Certains proches de Damas Toyi indiquent qu’il a quitté le camp de Nduta dans la matinée de mercredi.
‘’C’était mercredi, lorsqu’il est allé chercher le bois de chauffage. Il n’est pas revenu ce jour-là. Nous pensions que c’était à cause de la fatigue et qu’il allait revenir le lendemain. Mais au début de la soirée de jeudi, une note, demandant à sa famille d’aller récupérer son cadavre, a été déposée au marché de la zone 1. La note a été déposée par un enfant qui a ensuite pris la fuite lorsqu’on voulait lui demander des éclaircissements.’’, explique un proche.
Ses proches ont ensuite saisi la police jeudi. Même si les policiers de Nduta ne les ont pas accompagnées, les sources sur place indiquent que la police leur a donné la permission d’aller rechercher le leur dans la forêt à l’extérieur du camp.
‘’On leur a donné une permission écrite pour faire des recherches dans la forêt. Ils ont trouvé ses habits qui étaient brûlés. Ils ont vu également du sang et plusieurs bâtons sur place. Ils sont ensuite revenus et ils ont raconté à la police ce qu’ils ont vu dans la forêt. Ils ont également donné à la police les restes des habits de la victime.’’, rapporte un autre réfugié du camp de Nduta.
Selon les réfugiés de Nduta, la police n’a jusqu’ici apporté aucun éclaircissement sur les circonstances de la disparition de Damas Toyi. Ses proches, eux, réclament le corps de ce réfugié de 21 ans qui venait de se marier.
La responsable du camp, Kipi Bernaba, dit ne pas être informée sur le cas puisqu’elle était en mission à Dar Es Salam.