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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des pompistes trichent dans le service du carburant à Gitega.

Certains acheteurs du carburant en province de Gitega accusent les pompistes de leur voler du carburant en ne leur donnant pas la totalité des litres achetés. De plus, la pénurie du carburant s’observe toujours malgré la récente hausse de son prix.

Certains conducteurs de véhicules et de motos en province Gitega s’indignent du fait qu’ils ne sont plus servis la quantité conforme à l’argent payé au niveau des stations-services. Ils estiment que cette pratique s'est généralisée dans toutes les stations-services depuis que la pénurie du carburant a commencé. Cet habitant de Gitega accuse les pompistes d'utiliser plusieurs manœuvres. « Pour bien comptabiliser, le pompiste doit remettre la pompe à l’intérieur du réservoir du carburant après avoir servi un client et avant de servir un autre. Mais ces pompistes ne le font pas.  Après avoir retiré la pompe dans un véhicule où une moto, ils la replacent directement dans un autre véhicule ou moto. Et c’est comme ça alors que les vols s’opèrent et tu peux acheter l’essence de 10 mille francs mais on te donne une quantité équivalente à 9 mille francs ».

Une autre méthode utilisée par les pompistes actuellement consiste à ne pas accepter de vendre du carburant aux acheteurs qui se munissent des bouteilles ou de petits bidons, ajoutent nos sources. Pour motif, la capacité volée serait facilement détectable par les clients. Ce qui leur empêcherait donc d’atteindre leur objectif. Par conséquent, certains habitants de Gitega s’indignent que des fois les réservoirs de leurs véhicules ou motos se vident en cours de route, alors qu’ils croyaient avoir acheté le carburant suffisant. A cela s’ajoute également la problématique du manque de carburant qui n’est toujours pas résolue. Ces habitants de Gitega demandent qu’une inspection soit faite au niveau des stations-services afin que des coupables de ces actes de vols soient sanctionnés.

Depuis peu, on célèbre « Nyakabiga by Night ».

C’est un ouf de soulagement pour les habitants de la zone Nyakabiga depuis que ce quartier est doté d’un éclairage public. L’initiative a été faite par les natifs de ce quartier vivant actuellement à l’étranger  après l’alerte lancé par les habitants  sur la criminalité qui devenait de plus en plus grandissante la nuit  sans que le gouvernement réagisse.

Les habitants de la zone Nyakabiga exprime leur joie de pouvoir aujourd’hui se mouvoir sans ne s’inquiéter de rien grâce à l’éclairage public. En effet, toutes les avenues de cette zone sont éclairées depuis un certain temps. Un fait que les habitants de la place doivent en grande partie à leurs frères de la diaspora. « La zone Nyakabiga est vraiment éclairée actuellement et c’est beau à voir. Nous devons tout ça aux natifs de notre zone se trouvant à l’étranger et ceux qui sont au Burundi. Toutes les avenues sont éclairées. Avant, il se commettait beaucoup de crimes ici dont les viols surtout à l’Avenue dite de l’UNESCO. Mais aujourd’hui, c’est calme grâce à cet éclairage. L’avenue de la république séparant  le quartier Nyakabita deux et trois est également éclairé de même que la 13ème avenue du quartier Nyakabiga deux. La 17ème Avenue du quartier Nyakabiga 1 a lui aussi été éclairée, se réjouit un habitant.

Selon toujours ces habitants, ces installations électriques ont beaucoup contribué à la diminution de la criminalité. Ce qui, pour eux, est un grand pas vers le développement. « Vraiment, l’avantage est qu’actuellement il n’y a plus des vols qui se font la nuit surtout les vols dans les ménages. De plus, nous pouvons maintenant circuler librement et nous balader à n’importe quelle heure. Ce qu’on n’avait pas fait depuis longtemps. Nous sommes vraiment reconnaissants et tout cela ne fait que développer la zone de Nyakabiga. Ça fait vraiment chaud au cœur », ajoute- t- il.

Nos sources de la zone Nyakabiga indiquent qu’une contribution mensuelle et volontaire de mille francs burundais par ménage a été mise en place pour pouvoir payer l’électricité.

