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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les habitants de Ruziba réclament leurs parcelles actuellement transformées en cimetières.

Une partie de ces parcelles a été viabilisée et remise aux tierces personnes tandis qu’une autre sert encore de cimetière. Ces propriétaires affirment  être en possession de documents qui prouvent que les parcelles leurs appartiennent.

Il s’agit de 15 familles qui plaident auprès du gouvernement pour la restitution de leurs parcelles situées à RUZIBA. Ces familles indiquent que le gouvernement leur avait déjà confirmé que cet endroit n’était pas réservé pour un cimetière. Mais, elles ne comprennent pas en même temps  comment cet endroit a été subdivisé. Une partie a été bien viabilisée et remise aux tiers qui y ont  même construit de maisons. Une autre partie sert toujours de cimetière comme le témoigne l’un des propriétaires de parcelles. « Moi,  j’ai une parcelle à cet endroit. Nous sommes au nombre de 15 familles. Le problème est qu’ils nous ont confirmé qu’il n’y a pas de cimetière réservé à cet endroit. S’il est vrai qu’il n’y a pas de cimetière à cet endroit, pourquoi alors on a scindé en deux l’étendue alors qu’il s’agissait d’un seul terrain? Et pourquoi on a viabilisé une seule partie ? En plus, on ne nous a pas expliqué pour quelle échéance pourrions-nous attendre pour récupérer nos parcelles. Ils continuent d’y enterrer les morts  mais dans l’autre partie les propriétaires y ont déjà construit de maisons. Donc, ce que nous voulons est que les autorités habilités nous disent à quand  nous allons avoir nos parcelles».  

Indignées, ces familles dont leurs parcelles ont été spoliées disent être révoltées par cette pratique de deux poids deux mesures. « Vous comprenez que c’est frustrant de voir certaines familles en train de réaliser leurs  projets  alors que d’autres croisent les bras sans rien faire. Nous possédons les documents du ministère de l’intérieur attestant qu’il n’y a pas de cimetière à cet endroit. Mais,  ils laissent la population continuer à y enterrer des gens. Que le ministère concerné nous dise  si le cimetière de la mairie de Bujumbura reste situé à cet endroit  alors qu’il nous avait signifié qu’il va y installer un panneau  y  interdisant l’enterrement » se plaint un des propriétaires de parcelles.

Nos sources en zone Kanyosha indiquent que cela fait quatre ans que le problème est posé mais sans aucune solution. Les propriétaires de ces parcelles demandent au gouvernement de le résoudre une fois pour toute.

Des Burundais continuent d’arriver au camp de réfugiés de Kakuma au Kenya.

Flux énorme de burundais qui arrivent au camp de réfugiés de Kakuma  au  Kenya. La grande partie de ces réfugiés provient des camps de réfugiés situés en Tanzanie. Mais, il y’a une autre catégorie de ceux qui fuient encore Burundi. Ils indiquent tous qu’ils échappent à la persécution et aux problèmes liés à la vie dure à laquelle ils font face.

Les effectifs des demandeurs d’asiles de nationalité burundaise qui se dirigent vers le camp de Kakuma au Kenya s’amplifient du jour au lendemain. Les informations en provenance de ce camp indiquent que cela s’est manifesté depuis le mois de juillet. Ce réfugié vivant dans ce camp nous décrit de ce phénomène. «  Les centre d’accueil continuent de recevoir les réfugiés burundais. Ils viennent chaque jour d’une manière exponentielle. Ils passent par la Croix Rouge de Gitare et sont transférés à Kakuma. Ils sont vraiment très nombreux. Il y a très peu de jours, deux camions ont emmené une foule de réfugiés burundais en provenance de la Croix Rouge. Ils viennent du Burundi et de la Tanzanie surtout du camp de Nduta. Lorsqu’ils reçoivent leur ration alimentaire, ils quittent immédiatement et viennent  ici à Kakuma ».

Les mêmes informations précisent que la majorité de ces réfugiés sont des Burundais en provenance des camps en Tanzanie où ils s’étaient exilés auparavant. « Par exemple, sur un nombre de 100 personnes, 70 viennent de la Tanzanie et les 30 autres du Burundi. Ils disent que c’est le manque de moyens qui empêche encore beaucoup d’autres à quitter ces pays », a- t- il ajouté.

Les sources de la RPA au sein de camp de Kakuma au Kenya font savoir que la principale raison de ces mouvements est la persécution qu’ils subissent sur les sols burundais et tanzaniens. Ils disent également que l’insécurité alimentaire empire cette situation entrainant encore une fois les déplacements des personnes déjà rapatriées au Burundi. « La pauvreté  et la famine contraignent ces personnes qui étaient auparavant habituées à vivre aux dépens de l’aide humanitaire à quitter ces pays.  Pour les rapatriés qui ont fui sous le troisième mandat de Nkurunziza et qui n’ont pas participé aux récentes élections, ils sont souvent persécutés de façon très discrète. Ils disent que les réunions visant à traquer et à persécuter les opposants du régime CNDD-FDD se sont intensifiées », précise notre source.

Le dernier rapport de l’Organisation des Nations Unies mentionne que jusqu’au 31 août 2021, 1.466 rapatriés burundais en provenance du Kenya et autour de 16.000 se trouvant encore sur le territoire de ce pays.

Le transport en commun est miné de différentes irrégularités

Les usagers de bus de transport en commun reliant Bujumbura aux provinces de l’intérieur du pays s’indignent du mauvais service offert par certaines agences qui opèrent dans ce secteur.  Le manque de contrôle technique des véhicules de ces agences et l’incompétence de la police de roulage seraient les principales causes de multiples cas d’accidents routiers. La situation est presque similaire à Bujumbura.

