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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

L’Union européenne prolonge les sanctions contre le Burundi

L’Union européenne prolonge les sanctions contre le Burundi

Les pays membres de l’Union européenne ont décidé lundi 21 octobre de prolonger d’une année les sanctions prises contre le Burundi en 2015. C’était suite à la répression violente des manifestations contre le troisième mandat anticonstitutionnel du président Pierre Nkurunziza.

 « C’est compte tenu de la situation au Burundi que l’Union européenne a renouvelé ses mesures restrictives pour une année supplémentaire », nous a expliqué Nabila Massrali, la porte-parole du chef de la diplomatie européenne.

Selon le communiqué sorti en date du 22 octobre par le conseil de l’Union européenne, ces sanctions sont prorogées jusqu’au 31 octobre 2025.

Les mesures restrictives actuellement en vigueur s'appliquent à une seule personne, Joseph Mathias Niyonzima surnommé Kazungu, agent de la police présidentielle. Il est soumis à un gel des avoirs et il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l'Union européenne de mettre des fonds à sa disposition. Kazungu fait l'objet d'une interdiction de voyager, qui l'empêche d'entrer ou de transiter dans les pays de l’Union européenne.

Nabila Massrali a fait savoir à la RPA que : « L'Union européenne suit en permanence l'évolution de la situation au Burundi et peut décider de modifier son régime de sanctions, le cas échéant. »

Joseph Mathias Niyonzima est sous sanctions depuis 2015. Il avait été soumis sous sanctions avec trois autres personnalités du Burundi : l’actuel Premier ministre, Gervais Ndirakobuca, Godefroid Bizimana, ancien directeur général adjoint de la police nationale et Léonard Ngendakumana, frondeur qui était Chargé de missions de la Présidence. Ces sanctions ont été levées pour les trois en octobre 2022. UE les a sanctionnés pour leur implication dans les crimes de violations des droits humains en 2015.

 

 

 

 

 Enrôlement électoral : Le CNDD-FDD s’impose dans le choix des agents recenseurs à Ngozi

Enrôlement électoral : Le CNDD-FDD s’impose dans le choix des agents recenseurs à Ngozi

Le CNDD-FDD, parti au pouvoir au Burundi, est dénoncé de manipuler le processus de sélection des agents recenseurs. Des candidats dénoncent un système biaisé favorisant uniquement les militants les plus loyaux, ce qui soulève de sérieuses inquiétudes sur la transparence et l'équité du recensement électoral imminent.

Selon un témoignage recueilli auprès d'un candidat au poste d'agent recenseur, lui-même membre du CNDD-FDD, l'appel public à candidatures n'était qu'une mascarade. Les décisions ont été prises en amont par les responsables locaux du parti.

Le processus de sélection a été orchestré à différents niveaux de l'administration locale : « Ce sont les responsables collinaires du parti ou les chefs des Imbonerakure (la ligue des jeunes du CNDD-FDD) qui ont  désigné les personnes à retenir. Cette pratique s’est répétée aux échelons de la zone et de la commune. Et seuls les Imbonerakure les plus zélés ont été choisis, contactés directement par téléphone pour fournir leur numéro de dossier. »

Le témoin affirme que la commission électorale n'a rien changé à ces sélections partisanes, remettant en question son indépendance et son impartialité.

Le recensement des électeurs doit débuter le 22 octobre et se terminer le 31 du même mois. Et d’après le calendrier annoncé par la Commission Electorale Nationale Indépendante, les premières élections, combinant le vote des députés et des conseillers communaux, sont prévues pour le 5 juin 2025.

 

 

Bubanza : Des magouilles dans l’octroi des cartes d’identité à Gihanga

Bubanza : Des magouilles dans l’octroi des cartes d’identité à Gihanga

Des habitants de la commune de Gihanga, dans la province  Bubanza, ont soulevé des inquiétudes concernant des  irrégularités dans l'attribution des cartes nationales d'identité. Ils accusent les administratifs issus du CNDD-FDD de faciliter l'obtention des cartes nationales d'identités pour les enfants de moins de 16 ans. Ces habitants de Gihanga estiment que ces magouilles visent des tricheries aux prochaines élections.

L’administrateur de la commune Gihanga, Léopold Ndayisaba, le chef de secteur Oswald et un imbonerakure connu sous le nom de Léopold sont accusés par certains habitants du village 3 de faciliter l’octroi de la carte nationale d’identité aux enfants de moins de 16 ans. Un habitant de Gihanga indique qu’ils ciblent les enfants qui ont au minimum 14 ans dans le but de commettre des fraudes électorales en faveur du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.

