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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La flambée des coûts des taureaux reproducteurs au Burundi

La flambée des coûts des taureaux reproducteurs au Burundi

Les éleveurs se trouvent actuellement confrontés à un défi de taille : l'accès aux taureaux reproducteurs qui est devenu un véritable casse-tête financier. Ce qui était autrefois une pratique courante et abordable s'est transformé en un luxe que beaucoup ne peuvent plus se permettre.

Il y a quelques années à peine, faire saillir une vache coûtait entre 5 000 et 10 000 francs burundais, une somme modique qui permettait aux éleveurs de maintenir leur cheptel sans trop grever leur budget. Aujourd'hui, le tarif a explosé, dépassant les 100 000 francs burundais pour une seule saillie. 

La cause de cette inflation ? Les éleveurs pointent du doigt la mesure gouvernementale de stabulation permanente. Cette politique, bien qu'ayant probablement des objectifs louables, a eu des conséquences inattendues. Finis les jours où l'on pouvait emprunter le taureau du voisin contre une poignée de francs ou quelques bières partagées. Désormais, chaque saillie est devenue une transaction commerciale coûteuse.

 Les éleveurs ne restent pas les bras croisés. Ils ont fait entendre leur voix sur les ondes de la Radio publique africaine, lançant un appel pressant au gouvernement. Leurs demandes sont claires : mettre en œuvre le plan d'insémination artificielle promis, créer des zones d'élevage dédiées pour faciliter l'accouplement des bovins, et surtout, rendre disponibles des taureaux reproducteurs à des prix abordables.

Le gouvernement, par la voix du ministre en charge de l'élevage, Prosper Dodiko, a reconnu l'ampleur du problème. Lors d'une session à l'Assemblée nationale du 27 février 2025, il a expliqué que le projet initial d'importation de taureaux reproducteurs de France avait échoué, faute de devises. Cependant, il a annoncé la mise en place d'un plan d'insémination artificielle dans toutes les provinces du pays. Une lueur d'espoir pour les éleveurs, même si pour l'instant, ce plan tarde à porter ses fruits sur le terrain.

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Photo : Le ministre Prosper Dodiko devant l’Assemblée nationale

 

Gitega : La pénurie d'eau au Campus Zege, un défi pour les étudiants

Gitega : La pénurie d'eau au Campus Zege, un défi pour les étudiants

Depuis trois semaines, les étudiants du campus Zege, situé dans la commune et province Gitega sont privés d’eau potable. Cette situation met en péril non seulement leur hygiène personnelle, mais aussi leurs activités académiques quotidiennes.

Les conséquences de ce manque d'eau sont multiples et préoccupantes. Les toilettes du campus dégagent des odeurs nauséabondes, créant un environnement insalubre. Les étudiants, en particulier les filles pendant leurs périodes menstruelles, éprouvent d'énormes difficultés à maintenir une hygiène corporelle adéquate.

Pour pallier cette pénurie, les étudiants sont contraints de parcourir près d'un kilomètre jusqu'à la rivière la plus proche pour s'approvisionner en eau. Cette corvée quotidienne perturbe considérablement leur emploi du temps et leur concentration sur les études. Un étudiant témoigne : « Les étudiants sont perturbés parce qu'ils perdent du temps en allant puiser de l'eau dans les rivières. Certains ne possèdent même pas de récipients. »

Les étudiants lancent un appel urgent aux responsables de la REGIDESO de Gitega. Ils demandent une solution rapide, même si cela implique une distribution d'eau tous les deux ou trois jours, pour éviter la propagation de maladies liées au manque d'hygiène.

La rédaction de la RPA n'a pas encore pu obtenir de commentaires spécifiques des responsables de la REGIDESO à Gitega concernant la situation au campus Zege.