La plupart de ces véhicules de transport en commun qui montent à l’intérieur du pays sont en mauvais état. Selon certains usagers qui se sont entretenus avec la RPA, à part que certains véhicules se trouvent dans un état hors d’usage, ceux qui sont encore neufs ne sont pas contrôlés techniquement. Le phénomène de corruption qui caractérise certains agents de la police de roulage accentue les accidents selon certains usagers qui parlent de suicide le fait de voyager à bord de quelques-uns de ces véhicules aujourd’hui.  « Se déplacer à bord de ces véhicules surtout ceux de l’agence Memento serait synonyme de se suicider. Beaucoup de personnes sont mortes ces derniers jours dans des accidents parce que ces véhicules ne sont pas soumis à un contrôle technique régulier. Il arrive des cas où le chauffeur s’arrête en cours de route et quand on lui demande pourquoi il s’arrête, il répond que le véhicule a un problème de freinage », rapporte un usager. 

Le respect des heures de départ ne sont plus une priorité pour certaines agences comme l’agence Memento. Les passagers qui devraient partir à 13 heures par exemple se voient retardés jusqu'à 15 heures et sans aucune explication. Cela a comme conséquences, les absences ou les retards au travail pour ceux qui travaillent à l’intérieur du pays, comme l’indique un des usagers de ces bus de transport en commun.   « Souvent on s’absente au travail ou bien on y arrive trop tard suite au disfonctionnement de cette agence. Cela nous cause des ennuis avec nos employeurs. Ils nous donnent souvent des lettres de demande d’explication. Vraiment, ces véhicules de l’agence Memento est un problème pour nous »

Les usagers de ces véhicules de transport en commun demandent aux autorités habilités de prendre des mesures qui s’imposent à l’endroit des agences qui ne respectent pas la loi afin de réduire le nombre des victimes des accidents de roulage. A ce propos, la rédaction de la RPA a essayé de joindre les responsables de l’agence Memento mais sans y parvenir.

A Bujumbura, c’est la vétusté et l’insuffisance de bus couplées à la corruption.

 Dans la ville de Bujumbura, le transport public fait également face à de nombreux problèmes comme l'insuffisance des bus. Les usagers du transport en commun indiquent qu'ils sont parfois en retard à leur travail et qu'ils arrivent tard la nuit chez eux. « Le problème est le manque de bus qui déplacent les gens. Même le matin, la plupart des travailleurs sont  en retard à leur boulot à cause des embouteillages et c’est la même chose quand ils sont de retour de leur travail. Le mauvais état des routes y est aussi pour quelque chose. Imaginez,  tu peux arriver à l'arrêt-bus à 17 heures et tu arrives chez toi à 20 heures 30 minutes.  C’est vraiment dommage », se plaint un usager.

En plus de l'insuffisance des bus, nombreux d’entre eux sont vétustes. Souvent, les passagers se disputent avec les convoyeurs à cause de l’état des sièges de ces bus qui déchirent parfois leurs habits. « Les sièges de ces bus sont en très mauvais état.  Ils déchirent souvent les habits des passagers et ces derniers se disputent souvent avec les convoyeurs. Ils n’ont même pas de l’équilibre car ils sont cassés. Quand tu oses demander tout cela à un convoyeur, il te demande de descendre arguant qu’il va avoir un autre client.  En plus,  ces bus tombent souvent en panne en cours de route et tout cela ne fait que retarder les passagers », ajoute un autre usager.

Pire encore, la police ne cesse de dire lors des contrôles que ces véhicules sont en bon état à cause des pots-de-vin que les chauffeurs de ces bus leur donnent.

Reprise de la délocalisation des réfugiés burundais du camp de Mtendeli vers le camp de Nduta en Tanzanie.

L’activité de délocalisation de ces réfugiés a été reprise ce mercredi. Il y’a plus d’un mois, elle avait été brusquement suspendue. Encore une fois, cette délocalisation a été reprise sans fournir aucune une explication aux réfugiés.

 Trois cent réfugiés burundais du camp de Mtendeli devaient être conduits ce mercredi à Nduta. Selon un communiqué  du  HCR en collaboration avec  le gouvernement tanzanien, les réfugiés  qui sont délocalisés  en premier lieu sont ceux qui habitent dans les zones J et E. Les bagages de ces derniers avaient été  retournés vers Mtendeli lors de la suspension de cette activité à la fin du mois de juillet.

Notre  source  à Mtendeli indique que ces burundais ont été délocalisés encore une fois sans aucune explication. « Effectivement, les bagages ont été transférés vers Nduta ce mardi. Ils les rejoindront là – bas. On ne nous a pas  dit  la cause de la suspension de cette activité. Nous pensons que ça serait lié au manque de moyens. Mais, on n’a pas d’explications  parce que le HCR et le gouvernement tanzanien qui devraient le faire nous  disaient seulement qu’ils allaient dresser de bonnes  listes. Rien n’a pourtant changé.  Les bus pour embarquer les réfugiés sont restés les mêmes. On ne connait pas le motif de la reprise de cette activité», a dit notre source.     

Ces réfugiés délocalisés  à Nduta vont bénéficier d’aliments cuits  en attendant qu’ils soient  installés, selon du moins le communiqué du HCR. Après la délocalisation de ceux de Mtendeli niendra le tour de ceux de NYARUGUSU. L’objectif du HCR en collaboration avec le gouvernement tanzanien  est de garder un seul camp de réfugiés burundais dans ce pays. La dernière réunion du HCR avec le gouvernement Tanzanien s’est tenue ce lundi le 6 Septembre. 

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