Dans ce communiqué de la maison blanche, l’administration Trump fait savoir que la situation au Burundi continue de représenter une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis. Cette situation a poussé le Président Donald Trump à maintenir la décision prise par Barack Obama le 22 Novembre 2015.
Pour cause, explique le communiqué, l'urgence nationale déclarée par l’administration Obama en 2015 était motivée par la situation au Burundi qui a été marquée par l'assassinat et la violence contre les civils, les troubles, l'incitation à la violence imminente et une répression politique importante qui menace la paix, la sécurité et la stabilité du Burundi et de la région.
L'urgence nationale déclarée le 22 Novembre 2015 pour faire face à cette menace devrait normalement perdurer jusqu'au 22 Novembre 2018. Conformément à l'article 202 de la National Emergencies Act (50 USC 1622 d), le président Donald Trump a décidé de maintenir pendant un an l’urgence nationale déclarée dans le décret 13712.
En 2015, l'administration Obama avait toujours été hostile à ce que Pierre Nkurunziza brigue un troisième mandat contraire à la Constitution burundaise. Mais à l'heure de la punition, Washington a frappé les partisans du régime et les adversaires du président Nkurunziza, tous accusés d'avoir contribué aux troubles et d'atteintes aux droits de l'homme.
Deux des quatre personnalités visées par ce nouvellement des sanctions des Etats-Unis d’Amérique font partie du gouvernement, à savoir le numéro 2 du régime, Alain-Guillaume Bunyoni, Ministre de la sécurité publique, et le Directeur général adjoint de la police, Godefroid Bizimana, qui ont eu recours à un usage disproportionné de force contre les opposants.
Les deux autres sont des personnalités taxés de putschistes. Il s’agit du Général Major Godefroid Niyombare, ex-chef d'état-major de l'armée, en fuite, et du Général Major Cyrille Ndayirukiye, ex-Ministre de la défense, qui lui est en prison à Gitega.
Parmi les sanctions qui leur sont imposées figurent la restriction de leurs déplacements et le gel de leurs avoirs.