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Photo : Les locaux du campus Zege

Gatumba : Les sinistrés des inondations de Rusizi luttent pour survivre

Gatumba : Les sinistrés des inondations de Rusizi luttent pour survivre

 Déplacés vers le site de Gateri dans la commune de Buganda, province Cibitoke, suite aux inondations dévastatrices de la rivière Rusizi et du lac Tanganyika, les sinistrés sont confrontés à une situation désespérée. Des témoignages révèlent une aide alimentaire insuffisante et un manque d'abris convenables, les laissant dans des conditions précaires et incertaines.

Les familles déplacées, autrefois dépendantes de l'agriculture et de la pêche dans la région de Gatumba, se retrouvent désormais sans ressources. L'aide alimentaire fournie par le Programme alimentaire mondial (PAM) s'avère largement insuffisante pour répondre à leurs besoins fondamentaux. « Même si nos enfants vont à l'école, nous n'avons pas de quoi manger », déplore un sinistré. « La quantité donnée par le PAM reste insuffisante. Cela est dû aussi au fait que nous ne disposons pas des champs.  Pour cultiver, avant, nous avions nos propres terres cultivables tandis que les autres vivaient de la pêche dans le lac Tanganyika. Dans ce site, on ne dispose d’aucune source de revenus. »

Le manque de logements adéquats exacerbe la souffrance des sinistrés. Les tentes fournies, souvent usées, offrent une protection limitée contre les éléments, les exposant à une chaleur accablante. Face à cette situation critique, ils lancent un appel pressant aux autorités compétentes. Ils sollicitent une aide financière pour lancer des activités génératrices de revenus et reconstruire leurs vies. « Si on pouvait seulement avoir des capitaux, pour faire des petits commerces, on pourrait subvenir à nos besoins », explique un sinistré.

Bien que reconnaissants pour l'attribution de parcelles, les déplacés demandent instamment au gouvernement de débloquer des fonds pour faciliter la construction de maisons durables. Le site de Gateri abrite actuellement plus de 1 000 ménages, tous victimes des inondations de Gatumba.

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Photo :  Le site de Gateri

Insalubrité à Rumonge : La population craint pour sa santé

Insalubrité à Rumonge : La population craint pour sa santé

Les habitants de la ville Rumonge déplorent l’insalubrité́ notoire au chef-lieu de cette province. Ceux qui exercent leurs activités quotidiennes dans cette ville, craignent  des maladies des mains sales. Ils demandent aux autorités compétentes de trouver solution à ce problème.

Les habitants exerçant leurs activités quotidiennes dans la ville de Rumonge signalent que les poubelles publiques non vidées sont à l'origine des tas d'immondices observés ces derniers jours. Certaines de ces poubelles débordantes risquent de se transformer en véritables dépotoirs. Un résident témoigne : « La ville entière est envahie par les déchets à cause du manque de vidange de ces poubelles publiques. Elles sont aujourd'hui débordées, ce qui entraîne l'éparpillement des ordures dans les rues. »

Selon ces habitants, le dernier ramassage des ordures de ces poubelles publiques aurait eu lieu il y a environ cinq mois. Un autre habitant ajoute : « Cela fait presque cinq mois que ces poubelles n'ont pas été vidées. On y trouve des ordures de toute nature. De plus, nous sommes en période pluvieuse, ce qui facilite la dispersion de ces déchets. »

Craignant de contracter des maladies liées au manque d'hygiène à cause de ces immondices, les résidents demandent aux autorités compétentes de résoudre ce problème rapidement. Un commerçant s'exprime : « Nous risquons à tout moment d'être exposés à des maladies liées au manque d'hygiène. Nous, les commerçants, demandons à l'autorité communale d'enlever ces déchets, d'autant plus que nous payons des taxes. »

Il convient de rappeler que l'installation de ces poubelles publiques dans les différentes villes du pays avait pour objectif d'assurer la salubrité urbaine. Malheureusement, le manque d'entretien régulier compromet cet effort et pose des risques sanitaires importants pour la population.

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