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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Phénomène d’enfants de la rue, toujours un problème entier à Bujumbura

Résurgence du phénomène d’enfants en situation de la rue en Mairie de Bujumbura. Malgré les efforts entrepris par les autorités municipales qui se sont succédées depuis 2016, la population locale indique que l’éradication de la mendicité reste un problème entier.

Le phénomène des enfants de la rue semble devenu un casse-tête en mairie de Bujumbura. Les informations en provenance de cette ville indiquent que le nombre des enfants en cette situation de rue s’est actuellement accru et ces derniers pratiquent la mendicité au grand jour. Cet habitant de la mairie de Bujumbura témoigne. « Maintenant, ils sont devenus comme des fourmis. Les routes du centre-ville sont remplis de ces enfants de la rue appelés « Mayibobo ». Actuellement, ils se positionnement même au niveau des feux de signalisation. Ils sont très nombreux », révèle notre source.

La population de Bujumbura fait savoir que ces enfants  s’adonnent même à la drogue sans que personne n’ose les en empêcher. « Ils fument du chanvre, consomment de la drogue appelée « BOOSTER » et prennent des boissons appelés « KARIBU ». Ils jouent également des jeux de hasard sous les yeux des policiers. Ils se mettent devant des magasins et y passent la nuit », déplore notre source. 

Pourtant, les différentes personnalités qui ont occupé le poste de maire de cette ville n’ont pas cessé d’annoncer qu’ils allaient faire de cette question leur priorité. A titre d’exemple, l’ancien maire Freddy Mbonimpa avait déclaré en décembre 2016 que les rafles policières devraient continuer aussi longtemps que cette problématique persistera.

De même, son successeur, Jimmy Hatungimana, avait également indiqué à son entrée en fonction que  ce phénomène faisait partie de ces quatre défis prioritaires. Cette autorité avait fait savoir que quand la police mettra la main sur ces enfants, elle les enverra dans des centres d’accueil.

En réalité, la réinsertion de ces enfants de la rue semble toujours être vouée à l’échec car ils y retournent du jour au lendemain et leur emprisonnement devient plutôt contreproductif.

L’exploitation minière avec complicité des dinosaures continue malgré son interdiction.

Deux personnes sont dans les mains de la police depuis l’après-midi de ce mardi. Elles ont été appréhendées avec dans leurs vêtements des minerais de type cassitérite. Le gouvernement de Gitega a récemment suspendu toutes les activités d’exploitation des minerais. Mais, l’exploitation clandestine des minerais continue avec la complicité de certaines hautes autorités. 

Ces 2 hommes ont été arrêtés par la police dans un bus de transport en commun au chef-lieu de la province de Kayanza. Ce véhicule se dirigeait vers Bujumbura, la capitale économique du Burundi.

La police qui a arrêté  le véhicule semblait être informée  du coup. Les 2 hommes ont été surpris avec des minerais de type cassitérite qu’ils avaient essayé de cacher à l’intérieur de leurs vêtements. Ils ont été conduits au commissariat de la police de Kayanza, selon notre source sur place. Ces 2 hommes arrêtés ont avoué qu’ils transportaient ces minerais de Kirundo vers Bujumbura. 

Depuis le 14 juillet courant, le gouvernement de Gitega via son ministère ayant en charge la gestion des minerais a suspendu toutes les activités d’exploitation des minerais sur tout le territoire national. Le gouvernement dit ne pas tirer entièrement profit de cette exploitation des minerais.

Toutefois, la RPA détient des informations selon lesquelles la poursuite de l’exploitation clandestine de ces minerais existe avec la complicité de hautes autorités du pays.

Le plan de réponse régional pour les réfugiés burundais reste des moins financés au monde.

Uniquement 16 pourcent de la somme demandée par le HCR était disponible au 30 juin selon le rapport du  CHR rendu public le 2 août. Entretemps, ’il reste encore plus de  deux cent septante  mille réfugiés burundais dans la sous-région.

Début ce lundi de la délocalisation des réfugiés burundais du camp de Mtendeli vers celui de Nduta.

300 réfugiés burundais du camp de Mtendeli en Tanzanie ont été délocalisés ce lundi vers le camp de Nduta se trouvant dans ce même pays. Cette activité a été effectuée par le HCR en collaboration avec le gouvernement tanzanien dans son plan de fermer définitivement ce camp de Mtendeli.

Ces réfugiés burundais délocalisés sont composés d’hommes, de femmes et d’enfants. Selon nos sources à Mtendeli, le déménagement a commencé par la zone 10. Ils ont été délocalisés au camp de Nduta où ils ont été chaleureusement accueillis. « Les préparatifs pour accueillir ces burundais  en provenance du camp de Mtendeli sont presque finis. La construction de leurs maisons d’accueil ainsi que les toilettes est terminée et ils vont loger  dans la zone 11. Pour ce qui est des soins de santé, l’organisation Médecins Sans Frontières a promis de s’en occuper», précise une source au camp de Nduta.

Quant aux élèves qui n’avaient pas encore achevé leurs études, leur question a trouvé une solution, selon notre source qui vivait dans le camp de Mtendeli.  « Le problème en rapport avec les études des élèves inquiétait les parents. Mais, les responsables de ce domaine ont remédié à ça. Ils ont décidé de donner la moyenne des notes de deux trimestres à tous les élèves».

Cette activité de délocaliser ces réfugiés burundais vers le camp de Nduta a pour but de fermer définitivement le camp de Mtendeli et est chapeautée par le HCR en collaboration avec le gouvernement tanzanien.

Le camp de Mtendeli abritait 20 mille réfugiés burundais. Néanmoins, certains d’entre eux ont refusé de s’installer à Nduta et  ont préféré retourner au Burundi.

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