dénoncé le viol commis sur sa fille par un des membres de la famille de Gervais Ndirakobuca, chef de cabinet au Service national des renseignements.
Selon nos sources à Cibitoke, le commissaire provincial de la police, Eugène Bizindavyi, a rapatrié de force Cécile Niyondora ce samedi. Il l’accuserait de participation au génocide rwandais en 1994, poursuivent nos sources. L’ambassade du Rwanda au Burundi ne donne pas de précisions sur le processus de rapatriement de Cécile Niyondora.
Celle-ci venait de passer plus de 30 ans résidant au Burundi où elle était mariée à un burundais actuellement décédé. Elle a été rapatriée laissant derrière elle des enfants et des petits enfants. L’origine de la persécution de cette femme, selon toujours nos sources, serait que cette dernière a dénoncé un viol à l’égard de sa fille. Le présumé violeur serait membre de la famille du chef de cabinet du Service national des renseignements, Général Gervais Ndirakobuca, surnommé Ndakugarika.
Avant son rapatriement de force, Cécile Niyondora a été incarcérée mainte fois et d’une façon intempestive. La RPA a appris que même le procureur général de la république avait ordonné la libération de Cécile Niyondora et que le Commissaire Eugène Bizindavyi aurait résisté. Plus d’un se demandent pourquoi ce rapatriement survient aujourd’hui plus de 30 ans après son établissement au Burundi.