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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un nouveau sursis pour les présumés putschistes pour constituer leur défense

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Le siège composé des juges de la cour suprême de BUJUMBURA a reporté à mercredi 23 décembre 2015 le procès de 8 des 28 présumés putschistes qui devaient répondre à la barre ce vendredi 18 décembre. Pour cause, ils n’avaient pas d’avocats. Seul un des accusés, le Major NTAHOMVUKIYE Eric, avait un avocat. Mais lui aussi ne s’est pas expliqué.

Les 28 présumés putschistes comparaissent en groupes dans la salle d’audience de la cour d’appel de GITEGA. Ce vendredi, c’est un groupe de 8, à savoir le Général Major Cyrille NDAYIRUKIYE, le Général de Brigade Zénon NDABANEZE, le Général Major NIYONDIKO Juvénal alias KIROHO, le Capitaine BARIMBEREYIMANA Barnabin, le Major NZOKIRA Aloys, le Major NTAHOMVUKIYE Eric, le Colonel DARADANGWA Jean Bosco et le policier HAGABIMANA Richard, qui devaient comparaître. Et cela après que mardi dernier, ce groupe des présumés putschistes ne se soit pas expliqué faute d’avocats. Les avocats des présumés qui forment ce groupe ont tous été récusés par les juges de la Cour Suprême ce même mardi « car ils étaient absents sans lettres d’excuse » et le siège a expliqué que ces avocats ne veulent que « faire trainer le procès exprès ». Les juges avaient donc remis ce procès à ce vendredi.

 

Un des accusés appelé à comparaître ce vendredi, le capitaine BARIMBEREYIMANA Barnabin, s’est absenté car étant malade. Pour sa part, le Major NTAHOMVUKIYE Eric était le seul à avoir un avocat. Mais il a aussi refusé de s’expliquer devant la barre car « le ministère public a émis des charges à son encontre qui ne figurent pas dans le dossier » a-t-il simplement déclaré aux juges. C’est ainsi qu’il a exigé que les éléments du dossier qui manquent lui soient remises.

 

Les six accusés restants ne se sont pas non plus expliqués, faute d’avocats. Ils ont dit au siège qu’ils ont écrit une lettre à la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme pour réclamer des avocats en donnant copie aux juges et attendent encore la réponse.

 

A ce propos, Maître Déo NDIKUMANA, Commissaire à la CNIDH qui était présent lors de l’audience ce vendredi, a promis de trouver des avocats pour les accusés. Les juges de la cour Suprême ont donc remis le procès à mercredi 23 décembre 2015.

 

Lors de la première audience publique de ce procès des présumés putschistes, ces derniers s’étaient tous présentés lundi dans l’objectif de réclamer l’amélioration des conditions carcérales et la consultation des dossiers. Les différents accusés, répartis en groupes par les juges pour comparaître à tour de rôle, n’ont cependant pas pu s’expliquer faute d’avocats et le fait de n’avoir pas eu accès suffisant à leurs dossiers.

 

Le siège a finalement fixé les audiences publiques pour tous les groupes les jours de lundi, mardi et mercredi de la semaine prochaine.

 

Ce vendredi, de nouvelles personnes dont BISAGANYA Albert, SINDAYIGAYA Ayubu et NIYOKWIZERA George se sont constituées à leur tour partie civile tout comme la Radio REMA FM jugée proche du pouvoir et le parti CNDD-FDD qui réclament tous des dommages et intérêts.

 

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