Vers 20 heures de ce mercredi, un groupe d’hommes armés de fusils et de machette a attaqué le camp de Nduta. Selon les réfugiés de ce camp, le premier village à avoir été ciblé est le village 11. Un certain Ngenzi habitant au numéro 47 de la zone 11 fut poignardé.
« Il a eu 7 coups de couteaux. Il a été blessé sur le front, au niveau de la nuque, sur le dos et sur les deux bras. Il est pour le moment hospitalisé mais on ne sait pas s’il va s’en sortir vue l’état critique dans lequel il se trouve. » Témoigne un habitant de la zone 11
Après le forfait, ce groupe armé s’est ensuite dirigé vers la zone 13. Là aussi, ils ont blessé à l’arme blanche le chef de ménage du nom de Selemani Minani, avant de le dépouiller de tout son argent. « C’est un motard. Il avait plus de 700 mille shillings. Pour y mettre la main dessus, ils l’ont d’abord assommé avec un marteau. Et, juste avant de partir, ils lui ont planté un couteau dans l’avant-bras. »
Même s’ils n’ont pas pu identifier ces malfaiteurs, ces réfugiés jurent qu’ils portaient des tenues semblables à celles de l’armée burundaise. « Ils étaient en tenue de l’armée burundaise et ils étaient armés de fusils de petit calibre et de mitrailleuse. C’était un groupe de 7 personnes. Nous les avons vu de nos propres yeux. Ils portaient aussi des bottines de l’armée burundaise. Ils se sont retirés vers l’autre rive de la rivière Ndorobo. »
Ces réfugiés regrettent que, malgré qu’ils aient alerté à temps, la police tanzanienne ne leur a été d’aucun secours. Ils demandent au HCR et au gouvernement tanzanien de renforcer leur sécurité, à défaut de leur trouver un autre pays d’accueil.