Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Quand un officier humilie ses subalternes à la chicotte

mai 31, 2019 1406
Rate this item
(0 votes)

Le Major Aaron Ndayishimiye, commandant du 212ème bataillon, est accusé d’avoir torturé un militaire et les citoyens dans la réserve naturelle de la Rukoko qui est sous son contrôle. Il aurait ordonné à sa garde de passer à tabac un militaire du grade de caporal-chef l’accusant de cultiver dans cette forêt. Pour le moment, ce militaire est dans un état critique.

Ce militaire tabassé est le caporal-chef Rénovat Nduwimana. Ex-Fab, il est du 212ème bataillon dirigé par le major Aaron, 54329 de la matricule. Ce militaire brancardier occupe la position de Bihahe situé dans la propriété de l’homme d’affaires Nahum Barankiriza, dans les proximités de la réserve naturelle de la Rukoko.

 

Les informations recueillies au sein des militaires prestant dans cette localité révèlent que le caporal-chef Rénovat Nduwimana s’était rendu dans sa plantation de lentilles dans la réserve de la Rukoko quand le major Aaron Ndayishimiye et sa garde lui ont infligé 200 coups de bâtons. Un homme prénommé Joël et une femme qui étaient eux aussi dans leurs plantations ont été sérieusement battus. Les mêmes sources précisent que cet homme est allé se faire soigner à l’hôpital de Cibitoke. Tous ont été accusés d’avoir cultivé dans cette forêt de la Rukoko. Les témoignages indiquent que le caporal Rénovat Nduwimana s’est rendu à l’hôpital militaire de Kamenge mais qu’il n’a pas été immédiatement reçu. Il a été obligé de passer par la Direction des services de santé, DSS en sigle, pour qu’ils lui délivrent une autorisation. Après avoir reçu des soins, le médecin lui a accordé un repos médical de sept jours depuis le 24 mai dernier.

 

Certains militaires qui opèrent dans cette localité s’insurgent contre l’attitude de ce haut gradé de l’armée dans la mesure où le règlement militaire interdit qu’un militaire soit battu. S’il commet une quelconque infraction, le règlement stipule qu’il soit emprisonné ou révoqué. Ils indiquent également que le major Aaron Ndayishimiye traque toujours les militaires de l’ancienne armée, particulièrement ceux de l’ethnie Tutsi. Ce qui, selon eux, serait d’ailleurs à l’origine du passage à tabac du caporal-chef Rénovat Nduwimana.

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 1411 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech