonerakure ont conduit  le petit frère de Niyonsaba au cachot de la commune. Les membres du parti  CNL s’étonnent du fait que le lendemain,  le représentant du parti CNL  a été emmené au commissariat. Ce vendredi, il a été transféré  à la prison centrale de Rutana  après avoir été auditionné  par le procureur de la République. « Ces imbonerakures étaient très nombreux, ils l’ont  battu.  Mais, ce qui nous a surpris   est  que le véhicule   de la commune  est venu pour emmener ce représentant du parti CNL  et   il a été emprisonné. Jusqu’à présent, on ne connait pas la cause de tout cela », indique notre source.  

Les membres  du parti d’Agathon Rwasa  disent que  ces persécutions datent de longtemps. Ceux qui ne sont pas tués sont injustement incarcérés. Les administratifs ne se soucient point   des plaintes des victimes, dénoncent ces militants du CNL. « On peut citer  par exemple  l’assassinat du membre du parti CNL,  Kabura Adelin , qui  a été tué au mois d’Avril.  Lionel et Hilaire,  des chanteurs du parti qui ont été malmenés au mois d’avril, l’arrestation de Joseph, l’adjoint du représentant  du parti, qui est actuellement incarcéré à Mpimba . Nous sommes inquiétés  par cette situation. Nous voyons qu’il y a une intolérance politique ici. Les administratifs semblent soutenir  ces crimes puisqu’ ils ne font rien pour stopper  cela. Nous demandons aux responsables  de  la justice de prouver  qu’ils travaillent   pour l’intérêt de tous ».        

La rédaction de la RPA  a essayé de contacté, Lydie Nihimbazwe, administrateur de la commune Giharo,   mais en vain.

Intolérance politique toujours rampante au Burundi

L’intolérance politique  est toujours signalée  en commune Muhuta  de la province Rumonge. Trois permanences du parti CNL ont été détruites dans moins d’un mois.

La permanence du CNL qui a été détruite la nuit de ce lundi est celle de la colline Bitwe en commune Muhuta. Les imbonerakure sont pointés du doigt dans la destruction des permanences du parti CNL. « Nous avons eu connaissance  de la destruction de notre permanence à notre réveil  le matin. C’est vraiment honteux. Il n’y a que des imbonerakure qui détruisent nos permanences », déclare un membre du parti CNL.

Les membres du parti CNL indiquent qu’ils ont saisi les autorités mais en vain. « Ils le font au vue et au su des autorités. Mais, ils ne sont jamais inquiétés. Il n’y a même pas d’enquête et personne n’est jamais poursuivi », se plaint un autre membre du parti CNL

Les autres permanences qui ont été détruites en commune Muhuta sont celles des collines Buringa et Gakuyo.

La rédaction n’a pas pu joindre Domitille NTUNZWENIMANA, administrateur de la commune Muhuta,  pour qu’elle donne de plus amples éclaircissements.

Le CPJ demande la ré- ouverture de tous les médias interdits au Burundi.

Le Comité pour la protection des journalistes,  CPJ,  appelle  le Burundi à rétablir tous les médias interdits. Dans sa déclaration sortie  ce  jeudi,  CPJ a également exprimé son inquiétude face aux conditions  imposées   à la Voix d’Amérique   pour son autorisation à réémettre au Burundi.

L’appel du  Comité pour la protection des journalistes au gouvernement  burundais de rétablir tous les médiats interdits sur son territoire  intervient après   la décision du Burundi de lever les interdictions imposées à la British Broadcasting Corporation (BBC) et au site d'information pro-gouvernemental, Ikiriho.

Pour CPJ, plusieurs autres médias ne peuvent toujours pas opérer au Burundi. La VOA    figure sur cette liste noire.  Pour cette organisation, cette radio américaine a été  suspendue depuis 2018 pour avoir prétendument diffusé un contenu manquant d'équilibre et préjudiciable aux relations du Burundi avec les Nations Unies.

Le  Comité pour la protection des journalistes  dans sa déclaration ne cache pas ses inquiétudes quant  aux conditions  imposées à cette station par les autorités burundaise pour sa réintégration dans le pays.

Selon le CPJ,  VOA  lui a déclaré dans un courriel du 23 juin   que les autorités  burundaises avaient conditionné la levée de l'interdiction à la   remise d'un journaliste swahili de VOA que les autorités burundaises veulent arrêter. Le média a confié au CPJ qu’il ne négociera  pas à ce propos.

"Malgré des tentatives visant à permettre  davantage des médias de travailler, la demande scandaleuse qu'un journaliste soit remis aux autorités avant que la suspension de la VOA puisse être levée et le silence continu d'autres médias montrent que le Burundi reste un environnement fondamentalement hostile pour la presse", a déclaré le représentant de CPJ pour l'Afrique subsaharienne, Muthoki Mumo.

 Pour lui  les autorités  burundaise devraient accélérer le rétablissement de la licence de la BBC, lever la suspension de VOA sans condition, supprimer toutes les restrictions sur les autres médias et garantir que les journalistes d’opérer librement.

