La mesure de faire des rondes nocturnes pour assurer la sécurité a été jusqu’ici adoptée par les réfugiés vivant dans 4 zones sur les 21 qui composent le camp de Nduta. Les 4 zones sont plus souvent la cible des attaques de bandits armés.
« Parmi les 4 zones, c’est uniquement la zone 1 qui est située sur la périphérie du camp. Le dénominateur commun entre cette zone et les 3 autres, c’est-à-dire la zone 3, la zone 5 et la zones 8, est le fait qu’elles sont toutes habitées par le plus grand nombre de commerçants et le personnel des ONGS œuvrant au camp de Nduta. Ces zones sont le plus souvent victimes des attaques d’où la décision de ses habitants de faire des rondes nocturnes. » Raconte notre source
Ces réfugiés du camp de Nduta expliquent qu’ils ne pouvaient pas continuer à compter sur la police tanzanienne. « Lorsque les réfugiés sont attaqués, les policiers interviennent très tardivement. Ils arrivent après le départ de ces hommes armés. »
Pour rappel, de telles attaques sont généralement accompagnés par des actes de viols.