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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Cibitoke: Le  marché  provincial  sans latrines  depuis 2 mois

Cibitoke: Le marché provincial sans latrines depuis 2 mois

Les latrines du  grand marché du chef-lieu de la province Cibitoke ne sont plus fonctionnelles depuis 2 mois. Elles sont pleines  et ont été fermées. Une situation qui indispose  acheteurs comme vendeurs  de ce marché.

Les portes du bloc sanitaire du grand marché de la province Cibitoke, sis à la 7ème  transervale de la  zone Cibitoke en  commune Rugombo, sont fermées  depuis plus de  deux mois. Les  fosses sont pleines à déborder. Commerçants et clients  doivent se débrouiller  en cas de besoin de se soulager. Ils doivent se rendre dans les ménages voisins du marché. Les propriétaires de ces ménages disent en avoir ras le bol.

Les habitants de la commune Rugombo  ne comprennent pas pourquoi  les autorités du marché tardent à s’occuper de cette question pour que ces latrines soient réutilisées. Ils excluent le manque de fonds, à moins qu’il y ait eu des détournements. Selon eux, non seulement l’utilisation de ces latrines était payante, à raison de 100francs par personne, mais aussi les commerçants de ce marché payent régulièrement des taxes.  Ils demandent  donc une vidange, dans les meilleurs délais, de ces latrines.

Carême Bizoza, gouverneur de la province Cibitoke mais n’a pas voulu s’exprimer sur le sujet.

Le personnel civil de l’armée burundaise réclame l’harmonisation salariale

Le personnel civil de l’armée burundaise réclame l’harmonisation salariale

Les employés civils  de l’armée burundaise demandent  au  gouvernement de les rétablir dans leurs droits. Ils viennent de passer plus de 5 ans à réclamer des salaires et indemnités conformes à leurs catégories. Une harmonisation déjà faite pour leurs collègues qui travaillent pour la police nationale.

Depuis 2016, le personnel civil de la police nationale, sous statut spécial, a déjà bénéficié de l’ajustement salarial conformément à leurs catégories. Leurs collègues de l’armée nationale, eux attendent toujours. En 2018,  le président de la République de cette époque a même promulgué un décret-loi qui prévoyait l’harmonisation de leurs salaires mais jusqu’à présent ce décret-loi n’a jamais été mis en application, explique l’un des employés civils de l’armée burundaise. « Le décret-loi de 2018 devrait entrer en vigueur immédiatement  et nous étions tous impatient que nous allions finalement jouir de nos droits. Mais nous avons attendu cela en vain. Nous avons réclamé nos droits  mais notre dossier reste  sans suite.»

Tous les autres fonctionnaires de l’Etat viennent de bénéficier de l’harmonisation des salaires, excepté le personnel civil de l’armée burundaise. « Vers qui allons-nous nous tourner puisque nous ne  figurons ni parmi ceux qui sont sous statut de la fonction publique ni parmi ceux qui sont régis par le statut spécial ? » S’interroge notre source.

Les employés civils de l’armée  interpellent le ministre de la défense nationale, Alain Tribert Mutabazi, de sortir de son silence. Ils demandent également intervention du Président de la République.

Nous n’avons pas pu recueillir le commentaire du ministre de la défense nationale, Alain Tribert Mutabazi.

Déception des  notables collinaires

Déception des notables collinaires

Les notables collinaires  sont déçus par le traitement leur réservé. Plus d’un an en fonction, ils n’ont ni matériel ni bureau de travail. Mais aussi, ces « conciliateurs » du peuple burundais n’apprécient pas les frais d’encouragement leur donnés.

Les notables collinaires, ou « Abahuza » ont été ré institués par décret présidentiel en juin 2020.Et ce conseil des notables est en fonction sur tout le territoire du pays depuis septembre 2022, 15 notables par colline. Les Abahuza assurent  la conciliation des Burundais en litiges au niveau des collines. En qualité d’institution judiciaire reconnue par la loi au niveau collinaire, le Conseil des notables a un avis sur toutes les affaires civiles relevant de la compétence des tribunaux. 