« Le chef des imbonerakure s’appelle Léopold, c’est lui qui collecte les photos et les noms de ces enfants qui n’ont pas l’âge de voter et leur apporte les cartes nationales d’identité. Nous demandons que ces magouilles cessent parce qu’elles vont perturber les élections, parce que vous comprenez que c’est dans le but de voler les voix. »

Cet habitant du village 3 indique que ces magouilles sont signalées également sur d’autres collines de la commune Gihanga.

« Tout responsable des imbonerakure a le plein accès au bureau de la commune et fait fabriquer ces cartes d’identités après avoir collecté toutes les données. L’administrateur met les sceaux sur ces cartes d’identités. »

Nous avons tenté de contacter l’administrateur de la commune Gihanga Léopold Ndayisaba, son téléphone portable a sonné à plusieurs reprises mais il n’a pas été décroché.

Ces habitants de Gihanga eux demandent aux autorités habilitées de stopper ces magouilles qui visent des fraudes électorales dans cette commune de la province Bubanza.

Ce cas de la commune Gihanga n'est pas un cas isolé. Soulevée vendredi 18 octobre  à l’Assemblée Nationale par l’honorable Agathon Rwasa,le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Martin Niteretse, qui répondait aux questions orales ce jour-là,  a répliqué qu’il venait d’ être informé de cette fraude et qu’il va suivre de près la situation.

La Belgique, dans les rêves de l'ambassadeur Willy Nyamitwe

La Belgique, dans les rêves de l'ambassadeur Willy Nyamitwe

La diplomatie burundaise mis à mal par l'ambassadeur du Burundi en Éthiopie.

Dans un post sur le réseau social X, traditionnellement Twitter, Willy Nyamitwe accuse sans aucune preuve la Belgique d'être derrière la tentative de coup d'État de 2015. Une publication qui a coïncidé avec la présence en Belgique du Ministre burundais des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Albert Shingiro où il est allé chercher des investisseurs. Le diplomate Nyamitwe, a agi par ignorance, estiment des observateurs.

Le 11 octobre 2024, l'ambassadeur du Burundi en Ethiopie Willy Nyamitwe, a posté sur son compte X, un lien vidéo d'une conférence intitulée "Les vrais enjeux de la crise Burundaise". Dans cette vidéo, l'ambassadeur Willy Nyamitwe affirme sans vergogne que "la Belgique a organisé et commandité, via le Rwanda, la tentative du coup d'État de 2015".

La diplomatie étant ce qu'elle est, l'ignorance des grandes qualités d'un diplomate par Willy Nyamitwe, Ambassadeur du Burundi à l'UA, vient encore prouver que tout va au rythme du leadership burundais frelaté.
En effet, dans sa récente sortie sur le réseau social X où il s'en prend violemment contre la Belgique, Nyamitwe accuse cette dernière d'avoir planifié et commandité la tentative de coup d'État en 2015. Tout cela dans une cacophonie où il s'excite sans aucune preuve, violant ainsi l'art de la finesse diplomatique, alors qu'il pouvait faire passer son message par des canaux diplomatiques connus.

Ce manque d'adresse et de tact s'est brutalement manifesté au moment où le Ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération Internationale, Albert Shingiro était en Belgique, en train de chercher à convaincre des hommes d'affaires belges à investir au Burundi. Pourquoi cette polémique aujourd'hui ?

Il n'est pas superflu de rappeler que même, de 2015 à présent, la Belgique est restée aux côtés du Burundi. Ce manque intolérable d'adresse, de tact et de doigté ravale ce diplomate au rang d'un profane, selon un expert en relations internationales. Si le gouvernement du Burundi avait une notion d'habileté et de sens de l'entregent, il présenterait ses excuses à la Belgique.

La maladresse qui caractérise les attaques de cet orateur verbeux, à l'esprit, apparemment tordu, va jusqu'à friser le ridicule et l'ingratitude. Oui, car la Belgique est restée parmi les rares pays amis au chevet du Burundi, notamment dans les secteurs de la santé, l'agriculture, la formation dans les domaines des sciences et de l'agronomie, même à travers des bourses d'études en Belgique. Se mettant à hurler, cet Ambassadeur profane, qui use de l'arme des montages grotesques, affirme gratuitement que le général Niyombare est entré en Belgique avec un passeport rwandais et qu'il a séjourné dans ce pays d'Europe. Pourtant, la vérification est très aisée partout sur des aéroports. Bien plus, selon des informations dignes de foi, le général Niyombare n'est jamais entré sur le sol européen.

 

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