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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Refus aux membres du parti CNL d’être candidats aux élections des notables collinaires à Ngozi

Certains habitants des communes de Nyamurenza et Ngozi  en province de Ngozi qui voulaient faire partie des candidats des conseils des notables collinaires se plaignent des promesses non tenues par leurs administrateurs. Ces derniers leur avaient demandé de se rendre à leurs bureaux pour  une régularisation mais ils n’ont jamais été reçus.

11 des candidats aux élections des membres des conseils des notables collinaires    sont de 3 collines   de la commune de Nyamurenza et de 3 collines de la commune de Ngozi. Tous sont des membres du parti CNL.  Ces citoyens ont été privés de leurs droits de se faire élire par les chefs des collines. « Certains n’ont pas été inscrits  tout simplement parce qu’ils sont    membres du parti CNL. Sur la colline Shinge, il s’agit  de Jean NYABENDA, Aloys NIBOYE, François MANIMPA et Jean NGENDANDUMWE. Sur la colline Shoza, il s’agit de Tharcisse NTAHOMPAMAGAZE et Pierre BUCUMI. Sur la colline Masama, il s’agit d’Alexis NDABAHINYUJE,  Joseph NKENGUBURUNDI, Audace NDIKUMAGENGE, Athanase SINDAYIGAYA et Antoine MINANI. Ils n’ont pas tous  été inscrits  par les chefs des collines », précise notre source.

Mercredi dernier, les administratifs en commune Nyamurenza  avaient demandé à ces malheureux candidats de se rendre au bureau   communal pour être régularisés. Malheureusement, ils n’ont pas été reçus. « Mercredi dernier, ils  s’étaient  rendus   au bureau communal pour se faire régularisés. Le  secrétaire  communal leur a indiqué qu’il  devrait  d’abord en parler  au juge président du tribunal de résidence. Mais, il ne l’a pas fait. Pourtant,  les autres ont déjà débuté  la campagne. Ils font de la porte à porte », a ajouté notre source.

Pareille situation est raportée sur la colline Hina de la zone de Mivo en commune de Ngozi. Quatre membres du parti CNL se sont vus refuser le droit de figurer sur la liste des candidats. Il s’agit d’Edouard TOMBORA, Jean NTACONIMARIYE, Egide NSHIMIRIMANAM et Vital BARAKAMFITIYE.  Les administratifs en commune de Ngozi leur avaient, eux aussi, promis  la  régularisation. Mais, ils n’ont pas été reçus.

Ces  citoyens des deux communes  indiquent qu’ils sont victimes de leur appartenance politique. 

A ce sujet, la rédaction n’a pas pu joindre Césarie NIZIGIYIMANA, administrateur de la commune de  Nyamurenza, ainsi que Joseph Martin BUCUMI, administrateur de la commune Ngozi.

Les habitants de Gishingano craignent la spoliation du gouvernement

La décision du conseil des ministres d’exproprier les habitants de la colline Gishingano en zone de Rushubi de la province de Bujumbura inquiète les propriétaires. Ils  indiquent que le gouvernement n’a pas encore indemnisé les anciens propriétaires expropriés et craignent que leurs terres ne soient données aux autres personnes.

Après l’annonce du conseil des ministres selon laquelle le gouvernement va exproprier les habitants des localités de Remba et Karama de la zone de Rushubi en commune d’Isale de la province de Bujumbura sur une superficie de plus de 334 hectares, les propriétaires de ces terres sont très inquiets. Ils trouvent que ce projet du gouvernement ne vise que de s’accaparer de  leurs terres car ils n’ont pas été consultés. « Sachez qu’aucun membre du gouvernement n’est venu pour nous dire que le gouvernement a besoin de nos terres. Et voilà, ils viennent d’annoncer qu’ils vont prendre nos terres sans nous consulter. Or, la loi prévoit qu’avant la délocalisation et les indemnités il doit y avoir une réunion des parties prenantes. Actuellement, plusieurs questions restent sans réponses .A qui allons-nous nous  adresser ? Comment les choses vont- elles se poursuivre ? Où est ce que nous allons être délocalisés? Quel sera notre sort ? », se plaint un des propriétaires

Les propriétaires des terres s’étonnent que  le gouvernement veuille d’autres terres alors qu’il n’a pas encore indemnisé les anciens propriétaires des terrains où sont érigés les bureaux  de la présidence. « Nous, citoyens lambda, ne savons pas à quel saint se vouer car la question de nos terres prises par le gouvernement est devenue un casse-tête. C’est vraiment incompréhensible que l’Etat veuille d’autres terres de la colline Gishingano sur le même projet alors qu’il n’a pas encore indemnisé les propriétaires des terres déjà prises.Ca fait plus de 10 ans que nous attendons nos indemnités des terres de la localité de Gasenyi. Qu’il finisse d’abord avec les indemnités de Gasenyi pour poursuivre avec celles de Gishingano », lance- t- il.