Les notables collinaires qui se sont confiés à la RPA déplorent la façon dont ils sont traités. Après 17 mois déjà passés en fonction, ils  font savoir qu’ils n’ont reçu les frais d’encouragement que deux fois. « La première fois c’était en 2023 et la seconde fois, au début de cette année 2024. Certains ont eu  36 mille francs burundais pour 6 mois c’est-à-dire, 6 mille francs d’encouragement  par mois, d’autres ont eu moins que ça. »  Regrette un des Abahuza qui précise toutefois que le président , son adjoint et le  secrétaire du conseil des Abahuza devraient avoir 45 mille francs en 6 mois chacun et  40 mille pour le reste des membres du conseil sur la même période de 6 mois, des montants que très peu ont déjà eu, selon nos sources.

Mis à part ces encouragements dérisoires, ces notables collinaires n’ont pas de matériel leur permettant de mieux accomplir la mission leur confiée. Un d'entre eux relève  également  le  manque de bureaux et des moyens de communication. « On nous a donné 10 mille francs seulement pour l’achat des unités de communication à utiliser durant 6mois, du crédit qui n’a duré que deux jours. Nous n’avons ni matériel ni bureau où nous pourrons travailler aisément. Il nous arrive souvent d’interrompre nos activités à cause de la pluie. »

Dans certaines localités du pays, ces frais de communication n’ont  pas encore été jusque-là donnés.  Les notables  des différentes collines du pays déplorent  qu’ils n’ont  pas aussi de canal pour exprimer leurs doléances et demandent aux autorités habilitées d’organiser des séminaires de formation et des réunions à leur intention, au cours desquelles ils pourront présenter leurs doléances.

 

SOSUMO, droit au naufrage ?

SOSUMO, droit au naufrage ?

Manque d’herbicide pour le sarclage, des machines en panne non réparées, une mauvaise gouvernance,  autant de problèmes qui hantent la SOSUMO et font craindre son naufrage.

L’activité de sarclage  à la Société Sucrière de Moso  débute chaque année culturale  au mois d’octobre pour prendre fin le  15 du mois de mars de l’année suivante. L’on fait le sarclage en combinant l’activité manuelle et les herbicides. Cependant  pour cette année, cette étape est perturbée par le manque de l’herbicide. Alors que ce produit est habituellement disponible depuis  d’octobre,  pour cette année, il n’est toujours pas disponible à  moins de 20 jours  de la fin de la période consacrée au sarclage. Le peu de produits qui  a été utile jusqu’au mois de décembre dernier était resté l’année culturale  passée.

Une mauvaise gouvernance de la société

La société  de production du sucre SOSUMO avait produit  un peu plus  13 290  tonnes de sucre la dernière campagne  alors qu’elle a été conçue pour produire plus ou moins 20 mille tonnes par campagne. Mais qu’est-ce qui est à l’origine de la diminution de la production ? Selon des sources concordantes, viennent en premier  des problèmes techniques. Les  machines pour remorquer la canne à sucre  sont peu  nombreuses et vétustes.     

 « Les machines sont insuffisantes et  des fois l’on est obligé d’aller chercher les cannes loin de l’usine. Au  début de la campagne  dernière, on produisait  en moyenne  150 tonnes par jour. Mais la production diminuait  du jour au lendemain et vers la fin de la campagne, on en était à moins de   30 tonnes par jour. » Nous a confiés un des employés de la société.

De  plus selon nos sources, la réparation des machines   endommagées n’est pas automatique. Il faut  attendre longtemps pour penser à  la réparation  ou tout simplement   ces machines sont abandonnées et des millions sont dépensés  pour les remplacer.

A côté  de ces problèmes techniques, les employés de la société de culture de cannes à sucre, de production et de commercialisation du sucre révèlent une exploitation des champs des cannes par certains responsables de l’usine. Les plantations de cannes ont été mélangées avec des cultures vivrières.   «  Ils ne se  préoccupent  que des  récoltes qu’ils tirent des plantations de maïs, du haricot, du riz, des patates douces et maniocs et beaucoup d’autres plantes. »  Déplore une des sources internes.

Aloys Ndayikengurikiye,  Administrateur Directeur Général de  la SOSUMO a refusé de nous donner sa réaction par téléphone.

 

 

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