 

Sur la listes des  médias interdits au Burundi, CPJ  cite  la Radio Publique Africaine RPA et la radio et télévision privée Renaissance,  deux medias qui opèrent désormais depuis l'exil puisque ne pouvant  plus opérer au Burundi depuis 2015. Bob Rugurika,   Directeur de la RPA et Muhozi,  directeur la radio et télévision privée Renaissance   font partie des sept journalistes en exil condamnés par contumace pour leur implication présumée dans la tentative de coup d'État de 2015,  a rappelé  le CPJ dans son communiqué

Quand Ndayishimiye va de volteface en volteface sur la déclaration du patrimoine de son ‘‘dream team’’

Les positions du président de la République quant à la mise en application de l’article de la constitution exigeant aux hauts dirigeants du pays la déclaration de leurs biens à l’entrée en fonction s’avèrent changeantes et douteuses . Après avoir lui-même annulé l’ultimatum fixé en Août dernier,  Evariste Ndayishimiye a encore une fois demandé le respect dudit article.

Pendant la lecture du communiqué sanctionnant le  Conseil des Ministres tenu le 9 juin 2021 à Gitega, le porte-parole du gouvernement du Burundi Prosper Ntahorwamiye a annoncé, en lieu et place du numéro un burundais, que le manque de formulaire à la cour suprême était à l’origine du retard dans l’exécution de l’article 95 de la constitution  ordonnant au Président de la République et à son gouvernement de dresser une déclaration écrite de leurs biens et patrimoines. ‘‘ Son excellence Monsieur le Président de la République a demandé aux membres du gouvernement de procéder à la déclaration de leurs biens car les formulaires y relatifs sont maintenant disponibles à la cour suprême.’’ a déclaré Prosper Ntahorwamiye. 

Paradoxalement, le Président Evariste Ndayishimiye avait déclaré, il y a quelques mois, que son gouvernement avait constaté la chimère résidant dans la même disposition. C’était lors de la conférence publique tenue le 25 Septembre 2020 sur l’évaluation de ses 100 premiers jours au pouvoir. ‘‘ Chaque personne naît avec un capital. Même un nouveau-né prend son père pour son capital. C’est par après que chacun se cherche la fortune et personne n’a le droit de lui demander où il l’a trouvée. Nous nous sommes heurtés à de nombreuses difficultés pour procéder à cette vérification qui prendrait au moins une semaine pour chaque personne. Nous nous sommes donc dit que chacun devrait garder secret ses richesses’’, avait expliqué Evariste Ndayishimiye pour justifier son revirement.

Pourtant, en date du 23 Août 2020,  le même Chef d’Etat semblait ferme dans ses injonctions envers l’équipe gouvernementale et résolu à appliquer cet article de la loi fondamentale. Il avait même fixé un délai limite de deux semaines. ‘‘ Je voudrais profiter de l’occasion pour inviter tous les hauts cadres de commencer à se préparer à partir de demain, afin que dans les semaines à venir on déclare toutes nos richesses devant la justice. Il ne faut pas que l’on nous traite de voleurs des biens que nous possédions avant même notre entrée en fonction’’, avait ordonné Evariste Ndayishimiye.

Actuellement, plus d’un s’inquiètent alors de ces  changements de  position du Numéro Un Burundais par rapport à l’application de cet article de la constitution et se  demandent les raisons qui en seraient derrière. Le 18 Juin, Evariste Ndayishimiye s’apprête à fêter son premier anniversaire à la présidence du Burundi.  Et l’article en question stipule que le Président de la République, le Vice-président, le Premier Ministre ainsi que tous les membres du gouvernement sont tenus de déclarer à la cour suprême leurs biens et patrimoines  dès  l’entrée en fonction, tout comme à la sortie.

A titre d’information, le gouvernement du Burundi faisait partie des très rares pays qui ont participé à la session extraordinaire de l’Organisation des Nations Unies tenue du 02 au 4 juin courant et dont les hautes autorités n’ont pas encore déclaré leurs biens et patrimoines. La déclaration politique de lutte contre la corruption issue de cette session exigeait principalement au gouvernement burundais de mettre en place des institutions indépendantes et spécialisées de lutte contre la corruption.

Le vacillement de la position du Président  est une haute trahison.

L’ancien Vice-Président du Burundi Frédéric Bamvuginyumvira indique que le Président de la République  devrait être le premier à se conformer à la loi. Pour cet homme politique, le non-respect d’un article de la constitution est considéré comme un acte de haute trahison de la part d’Evariste Ndayishimiye. ‘‘ En tenant cette promesse, le Président de la République se référait aux articles 95 et 159 de la constitution.  Pour autant que cette déclaration ne soit pas encore exécutée,  c’est une violation de la constitution par les plus hautes autorités du pays et la première c’est le Président de la République. Quand celui-ci viole la constitution sur laquelle il a prêté serment et promis de respecter, cela devient une haute trahison,’’ a expliqué Frédéric Bamvuginyumvira avant de rappeler  au Chef de l’Etat que la prérogative de promulguer la loi ne le met pas au-dessus d’elle.

Frédéric Bamvuginyumvira ajoute que les contradictions des arguments d’Evariste Ndayishimiye ne font que dérouter la population et lui suggère plutôt de rester lucide à travers ses propos. ‘‘ C’est une façon de se moquer des gens. A-t-il été question de l’absence des formulaires à la Cour Suprême ? Loin de là !  Cela veut dire qu’il a donné deux justifications contradictoires ou tout au moins divergentes. Nous relevons toujours ce genre de contradictions. C’est dommage. Nous lui demandons de rester coller à la constitution et de dire OUI quand il s’agit de dire OUI et NON quand il veut dire NON, mais pas mélanger les deux’’.  A conclut Frédéric Bamvuginyumvira, Ui tient à rappeler qu’un Président de la République doit être une lumière et non une source de confusion.

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