Cette initiative vient après que le gouvernement se soit révélé incapable de pourvoir aux doléances de ses sujets notamment en matière d’éclairage public qui est pourtant à l’origine de la perturbation de la sécurité dans la plupart des communes de la mairie de Bujumbura.

La cheffe de la colline Mutangaro accusée de percevoir des pots de vin.

La population de la colline Mutangaro en commune Rutovu de la province Bururi se plaint des pratiques dictatoriales du chef de leur circonscription. A part les pots de vin qu’il demande, les habitants de cette colline dénoncent son comportement de déverser par terre les marchandises des commerçants. 

Selon notre source sur place, Arielle Niyomwungere chef de la colline Mutangaro de la commune Rutovu est accusée par la population de la déconsidérer en l’insultant. Outre ce mépris de la population, elle procède à des destructions méchantes des vivres appartenant à des commerçants. L’exemple donné est celui de la viande jetée par terre par cette responsable mécontente du refus des commerçants de lui fournir gratuitement cette denrée. « Elle était ivre et elle a pris de la viande de Kwizera et Cassien Ruvunja. Elle ne leur a rien demandé. Elle a seulement dit : « Il n’y a pas de viande ici ». Elle a ajouté : « c’est Ruvunja qui est ici. Il pue. Je ne veux plus le voir sur la colline Mutangaro ». Vous puez. Elle a pris la viande et l’a jeté aux chiens. Des cuisses ont été jetées », raconte un habitant de la place.

Cette responsable est accusée également de percevoir des pots de vin. « Elle maltraite les gens. Elle demande des pots de vin aux commerçants. Aux bouchers également, quand ils refusent de lui fournir de la viande, elle les accuse de vendre de la viande avariée », ajoute- t- il.

La population demande à cette autorité de changer de comportement. Dans le cas contraire, elle exige  à ses supérieurs des sanctions contre une responsable qui ne respecte pas ses administrés.

A Bujumbura, pas d’enthousiasme pour participer à l’éclairage public.

La population de la mairie de Bujumbura n’est pas chaude pour participer à l’éclairage public. Pour certains,  il revient d’abord au gouvernement de restaurer l’éclairage sur les voies publiques. Certains  d’autres qui  ont essayé de participer à cet éclairage public trouvent leurs lampes volées le lendemain matin

Ils sont nombreux parmi  les habitants des différents quartiers de la mairie de Bujumbura à trainer  les pieds dans la mise en  application de  la mesure leur demandant de participer à l’éclairage public. Ceux qui ont essayé de répondre à cet appel  font face à un sérieux problème. Chaque fois qu’ils installent de lampes  pour éclairer la  voie publique, ils  se réveillent le lendemain  matin sans ces lampes. Les enfants de la rue s’en chargent. Le dernier exemple est celui de cet habitant de la zone Musaga. « On t’obliger de mettre des lampes sur ta maisons en face de la voie publique pour l’éclairer. Si tu t’exécutes,  le matin tu ne trouves rien. Ce sont les enfants de la rue qui les volent. Donc, tu te retrouves dans l’obligation de remplacer infiniment ces lampes », dit- il.

Pour la population, le plus choquant est le caractère intransigeant des administratifs. « Ce  qui nous blesse, c’est le comportement des chefs de quartiers  ou les chefs de cellules. Ils ne peuvent même pas  t’accorder l’occasion de t’exprimer. S’ils ne trouvent pas de lampe  même si elle a été  volée la nuit,  ils te font une quittance de 100 milles franc sans attendre. Imaginez- vous 100 milles franc dans la pauvreté que nous  traversons  et au moment où  on parvient à  peine de nourrir les enfants. Vraiment,  c’est regrettable.  On n’a pas de mots  à dire », ajoute- t- il.

Vers la fin  du  mois de septembre 2021 lors d’une réunion à l’intention des administratifs, le maire de la ville, Jimmy Hatungimana,  avait  demandé à ces derniers d’ordonner la population à  participer dans l’éclairage public  pour des raisons de sécurité. L’éclairage public n’est pas un luxe mais plutôt une nécessité, avait-il déclaré.

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