Les anciens et les nouveaux propriétaires  des terres ont tous peur d’être spoliés de leurs terres afin qu’elles soient données aux autres personnes. « Vu la période de 13 ans qui vient de se passer sans nous donner nos indemnités, nous craignons que le motif avancé d’intérêts publics ne soit un mensonge. Ça serait plutôt un plan de nous délocaliser pour que nos terres soient données aux autres. Nous avons vraiment peur », conclut- il.

Ces propriétaires de terres demandent au président de la République d’intervenir pour qu’ils ne soient pas spoliés au vu et au su de tout le monde.

Course au contrôle du conseil des notables collinaires par le Cndd- Fdd.

Les  candidats aux élections des notables collinaires de la commune de Ntega en province de Kirundo  se plaignent que les chefs de collines font tout pour les empêcher d’être sur la liste des candidats. Les chefs de collines voudraient  que les conseils des notables  collinaires soient exclusivement composés des membres du parti Cndd-Fdd.

Les collines dont les responsables usent  de tous leurs  moyens pour empêcher aux membres des autres partis politiques  de participer dans la prochaine compétition  sont celles de  Nkorwe, Kanabugiri, Kanyagu Sigu, Mukerwa, Gatare et Nyagatare   toutes de la   commune de Ntega. Selon la population, le parti Cndd- Fdd  voudrait voir  lui revenir tous les 15  places  du conseil collinaire de notables. « Dans les autres communes,  c’est  le même jeu qui se joue. Ceux qui se  retrouvent  sur la liste   sont  les membres du parti Cndd- Fdd. Ils sont désignés à partir des  différentes permanences de ce  parti. C’est tout simplement une discrimination   des autres partis politiques », révèle un témoin.

Cette discrimination est également signalée dans d’autres communes de  la province de Kirundo. « Ce phénomène s'observe dans différentes communes de la province de Kirundo. Les chefs collinaires qui sont chargés des inscriptions indiquent qu'ils ont été ordonnés  de n’enregistrer  que les membres du parti au pouvoir, le Cndd- Fdd.  Pour eux,   ils sont les seuls à avoir le  droit  de participer aux élections. Nous avons déjà constaté que le parti au pouvoir veut écarter les membres des autres partis politiques. On se demande comment ils vont jouer ce rôle de médiateur alors qu'ils n’ont pas été élus dans la transparence. Ils sont de la même formation politique, le Cndd- Fdd. Ce qui veut dire que cet organe s'inscrit dans le cadre des actes de discrimination qui caractérise ce parti », précise une source.

Les habitants  des collines concernées  demandent au ministre de la justice et à celui de l'intérieur  de suivre   ce processus pour en assurer la transparence

Le personnel de l’ONATEL forcé à contribuer pour la construction du palais présidentiel

Le gouvernement burundais aurait toujours l’intention d’exiger une contribution forcée destinée à la construction du palais présidentiel. Le cas illustratif est celui des fonctionnaires de l’ONATEL qui ont été obligés de s’inscrire sur une liste et d’accepter une retenue sur leur salaire pour ladite contribution.

Les fonctionnaires de l’Office National des Télécommunications, ONATEL en sigle, ont été informés qu’ils devront accepter une retenue sur leur salaire pour les mois de septembre et octobre 2022. Selon ces fonctionnaires, ladite décision a été prise par les cadres de cette entreprise lors de la réunion tenue en date du 26 Août cette année. Comme l’indique toujours ces fonctionnaires, ils ont été informés que cette contribution est destinée à la construction du palais présidentiel. Personne d’entre eux n’avait aucun droit de demander quoi que ce soit. « Plaidez pour nous.  Nous voulons qu’il y ait des enquêtes à l’ONATEL. Moi,  je suis un des employés de cette entreprise. Quand nous nous sommes présentés au travail,  notre chef de service nous a informé que le directeur l’a envoyé nous dire que nous avons l’obligation de contribuer pour la construction du palais présidentiel et qu’on va retrancher l’argent sur nos salaires des mois de septembre et octobre. Personne n’avait le droit de poser ne fut-ce qu’une seule question. Il nous signifié qu’on se devait d’obtempérer comme lui l’a fait.», s’indigne notre source. 

Actuellement, une liste sur laquelle chaque fonctionnaire doit s’inscrire et mentionner son numéro matricule et sa signature est en circulation. Chagrinés, ces fonctionnaires ne comprennent pas pourquoi on les contraints à s’acquitter d’une telle contribution à quelques semaines de la rentrée scolaire, en plus du fait que l’ONATEL leur doit trois mois d’arriérés de salaire. « Nous voulons qu’on nous explique pourquoi c’est à nous de contribuer pour la construction du palais présidentiel, lequel palais est d’ailleurs déjà fonctionnel. Pire encore, nous venons de passer trois mois sans percevoir de salaire. Ce qui fait que nous n’avons pas encore acheté les fournitures d’écoles pour nos enfants qui se préparent pour la rentrée scolaire. C’est vraiment insensé », se lamente un des employés de l’ONATEL qui s’est confié à la RPA. 

A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de contacter Privat Kabeba, le directeur de l’Office National de Télécommunications, mais il était injoignable.

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