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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Trois experts de la commission d’enquête sur le Burundi déclarés persona non grata par Bujumbura

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Doudou Diène, président de la commission d'enquête de l'ONU sur le Burundi Doudou Diène, président de la commission d'enquête de l'ONU sur le Burundi

Le ministère des affaires étrangères a sorti ce 11 Septembre 2018 une correspondance dans laquelle il déclare les 3 experts des Nations-Unies indésirables au Burundi. Une décision que les défenseurs des droits de l’homme au Burundi considère comme inopportune car les résultats de ces enquêtes ne seront pas détruits et les crimes commis restent gravés dans la mémoire des burundais.

Doudou DIENE de nationalité sénégalaise, Lucy ASUAGBOR de nationalité camerounaise et Françoise HAMPSON, une britannique, sont les trois commissaires de cette commission d’enquête sur le Burundi auxquels le ministre Ezéchiel NIBIGIRA a écrit ce Lundi.

 

Dans cette correspondance, le gouvernement du Burundi, via son ministre des relations extérieures, dit être déçu et regrette le contenu de ce rapport qu’il juge diffamatoire et mensonger. A cet effet, Ezéchiel NIBIGIRA a déclaré ces 3 experts persona non grata sur tout le territoire burundais.

 

Cependant, au lieu de s’expliquer sur les crimes lui accusés et montrer les sanctions prises à l’encontre des auteurs de ces crimes, le gouvernement a pris des sanctions lui permettant de continuer les crimes et violations en toute intimité. Janvier BIGIRIMANA, un des défenseurs des droits de l’homme burundais, demande plutôt aux Nations-Unies de reconduire le mandat de cette commission, le seul organe indépendant qui peut suivre de près tout ce qui se fait au Burundi « On s’attendait à ce que le gouvernement burundais engage un dialogue sincère avec les Nations-Unies pour le rétablissement d’un climat de respect des droits humains. Mais cette insolence mêlée à une arrogance face à la communauté internationale est une preuve de plus que le gouvernement du Burundi va continuer la violation des droits de l’homme dans un climat d’impunité absolue. Tellement le pouvoir judiciaire burundais est lié à l’exécutif burundais. Donc on n’a aucune chance que la justice burundaise puisse sanctionner les crimes commis par les autorités burundaises. Nous en appelons donc aux Nations-Unies afin qu’il y ait reconduction du mandat de la commission d’enquête sur le Burundi vu que c’est le seul organisme indépendant qui peut suivre de près la situation des droits de l’homme au Burundi. »  

 

Janvier BIGIRIMANA demande également au Conseil de sécurité de suivre de près la situation au Burundi pour pouvoir secourir le pays au moment opportun.

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