Parmi les 72 prisonniers de la prison centrale de Mpimba, 42 ont été blanchis par la justice il y a plus d’une année, mais sont toujours en détention. Les 30 autres ont purgé leur peine mais restent emprisonnés.
Tous ces prisonniers étaient poursuivis pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Nombreux parmi eux sont originaires des différents quartiers de la ville de Bujumbura et de la province Bururi.
Selon des informations en provenance de la prison centrale de Mpimba, la plupart de ces prisonniers avaient écopés d’une peine allant d’une année et plus. Même ceux qui avaient été libérés ont été traqués avant d’être retournés en prison. Lorsque ces prisonniers demandent pourquoi ils restent emprisonnés alors qu’ils ont déjà purgé leur peine, on leur rétorque que leur cas est connu et que des juristes étudient soigneusement leurs dossiers. Pour le moment, ces prisonniers indiquent qu’ils n’ont même pas le droit d’aller se faire soigner à l’extérieur de la prison. Ils demandent leur libération inconditionnelle car n’étant plus poursuivi pour aucune infraction.