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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Mutimbuzi: Une commune  privée d’eau potable

Mutimbuzi: Une commune privée d’eau potable

La pénurie d’eau qui s’observe dans les zones de Gatumba, Rukaramu et Maramvya en commune Mutimbuzi  province  Bujumbura inquiète les habitants de ces zones. Ces derniers indiquent qu’ils viennent de passer plus de trois mois sans eau potable et ils  font recours à l’eau sale  des rivières.

La commune Mutimbuzi est composée de quatre zones à savoir Rubirizi, Maramvya, Rukaramu et Gatumba.  Les habitants de trois des quatre zones  font savoir qu’ils ne sont pas approvisionnés en eau potable  depuis plus de trois mois.  Ils souffrent beaucoup pour trouver de l’eau à utiliser.

’Nous sommes  vraiment dans une situation précaire. C’est un grand problème parce que nous peinons beaucoup pour avoir de l’eau. Nous pouvons quitter la maison à 5h du matin et ne revenir que vers 15h, 16h’’, déclare un des habitants de la commune.

A Rukaramu, les habitants qui ne peuvent pas aller  chercher de l’eau dans des localités lointaines  et qui n’ont pas  de l’argent pour en acheter  utilisent l’eau des rivières, de l’eau impropre.

 ‘’Ceux  qui ne sont pas capables d’acheter un bidon de 20 litres pour 1200 BIF  boivent les eaux de la rivière Mpanda. Celle-ci reçoit  des eaux très sales de la petite rivière  Ninga et celles des ruisseaux en provenance des champs de riz. Nous craignos d’attraper des maladies’’, ajoute une source de Rukaramu.

Les habitants de la commune Mutimbuzi affirment que ce  problème  est connu par les autorités administratives et les services  de distribution d’eau dans la commune  et déplorent leur inaction.

Les responsables de la Regideso  et les autorités administratives de la commune ne se sont pas encore exprimés sur ce problème de manque d’eau qui dure déjà plusieurs mois.

La ville de Rumonge sans eau potable depuis presqu’une année

La ville de Rumonge sans eau potable depuis presqu’une année

La pénurie d’eau qui s’observe dans les quartiers de la ville de Rumonge inquiète les habitants. Ces derniers font savoir qu’ils viennent de passer à peu près une année sans avoir de l’eau potable. Ils font recours aux eaux du lac Tanganyika qui sont impropres, ce qui fait que certains attrapent les maladies des mains sales.

Ces habitants des quartiers de la ville de Rumonge (sud du pays) ne comprennent pas pourquoi ils viennent de passer plusieurs mois sans avoir de l’eau potable. Ils font savoir que nombreux parmi eux, utilisent l’eau du lac Tanganyika qui n’est pas propre. L’un d’eux raconte. ‘’On n’a pas de l’eau potable chez nous. Vraiment, c’est très dommage. On utilise des eaux communément appelées  AMAPIYA. C’est de l’eau qu’on puise dans le lac Tanganyika et elle est trop sale.’’

Les habitants de la ville de Rumonge qui ont des moyens achètent l’eau potable, transportée par les conducteurs des vélos-taxis à un prix exorbitant. ‘’On achète un bidon de 20 litres à une somme allant de  500 à 1000 francs burundais. On achète cette eau aux gens qui vont la chercher à vélos dans les localités environnantes de la ville de Rumonge.’’  Regrette un habitant.

Ces habitants des quartiers de la ville de Rumonge demandent avec insistance aux autorités habilitées de trouver une solution durable à ce problème de manque d’eau potable avant qu’il ne soit trop tard étant donné que certains d’entre eux ont déjà attrapé des maladies des mains sales.

Léonard Niyonsaba, gouverneur de la province Rumonge ne s’est pas encore exprimé sur cette situation.   

Bujumbura: Un caniveau qui dérange

Bujumbura: Un caniveau qui dérange

Les habitants du quartier asiatique de la ville de Bujumbura  sont gênés  par  un canal d’évacuation des eaux usées.  Ce caniveau qui part du centre-ville  pour se déverser dans le lac Tanganyika,  n’est plus entretenu et est bouché au niveau du quartier asiatique, devenant  ainsi le sanctuaire de mouches, et partant  source  probable  de maladies liées au manque d’hygiène.  

 Les habitants du quartier asiatique en zone Rohero de la commune Mukaza en Mairie de Bujumbura sont les plus  affectés.  Selon ces derniers,  un caniveau qui va du centre-ville de Bujumbura  jusqu’au lac Tanganyika en passant par le quartier asiatique  est bouché car il n’est plus entretenu. Rempli de déchets de plusieurs sortes, le caniveau  dégage   une odeur  nauséabonde qui gêne à la fois les résidents et les passants.

’Le caniveau  qui passe devant le  palais royal de Bujumbura dit  chez NDADAYE, est plein de déchets. Au niveau du quartier asiatique, la situation est pire.  Le caniveau est bouché, l’eau ne passe plus et forme une flaque et des mouches y ont érigé un sanctuaire’’, décrit une source.

A part l’odeur qui dérange,  les habitants du quartier asiatique  craignent des maladies  liées au  manque d’hygiène.

''Entre l’agence Ecobank  du quartier asiatique et l’université Sagesse d’Afrique se  trouvent des restaurants  où l’on vend  de la nourriture et des boissons.  Des  mouches pullulent dans ce caniveau, alors que  ces petits restaurants sont  toujours remplis de clients, des gens moins nantis, exerçant de petits métiers comme des maçons et des porteurs de bagages. ‘’ Déplore un des habitants du quartier asiatique.

Les habitants  du quartier asiatique demandent  aux services de la municipalité en charge d’hygiène de songer à déboucher le caniveau pour leur éviter des maladies.

Le maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana n’a pas encore réagi.

Une consommation inquiétante de stupéfiants

Une consommation inquiétante de stupéfiants

Le nombre de personnes qui  consomment les stupéfiants au Burundi ne cesse de s’accroitre du jour au lendemain et les produits consommés se multiplient  aussi  jour après jour. En ce jour dédié à la lutte contre les drogues, un observateur du domaine  explique que les problèmes de la vie sont la plupart du temps  à l’origine de la consommation de ces stupéfiants.

Le cannabis, l’héroïne, l’amphétamine  sont les différentes sortes de stupéfiants consommés au Burundi. Sur cette liste s’ajoutent les médicaments comme le diazépam et le tramadol. Le nombre des consommateurs de ces stupéfiants  augmentent du jour au lendemain. ‘’Les problèmes de la vie sont souvent à l’origine de la consommation des stupéfiants’’, explique un observateur du domaine  tout en précisant  que certains s’adonnent aussi à la consommation des stupéfiants sur influence.

Les conséquences de la consommation des stupéfiants sont nombreuses. Les consommateurs de stupéfiants ne peuvent non seulement pas se développer mais ils  deviennent également le terrain  de différentes maladies. Constituant une catégorie vulnérable, ils attrapent souvent les maladies comme la tuberculose, l’hépatite  ou les maladies sexuellement transmissibles dont le SIDA.

Malgré toutes ces conséquences sur les consommateurs en premier et la société en général, la lutte contre les stupéfiants est un combat difficile au Burundi comme partout au monde. ‘’Les principaux trafiquants de stupéfiants ne sont jamais attrapés car ils opèrent en toute discrétion’’, regrette notre observateur qui souligne que seuls les consommateurs et les intermédiaires dans la vente sont appréhendés.

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